IL ÉTAIT TROIS ROIS Déjà la nuit tombait, mais le couchant encor Baignait les hauts sommets d’un faible rayon d’or; Les derniers bruits du jour n’éveillaient.

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Transcription de la présentation:

IL ÉTAIT TROIS ROIS

Déjà la nuit tombait, mais le couchant encor Baignait les hauts sommets d’un faible rayon d’or; Les derniers bruits du jour n’éveillaient plus qu’à peine Les échos somnolents de leur rumeur lointaine.

Mais vous, pendant que l’ombre enveloppait ces lieux, L’oeil interrogateur, vous observiez les cieux, Intrigués par l’aspect de cette étoile étrange Qui, comme un luminaire entre les mains d’un ange, Voyageait au zénith à l’écart de ses sœurs..

Et, sentant son appel résonner en vos cœurs, C’est donc dans la tiédeur de cette nuit persane Que le court défilé de votre caravane Du fond de l’Orient partait vers l’inconnu.

Ainsi, jour après jour, sitôt le soir venu, Nocturnes voyageurs vous vous mettiez en route, Voyant dans ce joyau de la céleste voûte Le signe avant-coureur d’un rendez-vous divin.

Tantôt longeant un mont ou tantôt un ravin, Courageux pèlerins franchissant les frontières, Vous cheminiez ainsi durant des nuits entières, Dans le bruit des cités, dans la paix du désert

Où votre oreille hélas! ne captait pour concert Que le vent tournoyant tout autour de vos têtes Et les pas cadencés des sabots de vos bêtes.

Las de chercher en vain dans un ciel trop splendide L’astre mystérieux qui vous servait de guide, Au bord d’une oasis vous discutiez tout bas, Parlant même à regret d’un retour sur vos pas.

Déçus et fatigués d’une trop longue attente, Vous faisiez votre deuil de la céleste absente, Quand Gaspard, tout à coup, aux abords d’un palmier, Sans mot dire et tout fier d’avoir vu le premier,

Indiquait de son doigt la belle étoile blonde Dont l’image bougeait dans le miroir de l’onde Qui, dans la paix du soir, réfléchissait les cieux.

Et pendant qu’à genoux Gaspard et Melchior Présentaient à Jésus de l’encens et de l’or, Toi, noble Balthasar, vieillard à barbe blanche Tombant sur ta poitrine ainsi qu’une avalanche,

Debout, l’air solennel, tu te tenais près d’eux, Et prosternant ton front humble et majestueux, Tu te valus de Dieu l’ineffable sourire Quand d’un geste royal tu lui tendis la myrrhe.

Et nous, pauvres humains, tout pécheurs que nous sommes, Puissions-nous comme vous, ô sages astronomes, Découvrir dans la foi cet astre qui conduit; Cet astre dont les feux, éclairant notre nuit,

Détourneront nos pas des périls de ce monde, Ainsi que fit pour vous la belle vagabonde, Et trouver notre route en tout temps, en tout lieu, Guidés par ce flambeau qui mène jusqu’à Dieu!

Poème ( inachevé) : Georges Aspirot Musique : André Rieux_Christmas Medley Présentation Le Ber