AVEC MARIJO
SUR LES TRACES DE
Le départ se fait du Parking central, remontant vers la droite puis à gauche en suivant la partie supérieure, permettant de faire le tour du Yaoumé et revenir prendre un petit sentier que l’on ne distingue pas, après avoir longé le Garlaban, pour rejoindre le chemin du départ.
N’est-ce pas magique de pouvoir retrouver le grand écrivain Marcel Pagnol, de marcher dans ces sentiers qu’il a aimés au point d’en immortaliser les principaux sites et dont les films permettent d’en retrouver les images ? Après avoir longé le mas de Massacan qui a été tellement transformé et que l’on ne distingue qu’à peine, nous allons commencer au Puits de Raimu. Ce n’est plus celui de La Fille du Puisatier car il a été en partie comblé mais celui-ci a été reconstruit au même emplacement. Rien n’empêche donc de s’asseoir sur la margelle et d’imaginer, Raimu et Fernandel, attendant leur maître, Marcel Pagnol…
Nous traversons une petite forêt de pins et atteignons le vallon de Marcelin, au pied des Barres du Saint-Esprit. Nous découvrons les ruines d’une maison, celles de la Ferme d’Angèle, qui servit pour le tournage du film. Hélas, de cette grosse ferme transformée et agrandie par le maçon, ami d’enfance, Marcel Brouquier, il ne reste que quelques pans de murs…
Ce qu’il reste dont le four et un bassin en arrière…
Nous ne monterons pas au sommet des Barres d’où l’on pourrait contempler les reflets argentés de la Grande Bleue mais nous pouvons apercevoir l’une des constructions, réalisées par l’ami maçon, qui formaient dans les années 30, le village d’Aubignane…
C’est ce qui reste de la porte du village…
Poursuivant notre périple, nous allons parcourir le chemin des Italiens, imaginant les difficultés de Manon, heureusement d’une grande souplesse, pour y traîner l’eau de la source qui se trouvait en bas…
Bien des embûches sur ce chemin!
Nous continuons en montant à travers les éboulis du vallon de Passe-Temps puis celui de Precatori. Nous avons entrevu sur la gauche le lieu où se cache, sous une barre rocheuse, la grotte du Plantier dite de Manon, la fille du bossu Jean de Florette, qui y vivait vers 1952, dans le film Manon des Sources… Au vallon du Passe-Temps, il faut aussi évoquer le Château de ma mère et la Gloire de mon père!
A l’assaut du Col d’Aubignane…
Un petit arrêt pour « zoomer » un poste à feu. Là, des arbres dénudés peuvent servir de refuge, en cas d’incendie, aux grives et aux bartavelles nombreuses dans les vallons…
Et de loin, en le « zoomant » lui aussi pour en distinguer la croix, nous pouvons observer le fameux Garlaban, cette montagne de forme si bizarre, qui domine Aubagne de ses 715 m, peu impressionné par le mistral qui souffle plus fort encore là-haut…
Comment ne pas ressentir un peu de l’amour de Marcel Pagnol pour ces merveilleux paysages ?
La grotte Marcel Pagnol ou du Grosibou est une large faille qui, sous le Taoumé, permet, à condition d’être très mince, de passer en deux minutes, du vallon de Passe-Temps à celui des Escaouprés. Mais c’est aussi dans cette grotte que le petit Marcel de la Gloire de mon père et son ami Lili, réfugiés là lors d’un gros orage, furent terrorisés en découvrant deux yeux jaunes qui les fixaient, ceux d’un grand-duc, persuadés qu’ils risquaient de perdre la vue s’ils étaient attaqués…
De nouveau la descente…
Nous arrivons de là-haut…
Et nous n’échappons pas à une forte averse…
Puisse ce diaporama vous avoir aidés à mieux connaître cet homme merveilleux qu’était Marcel Pagnol « le cinéaste, l’inégalable auteur dramatique, certainement un de nos créateurs le plus doué du vingtième siècle » ( Philippe Biret)
Musique : Du film de Claude Berri, dirigée et composée par Jean-Claude Petit, L’Amour de Manon Bibliographie : A la rencontre de Marcel Pagnol, Philippe Biret Photos, conception et réalisation : Marie-Josèphe Farizy-Chaussé Mars 2007
AU REVOIR