Bonjour, je suis Exploranticus ! Je suis un Gaulois vivant dans un petit village qui se situe aux environs de ton collège actuel. Nous allons bientôt partir en voyage ensemble vers l’Afrique puis vers la Grèce. Avant de partir, j’aimerais te faire découvrir la vie à mon époque.

Tout d’abord, voici ma maison : C’est une hutte ronde qui est faite de branchage recouvert de torchis. Le torchis, c’est l’ancêtre de ce que vous appelez le ciment, c’est un mélange de paille, de foin, de terre et d’eau. Le toit de ma hutte est également fait de branchage et de chaume (sorte de paille) pour éviter que la pluie ne traverse. Pour toute ouverture, ma hutte ne comporte qu’une simple porte.

A l’intérieur de ma hutte, c’est très simple, nous n’avons quasiment pas de meuble ! Par exemple, pour dormir, on se contente de sangles croisées dans un cadre de bois juché sur des tréteaux de bois. Cela ressemble à çà : Les sièges, les tables et les coffres sont en bois commun et de formes simples. La vaisselle est faite d’argile ou de bois.

Comme tu as pu le voir, nous n’avons pas les mêmes vêtements Comme tu as pu le voir, nous n’avons pas les mêmes vêtements ! Il y a quelques années, nous étions tous habillés de peaux de bête mais maintenant nous savons fabriquer des étoffes de laine ou de lin. Nous portons presque tous donc actuellement un chiton de lin et une toge de laine. Le chiton, c’est la tunique que je porte ! Elle est courte et sans manche pour les hommes et longue et avec manches pour les femmes. La toge, c’est comme une couverture de laine dans laquelle on s’enveloppe.

C’est bientôt l’heure du repas ! Ce soir comme presque tous les jours, c’est puls ! C’est une bouillie épaisse de céréales préparée avec des grains de froment ou d’épeautre torréfiés et concassés, cuits avec de l’eau dans un chaudron de bronze. Nous mangeons aussi des légumes que nous cultivons nous-mêmes. En boisson, nous avons de l’eau bien sûr mais également du vin mais je n’ai pas le droit d’en boire car je suis trop jeune, les femmes n’ont pas le droit d’en boire non plus.

Tous les jours, je m’occupe des animaux Tous les jours, je m’occupe des animaux. Nous avons des moutons que l’on élève pour leur laine, des chèvres qui nous donnent beaucoup de lait, des ânes et des mulets qui nous aident à transporter des charges et que l’on utilise aussi pour l’agriculture. Nous avons aussi quelques porcs qui vivent dans la forêt, comme cela nous n’avons pas besoin de les nourrir, ils vivent grâce aux glands des chênes sur le sol.

Certains possèdent même des chevaux mais en général c’est pour des courses ou pour la guerre. Nous avons enfin et c’est le plus important un bœuf. C’est un excellent animal de trait. Les bovins, à mon époque, ont une condition particulière car ils sont encore très rares. Ils sont tellement précieux que la peine de mort est prévue pour le meurtre d’un bœuf. Nos animaux sont tout ce que nous possédons car c’est notre monnaie ! L’autre jour, j’ai échangé une récolte de lin contre quatre chèvres. A mon époque, les valeurs des objets ou biens sont fixées en têtes de bétail.

Après avoir soigné mes animaux, je peux m’occuper de mes champs Après avoir soigné mes animaux, je peux m’occuper de mes champs. Nous cultivons quelques espèces de légumes ; principalement la fève, la lentille, le chou et le poireau. Nous récoltons également des céréales comme l’épeautre, l’orge et le blé barbu. L’épeautre, c’est une sorte de blé rustique et c’est la base de toute notre alimentation. Dans les faibles pentes, nous avons également quelques pieds de vignes. Nous avons enfin un verger avec quelques pommiers. Nous mangeons même des pommes toute l’année, lorsque c’est la saison, nous n’avons qu’à les cueillir et pour le reste de l’année, nous les conservons séchées entières ou coupées en tranches.