Paul Gauguin 1848 – 1903 Première partie. Présenté par LORALIX

Le peintre français Paul Gauguin ne fut pas seulement peintre, mais aussi sculpteur, céramiste et graveur. Il naquit à Paris en Sa mère était Aline-Marie Chagal, fille de l’activiste politique Flore Trisan ( ) et du graveur André Chagal. Les parents de Gauguin décidèrent d’émigrer au Pérou en 1851, abandonnant la France de Louis Napoléon. Son père, Clovis Gauguin, journaliste libéral, mourut au cours du voyage. Au Pérou, les parents de la mère, riches et influents, offrirent au petit Paul un paradis tropical dont il allait avoir la nostalgie toute sa vie. Il avait six ans lorsque sa mère retourna en France avec lui. Gauguin abandonna le collège à 17 ans, se fit marin dans la marine marchande de 1865 à 1867, puis servit dans la marine française de 1868 à Lorsque sa mère mourut (à quarante-cinq ans) en 1868, Gustave Arosa se convertit en son protecteur légal. Grâce à lui, Gauguin entra dans une agence de la Bourse en Deux ans plus tard, il se maria avec Mette- Sophie Gad, une institutrice danoise qu’il connut par Arosa, et en 1874 naîtra le premier de ses cinq enfants.

C’est peu après son mariage que Gauguin se convertit en peintre amateur; c’est aussi Arosa qui l’introduisit dans le monde de la peinture et le poussa à assister à des cours du soir. Il exposa au Salon de 1876, et c’est à cette époque qu’il connut Pissarro. En 1879 il exposa avec les impressionnistes et contribua régulièrement aux quatre dernières expositions du groupe, réalisées entre 1880 et Jouissant d’une position économique relativement aisée, il commença à collectionner des toiles de Manet, Monet, Renoir et Degas. Mais ses peintres favoris étaient Cézanne et Pissarro. Les premières peintures de Gauguin présentent de fortes influences de ces deux peintres et aussi de Degas. En 1883, il renonça à son travail pour se consacrer exclusivement à la peinture. L’année suivante il alla à Rouen, et de là à Copenhague; mais il ne parvint pas à se faire des clients dans ces deux villes et, humilié par ses parents danois, il retourna à Paris en Eloigné de sa famille et étouffé par la misère et les dettes, malade et nostalgique du paradis tropical de son enfance, à partir de 1886, Gauguin vécut entre l’espoir et le désespoir.

Son odyssée le conduisit en Bretagne, en Provence, aux Indes occidentales et finalement en Océanie. Entre 1886 y 1891 il alla à Pont Aven et Le Pouldu (Bretagne), avec des parenthèses à Panama et à la Martinique en 1887, deux mois passés avec Van Gogh à Arles (octobre- décembre 1888) et de fréquents séjours à Paris. Ses oeuvres bretonnes continuent à refléter les leçons apprises de Pissarro et Cézanne. Mais sa nature infatigable et curieuse le conduit à chercher de nouveaux moyens d’expression picturale. Au cours de ces années il s’enthousiasme pour les gravures japonaises et l’art de Java et d’Indonésie qu’il vit lors de l’Exposition Internationale de Paris en Deux hollandais l’aidèrent économiquement, le commerçant Théo Van Gogh et l’artiste Meyer de Haan. Ses paysages, natures mortes et portraits n’ont aucun symbolisme délibéré. Son utilisation de la couleur est souvent arbitraire; ses lignes simplifiées et abruptes. Les mots “synthétisme” et “cloisonnisme” décrivent son art de cette époque. Plus tard ce serait postimpressionniste. Il partage avec les impressionnistes le goût pour les couleurs pures, mais bientôt, il développe son propres style. Il enferme les formes dans des contours obscurs, au lieu de petits coups de pinceaux, il utilise de grandes taches de couleurs surprenantes: rouges et oranges, bleues et vertes…faisant fi du volume et de la perspective. Les scènes qu’il peint suggèrent le symbolisme, mais restent assez hermétiques.

Quatre femmes bretonnes

Vision après le Sermon 1888

Nature Morte à l’Éventail

La famille Schuffnecker

Autoportrait avec Christ jaune