V I N C E N T VANGOGH
Nuit étoilée, étoilée... Peint ta palette de bleu et gris...
Regarde un jour d’été...
Avec des yeux qui comprennent le noir de mon âme... Des ombres sur les collines...
Ebauchent les arbres et les narcisses... Cueillent la brise et les froids de l’hiver...
En couleurs sur la plaine sous la neige...
Maintenant je comprends... Ce que tu as essayé de me dire... Combien tu as souffert pour ta santé...
Ils n’entendaient pas, ils ne savaient pas comment... Comment tu as essayé de les libérer...
Peut être t’écoutent-ils maintenant...
Nuit étoilée, étoilée... Des fleurs flamboyantes brillent en éclats...
Des nuages tournoyant en brume violette... Reflètent dans les yeux de Vincent, de la porcelaine bleue...
Des couleurs changeantes, en nuances...
Des champs matinaux de grains dorés...
Des visages fatigués empreints de douleur... Adoucis par les mains aimantes de l’artiste...
Maintenant je comprends... Ce que tu as essayé de me dire... Combien tu as souffert pour ta santé...
Ils n’entendaient pas et ils ne savaient pas comment... Comment tu as essayé de les libérer... Peut être t’écoutent-ils maintenant...
Car ils n’ont pas pu t’aimer...
Bien que leur amour était vrai...
Et quand il n’y avait plus d’espoir...Cette nuit-là, étoilée, étoilée...Tu as offert ta vie, comme font les amants...
Mais je pourrais te dire, Vincent... Ce monde n’a jamais eu de sens... Pour quelqu’un de si beau que toi.
Nui étoillée, étoillé...
Des portraits suspendus dans des couloirs vides...
Des têtes sans moulures sur des murs sans nom...
Avec des yeux qui observent le monde et qui ne peuvent pas oublier... Comme les inconnus que tu as rencontré...
Des épaves d’êtres en ruine dans des habits en lambeaux...
L’épine argentée de la rose en sang... Repose écrasée sous la neige vierge...
Maintenant je crois que je sais... Ce que tu as essayé de me dire... Combien tu as souffert pour ta santé...
Ils n’ont pas entendu et n’entendent pas encore... Comment tu as essayé de les libérer …
Peut-être ne le feront-ils jamais...
V I N C E N T VANGOGH ( ) Musique : Vincent (Acoustique) Composition et interprétation : Don Mclean Adaptation : Antoine Guerra