Par Nanou et Stan -Progression manuelle

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A lire du début à la fin pour comprendre l'humour de cette lettre!
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Transcription de la présentation:

Par Nanou et Stan -Progression manuelle Alfred de Musset à George Sand Du romantisme en toutes lettres ! Debussy-Clair de lune Par Nanou et Stan -Progression manuelle

George Sand et Alfred de Musset, éminents auteurs romantiques du XIXème siècle, se sont fréquentés pendant plus de deux ans. Une relation intense et tumultueuse, qui a vu naître l'une des correspondances les plus connues de la littérature française. Au sein de ces lettres innombrables se glissent certains échanges cachés, pour le mois salaces. Planet.fr vous propose d'en découvrir, ou d'en redécouvrir, les extraits les plus notoires. Avec force talent, George Sand (1804-1876) a marqué d’un verbe novateur et varié le patrimoine littéraire français. Planète insondable où se marient romances, méditations, voyages et tout autant de drames, son histoire, à jamais pérenne, continue de fasciner. Faite d’une œuvre aussi immense que diverse, son héritage littéraire fait de l’auteure romantique l’une des plumes les plus influentes du XIXème siècle, notamment pour son autobiographie – "Histoire de ma vie", 1855 – et ses innombrables échanges épistolaires. Le correspondant majeur de la baronne n’est d’ailleurs autre qu’Alfred de Musset, avec qui celle-ci entretenu une relation de deux ans, de 1833 à 1835. Tour à tour, chacun nourrissait l’autre de ses vers les plus enflammés, s’aventurant même au plaisir secret des messages cryptés. De stratagèmes ingénieux en acrostiches légères, les deux amants dissimulaient ainsi leurs pulsions aux yeux du lecteur non averti. Nous vous proposons de découvrir, en détails, cette correspondance enflammée. C’est en juin 1833 qu’Amantine Aurore Lucile Dupin, plus connue sous le nom de George Sand, rencontra Alfred de Musset. À l’issue d’une courte cour, ceux-ci entament, en août de la même année, une relation dont le tumulte fut à l’image de l’intensité. Entre séparations, éloignements et retrouvailles, ceux-ci nourrissaient leur histoire de lettre innombrables, pour beaucoup comportant des avances plus ou moins dissimulées.

Te voilà revenu, dans mes nuits étoilées, bel ange aux yeux d’azur, A de Musset à George Sand Te voilà revenu, dans mes nuits étoilées, bel ange aux yeux d’azur, aux paupières voilées, Amour, mon bien suprême, et que j’avais perdu ! J’ai cru, pendant trois ans, te vaincre et te maudire, et toi, les yeux en pleurs, avec ton doux sourire, au chevet de mon lit, te voilà revenu. Eh bien, deux mots de toi m’ont fait le roi du monde, mets la main sur mon cœur, sa blessure est profonde ; Élargis-la, bel ange, et qu’il en soit brisé ! Jamais amant aimé, mourant sur sa maîtresse, n’a sur des yeux plus noirs bu la céleste ivresse, nul sur un plus beau front ne t’a jamais baisé ! (Alfred de Musset)

Telle de l’Angélus, la cloche matinale Fait dans les carrefours hurler les chiens errants, Tel ton luth chaste et pur, trempé dans l’eau lustrale, Ô George, a fait pousser de hideux aboiements, Mais quand les vents sifflaient sur ta muse au front pâle, Tu n’as pu renouer tes longs cheveux flottants ; Tu savais que Phébé, l’Étoile virginale Qui soulève les mers, fait baver les serpents. Tu n’as pas répondu, même par un sourire, À ceux qui s’épuisaient en tourments inconnus, Pour mettre un peu de fange autour de tes pieds nus. Comme Desdémona, t’inclinant sur ta lyre, Quand l’orage a passé tu n’as pas écouté, Et tes grands yeux rêveurs ne s’en sont pas douté. (A de Musset)

Puisque votre moulin tourne avec tous les vents, Allez, braves humains, où le vent vous entraîne ; Jouez, en bons bouffons, la comédie humaine ; Je vous ai trop connus pour être de vos gens. Ne croyez pourtant pas qu’en quittant votre scène, Je garde contre vous ni colère ni haine, Vous qui m’avez fait vieux peut-être avant le temps ; Peu d’entre vous sont bons, moins encore sont méchants. Et nous, vivons à l’ombre, ô ma belle maîtresse ! Faisons-nous des amours qui n’aient pas de vieillesse ; Que l’on dise de nous, quand nous mourrons tous deux : Ils n’ont jamais connu la crainte ni l’envie ; Voilà le sentier vert où, durant cette vie, En se parlant tout bas, ils souriaient entre eux.

Il faudra bien t’y faire à cette solitude, Pauvre cœur insensé, tout prêt à se rouvrir, Qui sait si mal aimer et sait si bien souffrir. Il faudra bien t’y faire ; et sois sûr que l’étude, La veille et le travail ne pourront te guérir. Tu vas, pendant longtemps, faire un métier bien rude, Toi, pauvre enfant gâté, qui n’as pas l’habitude D’attendre vainement et sans rien voir venir. Et pourtant, ô mon cœur, quand tu l’auras perdue, Si tu vas quelque part attendre sa venue, Sur la plage déserte en vain tu l’attendras. Car c’est toi qu’elle fuit de contrée en contrée, Cherchant sur cette terre une tombe ignorée, Dans quelque triste lieu qu’on ne te dira pas. (A de Musset)

Toi qui me l’as appris, tu ne t’en souviens plus De tout ce que mon cœur renfermait de tendresse, Quand, dans nuit profonde, ô ma belle maîtresse, Je venais en pleurant tomber dans tes bras nus ! La mémoire en est morte, un jour te l’a ravie Et cet amour si doux, qui faisait sur la vie Glisser dans un baiser nos deux cœurs confondus, Toi qui me l’as appris, tu ne t’en souviens plus. A de Musset

Porte ta vie ailleurs, ô toi qui fus ma vie ; Verse ailleurs ce trésor que j’avais pour tout bien. Va chercher d’autres lieux, toi qui fus ma patrie, Va fleurir, ô soleil, ô ma belle chérie, Fais riche un autre amour et souviens-toi du mien. Laisse mon souvenir te suivre loin de France ; Qu’il parte sur ton cœur, pauvre bouquet fané, Lorsque tu l’as cueilli, j’ai connu l’Espérance, Je croyais au bonheur, et toute ma souffrance Est de l’avoir perdu sans te l’avoir donné. (A de Musset)

Lettre de George Sand à Alfred de Musset C'est la lettre adressée à Alfred de Musset. C'est du grand art! ◾ Si vous la lisez normalement, vous verrez une très belle lettre d'amour. ◾ En revanche, si vous lisez juste une ligne sur deux, vous serez étonné de votre lecture! On a longtemps attribué à George Sand la lettre qui suit, destinée à Alfred de Musset. Cependant, il s'est rapidement avéré qu'il s'agissait d'un canular qui remonte au dernier quart du XIXè siècle . Cela dit, les textes en eux-mêmes n'en restent pas moins de qualité et méritent tout de même le coup d'œil. Je suis très émue de vous dire que j'ai bien compris l'autre soir que vous aviez toujours une envie folle de me faire danser. Je garde le souvenir de votre baiser et je voudrais bien que ce soit là une preuve que je puisse être aimée par vous. Je suis prête à vous montrer mon affection toute désintéressée et sans cal- cul, et si vous voulez me voir aussi vous dévoiler sans artifice mon âme toute nue, venez me faire une visite. Nous causerons en amis, franchement. Je vous prouverai que je suis la femme sincère, capable de vous offrir l'affection la plus profonde comme la plus étroite en amitié, en un mot la meilleure preuve dont vous puissiez rêver, puisque votre âme est libre. Pensez que la solitude où j'ha- bite est bien longue, bien dure et souvent difficile. Ainsi en y songeant j'ai l'âme grosse. Accourrez donc vite et venez me la faire oublier par l'amour où je veux me mettre.

La réponse de A de Musset (Ici en gras) Quand je mets à vos pieds un éternel hommage Voulez-vous qu'un instant je change de visage ? Vous avez capturé les sentiments d'un cœur Que pour vous adorer forma le Créateur. Je vous chéris, amour, et ma plume en délire Couche sur le papier ce que je n'ose dire. Avec soin, de mes vers lisez les premiers mots Vous saurez quel remède apporter à mes maux. Nanou et Stan le 08/02/2015