SI ON S'Y ARRÊTAIT
JE ME SUIS DEMANDÉ CE QUE SERAIT MA VIE SI J ’ÉTAIS AVEUGLE NE PLUS VOIR LE SOLEIL BRILLER LES ARBRES REFLEURIR AU PRINTEMPS,
LA NEIGE SCINTILLER ET SURTOUT NE PLUS VOIR CEUX QUE J ’AIME: MES ENFANTS, MON MARI, MES AMIS,
VOULANT SAVOIR COMBIEN DE TEMPS JE RESTERAIS AVANT DE LES OUVRIR. J ’AI FERMÉ MES YEUX, VOULANT SAVOIR COMBIEN DE TEMPS JE RESTERAIS AVANT DE LES OUVRIR. JE CROYAIS CINQ MINUTES ALORS QU ’UNE SEULE S ’ÉTAIT ÉCOULÉE.
NOS YEUX S ’OUVRENT ET SE REFERMENT DES MILLIERS DE FOIS PAR JOUR. L ’AVEUGLE AUSSI, MAIS À LA DIFFÉRENCE QU ’IL NE VOIT JAMAIS .
LORSQU ’ON CROISE L ’UNE DE CES PERSONNES SUR LA RUE, ON DIT TOUT DE SUITE: JE NE VOUDRAIS PAS ÊTRE COMME ELLES, ET ON CONTINUE À VIVRE SANS QUE CELA NOUS ATTRISTE DAVANTAGE
NOUS SOMMES-NOUS SEULEMENT POSÉ LA QUESTION? ET SI MOI, J ’ÉTAIS COMME EUX? QUE CE SOIT POUR L ’AVEUGLE, LE SOURD-MUET, LE PARALYTIQUE CÉRÉBRAL, OU TOUT AUTRE DÉFAVORISÉ DE LA VIE.
D ’UN AUTRE CÔTÉ, NOUS EMPLOYONS NOS CINQ SENS À TOUS LES JOURS, NOUS, LES CHANCEUX!!! NOUS LISONS, ÉCOUTONS, GOÛTONS À LA VIE MAIS SANS VRAIMENT NOUS EN RENDRE COMPTE.
CHAQUE GESTE EST TELLEMENT MACHINAL QU ’ON S ’ARRÊTE RAREMENT POUR L ’APPRÉCIER
HOMMAGE à cette femme qui trouvait la vie belle malgré ses yeux presque sans lumière, la beauté de la nature, elle la voyait avec seulement cinq pour cent de vision dans un seul œil, l ’autre était mort depuis longtemps….cette femme courageuse était ma MÈRE
EXTRAIT DU TEXTE, FRANCINE G. GIGI Gigi-310@hotmail.com