Lac d’Uzious et pic d’Anglas Jeudi 4 octobre 2012 Pic Sanctus 2142 m En « circuit » (13 km) avec retour par le col d’Uzious, les lac de Lavedan et d’Uzious et une des anciennes mines de fer Dénivelé cumulé 1160 m Roy Etzel - Feelings Diaporama automatique ou manuel Lac d’Uzious et pic d’Anglas
Alors que le soleil n’éclaire pas encore les pentes, plusieurs groupes de l’ALB nous précèdent dans la montée.
Progressivement, nous gagnons du terrain sur les deux derniers groupes…
…que nous dépassons….
...avant d’arriver aux lacs de Louesque.
Soum de Louesque et Pic de Louesque Un des groupes de l’ALB fait une pause au bord d’un des lacs de Louesque.
Le groupe « supérieur » de l’ALB dans l’ascension du Pic de Louesque.
Arrivée sur la crête sommitale du pic Sanctus
Au fond à droite, Gourette est sous les nuages.
Au sommet du Pic Sanctus
Au premier plan : Les Bécottes (2 373 m)
Vue sur l’Ossau sous un angle inhabituel
Vue sur le petit et le grand Gabizos
Descente du pic Sanctus…
…vers le col d’Uzious.
Lac du Lavedan et Lac d’Uzious
Géougue d’Arre Hourquette d’Arre Lac du Lavedan (2179 m)
Couleurs d’automne
Lac d’Uzious et pic d’Anglas
Cette conduite forcée est un des « vestiges » des anciennes mines.
Prêts pour la descente…
…le long d’une « conduite forcée »…
…qui arrive à l’entrée d’une des anciennes mines,
…où l’on peut encore voir une partie du matériel,
..et apercevoir Gourette sous les nuages, par une trouée dans la roche.
Les Mines d'Arre et d'Anglas étaient gérées par une société anonyme dont le siège se trouvait à Lyon et portait le nom de Société des Mines d'Arre, une des rares sociétés à avoir développé une activité minière régulière en vallée d'Ossau. 150 personnes y travaillaient durant 5 à 6 mois. Les mineurs venaient principalement d’Ariège, d’Espagne et d’Italie. Les Ossalois et les voisins du Lavedan travaillaient sur les câbles ou dans les ateliers. L'essentiel du minerai extrait se situait entre les lacs d'Anglas et celui de d’Uzious, et sur la montagne d'Arre . La difficulté principale de l'exploitation de ces filons provient du fait qu'ils se trouvent tous à plus de 2100 m d'altitude. Les conditions atmosphériques, à ce niveau, sont dures et la neige tombe très tôt en automne et demeure jusqu'au début de l'été. D'où une durée d'exploitation très réduite, 4 ou 5 mois au plus. Pour une meilleure rentabilité, la Société des Mines d'Arre et d'Anglas essaie l'hivernage des ouvriers pendant l'hiver 1882-1883. 27 hommes, bien approvisionnés continuèrent l'exploitation de la mine. Ils logeaient dans une grande cabane solide et très bien aménagée qui se trouvait près du chantier.
De grandes chutes de neige tombèrent au début de l'hiver et dans la nuit du 18 novembre 1882, une avalanche de neige et de roches s'abattit sur le bâtiment des ouvriers qui s'effondra... 16 mineurs furent tués, 4 furent blessés grièvement. Les quelques survivants purent, après maints efforts, descendre dans la vallée apporter la funeste nouvelle. Mais la neige garda jalousement les cadavres des mineurs jusqu'au printemps. Cette catastrophe ébranla sensiblement l'enthousiasme de la société et amena l'interruption de l'extraction sur la montagne d'Arre. Seule la partie rocheuse des Anglas fut exploitée (exploitation de sulfure de zinc). Le minerai extrait était acheminé par voie aérienne (câbles) jusqu'au plateau de Gourette où se trouvaient les ateliers d'enrichissement. Pour 10 heures de travail étaient descendues 40 tonnes de minerai. Le minerai était ensuite acheminé par charettes sur Laruns, puis expédié par chemin de fer sur Bayonne, avant d'être exporté.
Le torrent du Valentin
Cabane de Coste de Goua Cabane de Coste de Goua