Le récit fantastique
Le mécanisme du fantastique L’ordre naturel du monde, contexte banal et réaliste Une rupture avec le monde normal: un événement, une perturbation se produit hors des lois de la logique Le doute subsiste chez le personnage et chez le lecteur: on hésite entre l’explication rationnelle et l’explication irrationnelle
Les personnages Ils sont hantés par des obsessions ou des forces mystérieuses (Maupassant, Le Horla, Balzac, Le chef d’oeuvre inconnu) ou bien ils sont les simples témoins d’un événement surnaturel (Balzac, La peau de chagrin) Ils ne sont pas sûrs de l’interprétation à l’irruption du surnaturel, folie ou réelle menace Ce sont souvent des artistes, des écrivains
Fantastique ≠ merveilleux Le surnaturel n’est pas attendu On peut expliquer l’étrangeté sans recours au surnaturel L’angoisse naît de l’incertitude de l’explication Le surnaturel est présent au départ Le surnaturel est la règle, il n’a pas besoin d’explication Le surnaturel ne génère pas forcément de l’angoisse mais souvent de l’émerveillement
Ses écrivains Honoré de Balzac: La peau de chagrin (1831), Le chef-d’ œuvre inconnu (1837) Théophile Gautier: La cafetière (1831) Prosper Mérimée: La Vénus d’Ille (1837) Guy de Maupassant: Le horla (1886), La main gauche (1889)