TOKYO : Deuxième partie Urbes – avril 2006

Méguro : le temple Yutenji

Méguro : Statuette dans le jardin du temple Yutenji. (Toujours revêtues de bonnets et écharpe rouges)

Méguro : les cerisiers en fleurs, le long du canal

Cette statue, ainsi qu'une stèle collée sur un mur de la gare de Shibuya, rend hommage à un chien adopté à l'âge de deux mois par le Dr Eizaburo Ueno, qui habitait dans le quartier de Shibuya. Le chien, nommé Hachi, avait l'habitude d'accompagner son maître jusqu'à la gare chaque matin et de venir l'accueillir devant la gare tous les soirs. En mai 1925, le professeur Ueno mourut sur son lieu de travail. Le chien vint comme chaque soir à la rencontre de son maître devant la gare de Shibuya et l'attendit jusqu’à la nuit tombée. Il continua ainsi de longues années à venir à la rencontre de son maître devant la gare de Shibuya. Les gens du quartier, impressionnés par la fidélité indéfectible du chien, commencèrent à lui offrir de la nourriture et de l'eau. Rapidement la renommée du chien s'étendit au-delà de Tôkyô et des touristes de province venaient à Shibuya pour avoir le privilège de voir et toucher Chûken Hachiko (Hachiko le chien fidèle). Les années passèrent et Hachiko, accablé par de l'arthrite, fut quasiment incapable de marcher. Il continua cependant à venir régulièrement devant la gare de Shibuya où le 7 mars 1935 on le retrouva mort à l'endroit exact où il avait l'habitude d'attendre son maître. Une première statue en bronze d'Hachiko, oeuvre du sculpteur Teru Ando, fut érigée en 1935 devant la gare de Shibuya mais fondue pendant la seconde guerre mondiale. En 1948, Takeshi Ando, le fils de Teru Ando, mort pendant la guerre, fut désigné pour façonner une réplique de l'ancienne statue. C'est cette nouvelle statue que l'on trouve aujourd'hui devant la gare de Shibuya à l'endroit même où Hachiko avait l'habitude d'attendre fidèlement son maître. Chaque année, le 7 mars, une fête (Chûken Hachiko matsuri) est organisée devant la statue d'Hachiko en l'honneur du chien fidèle, symbole de loyauté.

Le pont Nijubashi situé en face de la porte principale du parc. Découvrir le Palais Impérial

Le parc du Palais Impérial est situé non loin de Tokyo Station, au centre ville. Il est entouré par les grattes ciel du quartier des affaires.

Près du Palais Impérial : curiosité architecturale …

Des douves et de solides murailles isolent le Palais Impérial de son environnement. Seule une petite partie du parc est ouverte au public.

Le dojo du Palais Impérial Centre d’entraînement d’arts martiaux de la Garde Impériale, ce bâtiment est en bois, entièrement souple : le plancher amortit les vibrations des combattants. Le dojo est voisin du stand d’entraînement au tir à l’arc. Nous avons eu l’honneur de visiter ces deux sites grâce à l’intervention d’une connaissance et d’assister à un entraînement au Kendo. Un certificat validant cette visite nous a été remis, ainsi qu’une pince à cravate avec l’emblème impérial. Lien : Historique du KendoHistorique du Kendo

Le kendo est pratiqué par les hommes de la Garde Impériale selon les mêmes rites depuis 400 ans.

Le dojo : vue générale

Le stand d’entraînement au tir à l’arc

Le tir à l’arc est régi par un cérémonial très précis et très strict

Prunier en fleur dans le parc du Palais Impérial

Le parc Odaiba Kaihin : lieu de promenade en bord de mer, au pied du Rainbow Bridge

La partie est du parc Odaiba Kaihin (Photo prise depuis un bateau)

Au premier plan, Aqua City (centre commercial) et le siège de Fuji TV

Premier plan : la Statue de la Liberté. Sur la tablette tenue par la statue, deux date : 4 juillet 1776 et 14 juillet 1789 (Constitution américaine - Prise de la Bastille) Au fond, le Rainbow Bridge

L’autobus maritime : il assure la navette entre les deux rives de la baie de Tokyo.

Cerisiers en fleurs surplombant les douves autour du Budokan (Immense salle de sport octogonale construite pour le JO de 1964 où se déroulent les compétitions d’arts martiaux ainsi que des concerts)

L’entrée principale du Kitanomaru Park entourant le Budokan

SAKURA Cerisiers en fleurs. Grande fête populaire au Japon, très prisée. Les cerisiers en fleur marquent le renouveau : printemps, rentrée des classes ((le 10/4 cette année) etc. La tradition veut que les familles fassent un pique nique sous les cerisiers, dans les parcs publics. Des bâches sont mises en place, mais les places sont chères … Souvent l’un ou l’autre membre de la famille se déplace tôt le matin pour réserver un coin de bâche …

Pique nique familial sous les cerisiers …

Le ridicule ne tue pas au Japon !!! Voir le bâtiment en forme de pagode et les pédalos (ici sur le lac du parc de Ueno) modèle unique à travers tout le Japon.

Petit clin d’œil aux fumeurs : Panneau d’interdiction de fumer incrusté dans le bitume des trottoirs … Des emplacements avec marquage au sol sont prévus pour les fumeurs, en général aux carrefours, avec cendriers et distributeurs de boisson. Par ailleurs, il est très mal vu de manger dans la rue en marchant. Cependant, dans les jardins publics, on peut voir les employés manger leur bento (plateau repas vendu un peu partout) entre midi et deux et prendre soin de ne pas laisser sur place le moindre déchet … La propreté des rues et jardins est à ce prix, et les Japonais, très respectueux, n’ont aucune peine à se conformer à ces principes. Nous les avons respectés, car en voyant la propreté des rues, jardins, gares etc., on arrive très facilement à ne pas jeter son mégot, ses emballages ailleurs que dans les poubelles …

Fin de la 2eme partie.