21 octobre 2014 La chronique du paparazzo
Sous la barre … … du Cheiron
Passant par Nice, Cagnes puis Vence, on franchit à 963 mètres le col du même nom, qui défraie régulièrement la chronique par ses phénomènes supposés mystérieux. Coursegoules se situe dans le Parc naturel régional des Préalpes d’Azur, dans l’arrière-pays grassois. Etabli à 1000 m d’altitude, le village de 450 habitants est abrité du nord par la longue barrière du Cheiron.
Hélas ! Aujourd’hui, pas d’extraterrestres, et les soucoupes vues à Coursegoules ne volent pas,
sauf peut-être pendant les scènes de ménage. Non ! Dans mon bistrot, les soucoupes violentes sont interdites !
Le programme du 3 B est du genre tranquille, avec peu de dénivelé et un très bon ensoleillement. Mais comme le trajet du 3 A est un peu plus ardu que d’habitude, nous sommes assez nombreux. Parking Pique-nique Trajet aller Trajet retour
Le démarrage est donc un peu laborieux,
alors que le 3 A nous devance, contemplant déjà les toits du village.
On monte d’abord pendant 1,3 kilomètre, jusqu’au lieu de la pause,
la chapelle Saint-Michel, édifiée au XVII e siècle à l’emplacement d’une villa gallo-romaine.
Elle est dotée d’une belle abside en cul de four, et abrite une stèle antérieure au VII e siècle.
Bernard, notre coach, qui a fait la reconnaissance sous une pluie battante, se réjouit de la météo très estivale.
La barre rocheuse de 20 kilomètres culmine avec le Mont Cheiron (1778 m) et le Jérusalem (1768 m), accessibles plus facilement sur leur face nord depuis la station de Gréolières-les-Neiges. Cheiron (1778 m) On repart, mais sans pousser jusqu’à Jérusalem ! Jérusalem (1768 m) CheironJérusalem Coursegoules
Pendant que les premiers groupes se rapprochent de la crête, vers 1500 m,
Ce sont des hallucinogènes ? certains musardent pour trouver leur pitance de midi.
Cipières Enfin, nous atteignons notre objectif, le collet de Gilibert, avec un beau panorama vers l’ouest. Vallée du Loup Saint-Pons
Tandis que le gros de la troupe s’arrête à « l’Auberge du Pré »,
quelques-uns vont au « Restaurant Panoramique » pour pouvoir mieux communier avec la nature.
Arrête, Marguerite ! Allez ! Va-t-en ! Garez vos salades ! Photos prises grâce à l’audace de France
Si tu manges de la Vache qui rit, je t’encorne ! Pas de souci, je déteste cette vacherie ! Photo France
Un petit câlin, Jacques ? BOF !!! Photo France
Voilà qui nous rappelle la biche du Col de Braus, laquelle avait eu le savoir-vivre de ne pas nous laisser de dessert. Photo 2009
C’est du chocolat au lait ?
Tout cela ne perturbe guère Solange, notre croqueuse de paysages.
13 h 15. Charlie s’apprête à recompter les 62 têtes de son cheptel, qui va rentrer au bercail.
Le panorama est maintenant vers le sud, du côté de Saint-Barnabé où nous avions visité au printemps les rochers ruiniformes du « Plateau des Idoles ».
A Coursegoules, nous avons le temps de faire quelques dénivelés dans ce village bien pentu, Le « Jardin des ruines »
avec ses fresques,
Les céramiques « De la bête à l’homme » ont été réalisées d’après les dessins d’élèves de Célestin Freinet ( ), instituteur hors du commun qui enseignait à Vence. et ses bas-reliefs.
Et pour finir, voici un coin de ciel bleu au travers du beau campanile provençal des Pénitents Blancs.
Réalisation La vue aérienne du titre provient de la brochure « Redécouvrez Menton » (Office du Tourisme 2013)