Si j'étais Barenboïm, tu serais mon orchestre Et je composerais, juste pour toi et moi La symphonie du coeur quasi extraterrestre D'un amour fabuleux qui ne vient qu'une fois
D'abord les violons, j'en fais vibrer les cordes Leur doux chant s'éternise et je chante avec toi Nous sommes à l'unisson et nos âmes concordent Vers la cime sublime d'un merveilleux émoi
Puis les bois rentrent en scène, d'abord pianissimo Mélopée du saxo, mélodie des hautbois Et arrivent les cuivres, forte, fortissimo Tempête ou ouragan, mais dans la même foi.
Ensuite le scherzo, vibrent les battements D'un tambour, de toutes les percussions Ce ne sont que nos coeurs qui cognent violemment Dans ce concert mythique si chargé d'émotion
Et voici le final, l'orchestre se déchaîne Le chant est devenu un choral éclatant Puis le torrent se calme et redevient fontaine Bruissant son doux murmure dans un gémissement.
Voilà la symphonie de deux coeurs enlacés Qui commence piano et s'en va crescendo, Elle monte jusqu'à la sublime apogée Pour arriver au calme souffle pianissimo.
Musique : Aime moi Claude Barzotti Poème : Mona Lisa 0950 Mona Lisa 0950 © 13.08.2006