Samedi Saint Est-il une douleur comparable à la mienne ?
Traduction du chant de ce diaporama Est-il une douleur comparable O vos omnes Ô vous tous qui passez par le chemin, arrêtez-vous et voyez ! Est-il une douleur comparable à la mienne ? V. Peuples de l’univers, regardez avec attention, et voyez ma douleur. Ecce quomodo Voici comment meurt le juste, sans que personne ne s’émeuve. Les hommes justes sont enlevés et nul n’y prend garde. Face à l’iniquité, le juste a été enlevé. Mais son souvenir est gardé dans la paix. V. Comme un agneau devant celui qui le tond, il a gardé le silence et il n’a pas ouvert la bouche. Il a été enlevé au milieu des tourments et de l’injustice. Est-il une douleur comparable à la mienne ?
Est-il une douleur comparable à la mienne ? Approchons de ce tombeau, et vénérons à notre tour la froide dépouille du Fils de Dieu. Nous comprenons maintenant les effets du péchés. « C’est par le péché que la mort est entrée dans le monde et qu’elle a passé dans tous les hommes. » Jésus, « qui n’a point connu le péché », a cependant permis à la mort d’étendre jusqu’à lui son empire, afin d’en diminuer pour nous les horreurs. 2e encadré: « dans le monde » en noir, mais mettre « et » en jaune comme la suite Adorons dans toute notre reconnaissance ce dernier anéantissement du Fils de Dieu. Est-il une douleur comparable à la mienne ?
Notre pasteur, source d'eau vive, s'en est allé. Est-il une douleur comparable à la mienne ?
Visitons humblement la Mère des douleurs. Descendons maintenant dans Jérusalem. Visitons humblement la Mère des douleurs. La nuit aussi a passé sur son cœur affligé ; et les scènes lamentables de la journée n’ont cessé d’assiéger sa mémoire. Le fils de sa tendresse a été foulé sous les pieds des hommes, elle a vu couler son sang par torrent ; et maintenant il est dans le tombeau, comme le dernier des mortels ! Les autres femmes chères à Jésus, elles qui ont bravé les Juifs et les soldats pour l’assister jusqu’à la fin, entourent avec discrétion l’inconsolable Mère. Sublime journée du Samedi saint qui, au milieu de toutes ses tristesses, vient encore ajouter aux grandeurs de Marie ! La sainte Église en garde à jamais le souvenir ; et c’est pour cela que, désirant consacrer à sa grande Reine un jour spécial chaque semaine, elle lui a dédié pour toujours le samedi. Est-il une douleur comparable à la mienne ?
Debout, la Mère des douleurs, Stabat Mater Debout, la Mère des douleurs, près de la Croix... Est-il une douleur comparable à la mienne ?
Est-il une douleur comparable à la mienne ? Debout, la Mère des douleurs, près de la Croix, était en pleurs, quand son fils pendait au bois. Son âme, en proie aux gémissements et à la désolation, fut alors transpercée d’un glaive. Oh ! qu’elle fut triste et affligée, cette Mère bénie d’un fils unique ! Elle gémissait et soupirait, cette tendre Mère, à la vue des angoisses de ce fils incomparable. Est-il une douleur comparable à la mienne ?
Est-il une douleur comparable à la mienne ? Qui pourrait retenir ses larmes, en voyant la Mère de Jésus en proie à cet excès de douleurs ? Qui pourrait contempler, sans une tristesse profonde, cette Mère du Sauveur souffrant avec son fils ? Elle avait sous les yeux Jésus livré aux tourments, déchiré de coups de fouets pour les péchés de ses frères. Elle voyait ce tendre fils mourant, et sans consolation, jusqu’au dernier soupir. Est-il une douleur comparable à la mienne ? Ô Mère, ô source d’amour, fais que je sente ta douleur, que je pleure avec toi.
Est-il une douleur comparable à la mienne ? Fais que mon cœur aime avec ardeur Jésus mon Dieu, et ne songe qu’à lui plaire. Mère sainte, imprime profondément dans mon cœur les plaies de Jésus crucifié. Donne-moi part aux douleurs que ton fils a daigné endurer pour moi. Fais que je pleure de compassion avec toi, que je compatisse à ton Crucifié, tous les jours de ma vie. Mon désir est de demeurer avec toi près de la Croix, et de m’associer pour toujours à ton deuil. Est-il une douleur comparable à la mienne ? Vierge, la plus noble des vierges, laisse-moi pleurer avec toi.
Est-il une douleur comparable à la mienne ? Que je porte en moi la mort de Jésus ; que je partage sa Passion ; que je garde le souvenir des plaies qu’il a souffertes. Fais que ces blessures soient miennes ; que je sois enivré de la Croix et du Sang de ton fils Jésus. Est-il une douleur comparable à la mienne ?
Ô Mère, source de tendresse ! Est-il une douleur comparable à la mienne ?
Mes yeux sont consumés de larmes. Toutes mes entrailles en sont remuées. Est-il une douleur comparable à la mienne ?
Est-il une douleur comparable à la mienne ? Oh ! comme ta tête inclinée, ô Jésus, respire d’amour sur la Croix, ainsi que tes mains tendues, ton côté ouvert ! Fils de Dieu venu racheter ceux qui étaient perdus, ne condamne pas ceux que tu as rachetés. Est-il une douleur comparable à la mienne ?
Ô bon Jésus, écoute les gémissements de ceux qui crient vers toi ! Est-il une douleur comparable à la mienne ?
Ne tiens pas compte de la mesure de leurs péchés : c'est ton Coeur blessé que nous prions , ô Dieu de miséricorde ! Est-il une douleur comparable à la mienne ? Ange à la couronne d’épines
Est-il une douleur comparable à la mienne ? Ô Mère, tu étais là, assistant au supplice, en proie à la douleur et abreuvée d’amertume, mais le cœur ferme et sans défaillance, alors que ton fils, du haut de la Croix, poussait un grand cri. Ton fils suspendu devant toi à la Croix, le corps déchiré par la flagellation ; ton fils percé par de larges blessures… Est-il une douleur comparable à la mienne ? Ange à la lance
Est-il une douleur comparable à la mienne ? Hélas ! Les crachats, les soufflets, les coups, les blessures, les clous, le fiel, l’éponge, la lance, la soif, les épines, le sang répandu, que toutes ces choses ont diversement et cruellement oppressé ton tendre cœur ! Est-il une douleur comparable à la mienne ? Ange du Calvaire
Ange qui brandit les clous Cependant, plus généreuse que tous les martyrs, la Vierge se tient debout, par un prodige inouï. Ô Mère, parmi tant de douleurs qui te crucifient, tu meurs sans mourir. Est-il une douleur comparable à la mienne ? Ange qui brandit les clous et tient le manteau
Est-il une douleur comparable à la mienne ? Gloire, louange, honneur, à la Trinité toute- puissante, à qui je demande avec humilité, par d’instantes prières, d’imiter la force d’âme de la Vierge, par mon courage dans l’adversité. Amen. Est-il une douleur comparable à la mienne ? Ange à la colonne
Est-il une douleur comparable à la mienne ? Aujourd'hui, grand silence sur la terre ; grand silence et ensuite solitude ; grand silence parce que le Roi sommeille. La terre a tremblé et elle s’est apaisée, parce que Dieu s’est endormi dans la chair et il a réveillé ceux qui dorment depuis les origines. Est-il une douleur comparable à la mienne ?
pour le grand et saint Samedi Homélie ancienne pour le grand et saint Samedi C’est le premier homme qu'il va chercher, comme la brebis perdue. Oui, c’est vers Adam captif, en même temps que vers Ève, captive elle aussi, que Dieu se dirige, et son Fils avec lui, pour les délivrer de leurs douleurs. Le Seigneur s’est avancé vers eux, muni de la Croix, l’arme de sa victoire. Lorsqu’il le vit, Adam, le premier homme, se frappant la poitrine dans sa stupeur, s’écria vers tous les autres : « Mon Seigneur avec nous tous ! » Et le Christ Jésus répondit à Adam : « Et avec ton Esprit. » Il le prit par la main et le relève en disant : « Éveille-toi, ô toi qui dors, relève-toi d’entre les morts, et le Christ Jésus t’illuminera. » Est-il une douleur comparable à la mienne ?
Est-il une douleur comparable à la mienne ? Suite de l’homélie… C’est moi ton Dieu qui, pour toi, suis devenu ton fils ; c’est moi qui, pour toi et pour tes descendants, te parle maintenant et qui, par ma puissance, ordonne à ceux qui sont dans les chaînes : sortez. À ceux qui sont dans les ténèbres : soyez illuminés. À ceux qui sont endormis : relevez-vous. Je te l’ordonne : éveille-toi, ô toi qui dors, je ne t’ai pas créé entre les morts : moi, je suis la vie des morts. Lève-toi, œuvre de mes mains ; lève-toi, mon semblable qui as été créé à mon image. Éveille-toi, sortons d’ici. Car tu es en moi et moi en toi. Vois les crachats sur mon visage ; c’est pour toi que je les ai subis afin de te ramener à ton premier souffle de vie. Est-il une douleur comparable à la mienne ? Vois les soufflets sur mes joues : je les ai subis pour rétablir ta forme défigurée afin de restaurer ton visage.
Est-il une douleur comparable à la mienne ? Suite… Vois la flagellation sur mon dos, que j’ai subie pour éloigner le fardeau de tes péchés qui pesait sur ton dos. Vois mes mains solidement clouées au bois, à cause de toi qui as péché en tendant la main vers le bois. Je me suis endormi sur la Croix, et la lance a pénétré dans mon côté, à cause de toi qui t’es endormi dans le paradis et, de ton côté, tu as donné naissance à Ève. Mon côté a guéri la douleur de ton côté ; mon sommeil va te tirer du sommeil des enfers. Ma lance a arrêté la lance qui se tournait vers toi. Est-il une douleur comparable à la mienne ?
Est-il une douleur comparable à la mienne ?
Les moines de l'Abbaye de Saint- Pierre de Solesmes Chant : Les moines de l'Abbaye de Saint- Pierre de Solesmes et photos des statues de leur église Site : www.sm2m.ca Commentaires : L'Année Liturgique par Dom Prosper Guéranger Abbé de Solesmes Pour nous écrire: info@sm2m.ca Autres diaporamas monastiques, cliquez: www.sm2m.ca/popup.asp?s=5&sss=1 Textes : Liturgie des Heures du Samedi saint Est-il une douleur comparable à la mienne ? Montage : Les moniales bénédictines de l'Abbaye Sainte-Marie des Deux-Montagnes (Canada)