Meurt lentement celui qui ne voyage ni ne lit, celui qui n’écoute pas de musique, qui ne se trouve aucun charme.
Meurt lentement celui qui détruit son amour propre, celui qui ne se laisse pas aider.
Meurt lentement celui qui se transforme en esclave de l’habit, reprenant tous les jours les mêmes sentiers, celui qui ne change pas de routines, ne se risque pas à se vêtir d’une nouvelle couleur ou ne parle pas aux inconnus.
Meurt lentement celui qui évite une passion et son tourbillon d’émotions: celles qui rachètent l’éclat des yeux et les cœurs déchus.
Meurt lentement celui qui ne change pas sa vie quand il est insatisfait de son travail, ou de son amour, celui qui ne risque pas le sûr pour l’incertain pour aller au-delà d’un rêve, celui qui ne se permet pas, au moins une fois dans sa vie, de fuir les conseils sensés...
Vis aujourd’hui !
Risque aujourd’hui !
Fais aujourd’hui !
Ne te laisse pas mourir lentement ! N’OUBLIE PAS D’ÊTRE HEUREUX ! BONNE ANNÉE 2008 Texte traduit de Pablo Neruda