Daniel La Plume, le Pinceau, Et l’Archet…
Daniel Poèmes intemporels automatic
Sur un chant inca d’Yma Sumac…
Steigerung STEIGERUNG...
Tu es mon vin, mon jour de fête, mon eau de vie, mon amour...
Tant de pétillements, mille langues s’enroulent et rodent Dans le globe fermé de ma tête arrondie...
Embrasses moi déjà Que la mer se lève et ne se retire pas!
Tu es ma fée... Mon eau fraîche Ma barcarolle Mon lever du jour Mon amour...
Laisses la vie douter, tous ces gens égrèner Leurs rires de palombes et leurs bonnes raisons...
Embrasses moi déjà Que le chant s’élève et ne s’achève pas!
Tu es mon velours, ma bleuité, mon lin, mon amour...
Tout ce monde a raison, il faut bien le dire Sauf le temps d’un pétale qu’une vague submerge...
Embrasses moi si longuement Que la mer se noie Et t’éclabousse Et nous étreigne À l’infini...
Tu es mon délice... Mon cilice Mon émeraude Mon Amour...
Laisses glisser tes doigts,goutte à goutte Comme une cire fraîche Sur mon amour trop lourd...
Embrasses moi Que la mer se soulève Me libère de toi M’apporte un nouveau rêve Et que la joie me noie Au plus profond de toi...
Tu es ma porcelaine, ma litanie, mon icône,, Mon soleil après la pluie Ma naissance et mon sang d’aujourd’hui, mon amour...
De l’essentiel qui nous confond je fais la seule vie Car tu es tout ce que je sais à présent Et ce que je ne saurai pas à jamais et toujours...
Tu es mon miel, ma lampe d’Aladin, ma Vierge Marie Ma chanson des rues, mon porte-bonheur Mon trésor des Caraïbes, Mon miracle, mon tabernaclde...
... et le balancement d’algues de la mer qui se meut La surdité d’un râle, ma grève mon Amour...
Embrases moi, de tes lèvres, de tes mains, de ton corps Embrasses moi encore quand le soleil se couche Et la lune se dévoile, Dans la clarté du jour, le rouge de l’enfer Et le bleu de la nuit Aux heures interdites et aux heures acceuillantes...
Embrasses moi sans cesse... Malgré les lassitudes dont la vie nous accable Que les élancements dont la Nature nous comble Nous mêlent tendrement comme une chevelure...
Pour que l’amour fort Nous tienne dans ses bras Jusqu’au coucher de la vie...
Embrasses moi encore une fois Car le temps accélère et moi peu à peu, je ralentis...
FIN... FIN
Poème et récitation: Daniel Musique: Chant inca Images: Octavio Campo, Klimt, Net