responsabilité en Islam La Qawama ou responsabilité en Islam
- On sait que la responsabilité de Qawama -chef de famille repose sur le mari Mari et Femme sont chargés de quelques responsabilités (obligations) différentes devant Dieu afin d’être complémentaires dans le couple : L’homme doit protéger son foyer, entretenir son épouse et la consulter avant de prendre une décision En dernier recours, c’est lui qui prends les décisions après avoir consulté Dieu (prière d’istikhara) : c’est la Qawama (S4 v34 )
- Elle s’apparente à l’attitude du prophète envers sa communauté : il consultait ses compagnons en toute circonstance et prenait une décision en fonction de la majorité Ainsi, à la bataille de Uhud, il a abandonné sa propre opinion et a adopté celle de la majorité qui voulait combattre hors de la ville de Médine. Les musulmans ont perdu cette bataille -à cause d’un groupe qui désobéit à l’ordre de ne pas bouger- mais Dieu dans le coran lui commande de continuer de consulter ses compagnons : « … si tu avais été dur au cœur dur, ils se seraient séparés de toi. Pardonne leur. Demande pardon pour eux; consulte les sur toute chose et, si tu as pris ta décision, place ta confiance en Dieu … » (S3 v159 )
Dieu dans le coran va jusqu’à indiquer que le père et la mère doivent se concerter pour continuer ou non à allaiter l’enfant : « Et les mères qui veulent donner un allaitement complet, allaiteront leurs bébés 2 ans complets. Au père de l’enfant de les nourrir et vêtir de manière convenable. Nul ne doit supporter plus que ses moyens ... Si d’un commun accord, les parents veulent sevrer l’enfant, aucune faute ne leur sera reprochée … » (S2 v 233) Si la concertation est exigée vis-à-vis d’une situation précise et de relative importance, c’est qu’elle est aussi attendue dans les affaires qui concernent le couple. … Entre l’homme et la femme, ce devrait être des relations de concertations, de discussion et de participation mutuelle …
… sur l’épouse repose davantage la responsabilité du foyer … La femme n’est pas tenu de dépenser ses biens pour le foyer mais elle porte la plus grosse responsabilité pour s’occuper des enfants (une responsabilité commune) : « elle est la bergère de son troupeau » Elle doit respecter et accepter la décision finale de son mari même si elle est différente de ce qu’elle souhaitait tant que le mari remplit ses responsabilités de Qawama correctement (et non comme un dictateur ou irresponsable qui décide pour les siens, loin des siens parfois contre les siens)
Le prophète Mohammad a dit : « Le meilleur d’entre vous est celui qui n’utilise jamais la force dans ses rapports avec sa famille » (abou Dawoud)
‘Abdallah Ben ‘Omar a entendu l’Envoyé de Dieu dire : « Chacun de vous est un berger et il est responsable de son troupeau. L’imam (le gouvernant et savant) est un berger et il est responsable de son troupeau. L’homme est le berger de sa famille et il est responsable de son troupeau. La femme chez son mari est une bergère, et elle est responsable de son troupeau. Le serviteur est un berger pour les biens de son maître et il est responsable de son troupeau. »
C’est en raison du principe de Qawama qu’une femme ne peut épouser un homme non musulman L’homme non musulman ne peut jouer le rôle de chef de famille s’il n’est pas guidé : comment pourra t’il faire la prière de consultation à Dieu avant de prendre une décision ? Seule exception : la femme déjà mariée qui se convertie peut rester avec son mari non musulman