Théorèmes généraux d’électrocinétique

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Transcription de la présentation:

Théorèmes généraux d’électrocinétique Centre Régional du Métier, Education et de Formation-Fès Théorèmes généraux d’électrocinétique Réalisé par : KHARCHACHI Adil HAJJI-MOUNIR Mohammed DAHBI Nabil JAAOUANE Mohamed Année de Formation : 2014/2015

PLAN Lois de Kirchhoff Théorème de Thévenin Théorème de Norton Théorème de Superposition Théorème de Millman

Lois de Kirchhoff Le physicien allemand Gustav Kirchhoff a établi en 1845 deux lois qui fondent tous les calculs sur les circuits électriques.

Définitions: Nœud: Un nœud est le point de jonction entre au moins trois fils de connexion Branche: Une branche est un ensemble de dipôles montés en série entre deux nœuds

Maille: Une maille est un ensemble de branches formant un circuit fermé. On choisit une orientation sur chaque maille. Exemple de maille orientée Réseau: Un réseau, ou circuit, est un ensemble de composants reliés par des fils de connexion qui peut être analysé en terme de nœuds, branches et mailles.

Règles d’association 𝑅 é𝑞 = 𝑅 𝑖 𝐺 é𝑞 = 𝐺 𝑖 Association en série: Larésistance équivalente est égale à la somme des résistances: 𝑅 é𝑞 = 𝑅 𝑖 Association en parallèle: La conductance équivalente est à la somme des conductances: 𝐺 é𝑞 = 𝐺 𝑖

Transformation (triangle  étoile) Transfigurations de Kennely Transformation (triangle  étoile) RB B RA RC A C ra rc rb A C B

Transfigurations de Kennely Transformation (étoile  triangle) ra rc rb A C B RB B RA RC A C

i1+i5=i2+i3+i4+i6 i1 i2 i3 i4 i5 i6 Première loi de Kirchhoff: La loi des nœuds: C’est une conséquence de la conservation de la charge électrique. La somme des courants qui arrivent à un nœud est égale à la somme des courants qui en repartant. i1 i2 i3 i4 i5 i6 i1+i5=i2+i3+i4+i6 Exemple:

𝑼 𝑨𝑩 + 𝑼 𝑩𝑪 + 𝑼 𝑪𝑫 + 𝑼 𝑫𝑬 + 𝑼 𝑬𝑨 =0 Deuxième loi de kirchhoff: La loi des mailles: La somme des tensions aux bornes des différentes branches d’une maille parcourue dans un sens est nulle. UAB=VA-VB UBC=VB-VC A B C D E UCD UDE UEA 𝑼 𝑨𝑩 + 𝑼 𝑩𝑪 + 𝑼 𝑪𝑫 + 𝑼 𝑫𝑬 + 𝑼 𝑬𝑨 =0

En général on ne peut pas savoir à priori quel sera le sens des courants et des tensions donc on choisit un sens positif arbitraire à partir duquel les courants et tensions sont comptés algébriquement. I sera compté positivement si le sens de I est le sens positif choisi ou négativement si le sens de I est l’opposé du sens positif choisi. Bien entendu, une fois qu’on a choisi le sens du courant dans une branche, le sens de la tension est fixé.

Exemple: Le réseau ci-contre comprend un générateur G de f.e.m E=120V et de résistance interne r=2 , un moteur de f.e.m. e =100V et de résistance =10 , ainsi qu’une résistance R=38 . Calculer IG, IM et IR, ainsi que la tension U =VA – VB . E e r R  A B Deux Nœuds Trois mailles Trois branches 3 courants à calculer donc il faut écrire 3 équations Moteur M de f.c.e.m. e=100V Générateur G de f.e.m E=120V

Mise en équation Une équation de nœud: nœud A: IG – IR – IM = 0 Deux équations de maille: Maille 1 [AGBRA]: R.IR + r.IG – E = 0 Maille 2 [ARBMA]: – R.IR + e + .IM = 0 E e r R  A B IG IM r.IG R.IR G M IR 2 1 .IM

Résolution du système d ’équations U ( pour chaque branche) U=E-r.IG=R.IR=e+.IM U=111,76 V

𝐈= 𝐟.𝐞.𝐦 − 𝐟.𝐜.𝐞.𝐦 𝐑 Loi de Pouillet: But de la loi de Pouillet : calculer l’intensité de courant dans un circuit fermé. La loi de Pouillet c’est la loi d’Ohm appliquée à un circuit fermé sans dérivation: 𝐈= 𝐟.𝐞.𝐦 − 𝐟.𝐜.𝐞.𝐦 𝐑

Résistances en série et circuit diviseur de tension: UAC = R1 . IAB UCB = R2 . IAB UAB = UAC+UCB Les tensions s’ajoutent algébriquement UAC IAB R1 A B R2 C UCB UAB UAB = (R1 + R2 ). IAB donc Réq = R1 + R2 Les résistances en série s’ajoutent  

Les courants s’ajoutent algébriquement Résistances en parallèle et circuit diviseur d’intensité: IAB A B R1 R2 UAB I1 I2 UAB = R1 . I1 UAB = R2 . I2 Les courants s’ajoutent algébriquement UAB = R éq . IAB Pour les résistances en parallèles ce sont les inverses des résistances qui s’ajoutent:    

2- Théorème de Thévenin Publié en 1883 par l'ingénieur français Léon Charles Thévenin Tout circuit linéaire peut être modélise par une source de tension en série avec une résistance.

e  Récepteur A B Une partie du circuit entre les bornes A et B est considérée comme un générateur, qui peut être modélisé par une f.e.m. équivalente ETh. Et sa résistance interne équivalente RTh. Le théorème de Thévenin nous indique comment calculer ETh et RTh Tout le reste du circuit e  A ETh RTh B

ETh e  Récepteur E r R Générateur A B 1-Calcul de la f.e.m. du générateur équivalent de Thévenin On ne garde que la partie du circuit considérée comme générateur. VA-VB =ETh. Exemple de calcul: I 2-Calcul de la résistance interne du générateur équivalent de Thévenin: On supprime la (ou les) f.e.m. et on calcule la résistance vue entre les bornes A et B: Dans cet exemple on obtient: E r R A B

Exemple de calcul: e=100V =10 E=120V r =2 R=38 A B Une seule boucle: +ETh-RTh.IM - .IM - e = 0 qui s'écrit aussi ETh - e = IM.(RTh + ) IM = (114-100)/(1,9+10) IM = 14 11,9 = 1,176 A e  A ETh RTh.IM B IM .IM

Théorème de Norton Le théorème a été publié en 1926 par l'ingénieur des laboratoires Bell, Edward Lawry Norton Tout circuit linéaire peut être modélise par une source de courant en parallèle avec une résistance.

Les conditions étant les mêmes que pour l’application du théorème de Thévenin, mais cette fois la partie du circuit considérée comme le générateur est modélisée par une source de courant en parallèle avec sa résistance interne RN. Norton ETh RTh I A B U IN RN Thévenin  RN= RTh

 I2 I2 I e  E r R A B IR I1 RN loi des nœuds: IN=IR+I2 (1) loi de maille : e+ I2-RNIR=0 (2) D’aprés l’équation (2): IR= (3) On remplace IR dans (1) :  e I2 + RN RN RN IN - e I2 = RN + 

La résistance interne RNs'obtient de la même façon que celle du théorème de Thevenin (RN = RTh),  E r R A B U La résistance de norton : RN=RTh= r × R r + R

Le courant de Norton IN est obtenu par calcul ou par une mesure après avoir court-circuité les bornes A et B, e  E r R A B IN Le courant de norton IN: E= r IN IN = E × r

Théorème de superposition Dans un réseau linéaire alimenté par plusieurs sources indépendantes, le courant circulant dans une branche est la somme algébrique des courants produits par les différentes sources agissant séparément.

Théorème de superposition. Soit un circuit linéaire comportant plusieurs sources autonomes de tension et de courant. Le courant dans une branche (ou la tension aux bornes d'une branche) est égal à la somme algébrique des courants (ou des tensions) produits séparément par chaque source autonome, toutes les autres sources autonomes étant éteintes. = + r R  Définition: Un générateur de courant ou de tension est dit "source autonome" si sa f.e.m. ou son courant électromoteur sont indépendants des autres grandeurs du circuit. Dans le cas contraire, la source est dite liée.

= + Calculer les courants: E = 12 V ; e = 100 V ; r =2 ; R = 38 ;  = 10 r R  I1 I2 I3 E e = + r R  I'1 I'2 I'3 I''3 I''1 I''2 E e I1= I'1- I"1 = 4,12 A I2= I'2+ I"2 = 2,94 A I3= I'3- I"3 = 1,18 A R// R//r

Théorème de Millman

V1 V0 V2 V3 i1 i2 i3 R1 R2 R3 Analyse du circuit V1-V0=R1.i1 V2-V0=R2.i2 V3-V0=R3.i3 i1+i2+i3=0 U=RI pour chaque branche i1=(V1-V0)/R1 i2=(V2-V0)/R2 i3=(V3-V0)/R3 la somme des courants = 0 on regroupe les V0

Utile pour calculer un réseau électrique constitué de plusieurs branches en parallèle. Rn U La conductance Gi est l’inverse de la résistance Ri

UAB = 111,76 V A r =2 =10 R=38 e=100V E=120V B Ensuite on calcule facilement les courants dans chaque branche. Par exemple IR = 111,76  38 = 2,941 A