Claude Morin Né en Lorraine en 1946. Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Strasbourg et Beaux-Arts de Lausanne. Médaille d'Or de la Ville de New York. Réalise sa première sculpture pour le président Georges Pompidou. Ses oeuvres sont présentes dans de nombreuses collections privées en France et à l'Étranger. "Il y a du Faust chez cet homme qui, par un art maîtrisé à la perfection, en appelle à l'éternelle fraîcheur du sentiment". Alain COUDERT
A la suite des images la masse de la lumière roule vers d’autres rêves
Des angles doux comme des ailes
Une femme chaque nuit Voyage en grand secret
Les fruits du jour couvés par la terre Une femme une seule ne dort pas Les fenêtres sont couchées
Villages de la lassitude Où les filles ont les bras nus Comme des jets d’eau La jeunesse grandit en elles E t rit sur la pointe des pieds
Je t’appellerai Visuelle Et multiplierai ton image
Plume d’eau claire pluie fragile Fraîcheur volée de caresses Amour qui voile ce que j’aime.
Fantôme enfant de ta simplicité Dompteur puéril sommeil charnel Fantôme de ta nudité Fantôme enfant de ta simplicité Dompteur puéril sommeil charnel De libertés imaginaires
Villages de la lassitude Où tous les êtres sont pareils
Un champ de reflets joint les larmes Ferme les yeux Tout est comblé.
Olivia Morin , fille de Claude MORIN peintre-sculpteur, elle est née à Phalsbourg en Lorraine le 2 septembre 1970. Cours de sculpture à l'Atelier Nicolas Poussin à Paris. Premières oeuvres (sculptures - sanguines) exposées à Artexpo New York en mars 2001.
Le corps et les honneurs profanes Incroyable conspiration Des découvertes et des surprises
La solitude est fraîche à ta gorge immobile Que risques- tu, l’amour fait rire la douleur
Dans les tourments infirmes dans les rides des rires Je ne cherche plus mon semblable Tous les refus du monde ont dit leur dernier mot
Je suis seule je suis seule toute seule Je n’ai jamais changé.
Où la foudre montre ses seins Une fenêtre enflammée Où la foudre montre ses seins Qui gardera toujours et son regard et son sourire.
Dans l’étendue de tes yeux Une dernière caresse Destinée à nous séparer
Nous inventons le temps Nous passons notre vie A renverser les heures Nous inventons le temps
Je t’aime et je dors avec toi Écoute-moi
On nous croit immobiles Tant nous sommes secrètes Pas un geste apparent On nous croit immobiles Tant nous sommes secrètes
Géraldine Morin Née le 10 février 1976 en Lorraine. Arts Plastiques à Strasbourg et académie Charpentier à Paris. Sculptures en plâtre et plus récemment en bronze. Nombreuses expositions Belgique (Linéart), Barcelone (Euroart), Miami et New York (Artexpo), Saint-Tropez.... Témoignage éclatant de jeunesse, à la fois sculpture et peinture, ces bustes sont un joli pied de nez à la grisaille quotidienne. Thierry Sznytka
Je suis livrée à la réalité d’un miroir Qui ne reflète pas mon apparence
La nuit tes yeux se perdent Pour joindre l’éveil au désir Entre deux miroirs La nuit tes yeux se perdent Pour joindre l’éveil au désir
Avec tous leurs défauts Tous leurs mérites Des femmes
De tendresse d’audace et de mille caprices. . Dans des miroirs câlins Où leur voix le matin se déchire comme un linge
Aux limites de nos forces Tu revêts une armure plus dangereuse qu’une arme
Viens boire un baiser par ici Cède au feu qui te désespère Tu n’es pas de celles Dont on invente les désirs.
Les sculptures et reproductions Ont été empruntées à un site absolument magnifique http://www.artactif.com/francais/expoa.htm Textes réalisés avec des extraits de poèmes de Paul Eluard Tirées de « La vie immédiate » « La Rose publique » « Les yeux fertiles » Remerciements à Ana d’avoir patienté tout le temps qu’il m’a fallu pour faire ce diapo!