Entretien avec Dieu
Ce soir, je me suis couchée avec un bon nombre de questions. Il y en avait une qui me revenait constamment et dont je n’arrivais pas à trouver la réponse. Alors, je me suis adressée tout bonnement à Lui.
Je Lui disais: Il y a tellement de merveilles sur cette terre, l’air que je respire, l’’eau que je bois, le vent qui me caresse, les oiseaux si joyeux. Et le soleil qui se lève alors que la lune tire gentiment sa révérence.
Je réfléchis à toutes ces merveilles, cette adorable montagne, cette forêt si dense, et cette eau si calme et je me dis en moi-même: Quel miracle, quelle pureté et quelle odeur enivrante.
Rien ne semble les ébranler. Elles n’ont même pas le goût de se sauver, de se cacher loin des bruits de cette civilisation supposément évoluée. Elles ont simplement à être.
Même l’arbre laisse tomber ses feuilles, sans la moindre contradiction, sans savoir s’il va les revoir un jour. Il les laissent tomber où bon leur semble formant autour de lui un énorme tapis coloré; d’autres se perdent dans la nature.
Et quand vient le soir, tout reprend son calme. On peut même entendre les bruits somptueux de la nature, une vraie symphonie dans toute sa douceur.
Je Lui demande comment se fait-il que nous, les êtres humains, soyons aussi centrés sur nous-mêmes, sur nos possessions, l’orgueil, la méchanceté, les guerres de toutes sortes. Qu’est ce que la nature possède tant que l ’humain veut tant posséder.?
Alors Dieu m’arrêta soudainement et me dit: vois-tu, la montagne ne se préoccupe pas de son bien-être, de sa beauté ou de ce qu’elle possède et elle se reflète tout autour, créant ainsi ce merveilleux décor.
Tant qu’aux arbres, ils grandissent l’un à côté de l’autre sans se préoccuper de qui est le plus grand ou le plus fort. Ils s’ajustent l’un à l’autre, et dans un élan d’abandon, ils nous offrent leurs plus belles couleurs.
Vois-tu ce beau paysage, tout est complet en soi. Si tu t’y arrêtes pour un moment, je te promets que tu Me trouveras et même plus. Je t’apporterai une paix intérieure que rien en ce monde ne peut acheter.
Le soleil lui, c’est le reflet de mon amour et de ma chaleur que je te démontre. Que tu sois petit ou grand, je serai toujours là pour toi. Et ne te laisse pas influencer par ces quelques nuages; je suis là même si tu ne me vois pas. Le soleil n’est qu’un rayon de ce que Je Suis.
Et si parfois ta mère la terre se fâche par toutes ces catastrophes qui se passent sur ta belle planète bleue, c’est que parfois, elle en a assez. Ne lui en veut pas, elle a mal de tout ce qui se passe. Et comme une bonne maman, elle se dit qu’ils vont comprendre un jour.
J’espère qu’un jour je comprendrai avant qu’il ne soit trop tard. Que cette belle nature qui m’entoure est Son cadeau gratuit. Que quoi qu’il arrive, elle s’offre à moi, toujours présente à m’entendre, à me guérir, à m’aimer comme je suis sans jamais demander en retour.