Implications de la crise en Belgique Fons De Potter CSC Energie Chimie 09/2009
Impact de la crise sur le système bancaire belge Crise bancaire mondiale Sauvetage massif par le gouvernement belge: –Recapitalisation –Garantie d’Etat pour le financement interbancaire –Relèvement des garanties de dépôt pour les épargnants Conséquences: un impact dramatique sur le climat économique et social Le danger: l’effondrement pure et simple de notre synstème économique et social Piste de solution: création d’un fonds d’urgence européen
Forte contraction de l’activité Premières amorces d’effondrement du PIB dès le 4 ème trimestre 2008 Pic record au 1 er trimestre 2009 –Recul jusqu’à 4,6% du PIB (Selon l’OCDE) –Prévision pour 2010: recul jusqu’à 6,1% du PIB (Selon l’OCDE) L’évolution économique incertaine rend toutes prévisions malaisées Une timide remontée s’amorce
Premier bilan pour l’emploi: une détérioration sensible de la situation… Impact néfaste pour l’emploi Premières victimes: –Les statuts précaires: Les contrats intérimaires Les contrats à durée déterminée Deuxièmes victimes: –Les ouvriers: Recours massif au chômage temporaire par les employeurs Avec pour conséquences, les pertes salariales et le recul du pouvoir d’achat
Premier bilan pour l’emploi: une détérioration sensible de la situation… Restructurations massives… –Parfois économiquement justifiées –Parfois abusives Restructurations-écran pour délocalisations En mai 2009… –L’ONEm a enregistré demandeurs d’emploi supplémentaires Pourtant… –Avant cette crise, les chiffres du chômage étaient en diminution progressive depuis plus d’un an
Les perspectives : une forte hausse du chômage… Timide reprise de l’activité économique Néanmoins, les effets pervers de la crise sur le chômage perdurent. Le taux de chômage devrait même atteindre son apogée en 2011 Les créations d’emplois devraient s’accelérer en 2012 mais avec des répercussions mesurées sur le taux de chômage (suite à l’accroissement de la population en âge de travailler) Confiance des travailleurs/consomateurs mise à mal L’indicateur de confiance amorce depuis 08/2009, une remontée prudente (Voir tableau suivant)
Les perspectives : une forte hausse du chômage…
Nos secteurs de l’Energie et de la chimie en crise… Plus d’un travailleur sur deux touché par le chômage temporaire (voir tableau ci-dessous) –Avec des conséquencedésastreuses sur les rémunérations et le pouvoir d’achat des travailleurs Effondrement simultané de la demande auprès des industries productrices d’énergie, de métal et de produits chimiques Facteurs responsables de cette baisse: –Les coupes vigoureuses dans la production –La fermeture des unités de production –La pénurie de matières premières Quelques signes de stabilisation début 2009 mais pas d’amélioration majeure prévue avant 2011
Nos secteurs de l’Energie et de la chimie en crise… Des restructurations économiques parfois stratégiques –Bridgestone Secteur de l’industrie transformatrice du plastique a aussi pris de plein fouet l’effondrement du secteur automobile actuel. Secteur pharmaceutique épargné Secteur du gaz et électricité: diminution de 25% de la production sans effet direct sur l’emploi Secteur coiffure: pas d’augmentation du chômage économique mais une baisse de l’activité qui devrait avoir un impact sur l’activité souterraine
Nos secteurs de l’Energie et de la chimie en crise… Taux de chômage temporaire dans le secteur de la chimie Les hommes plus touchés que les femmes! source: ONEm
Nos secteurs de l’Energie et de la chimie en crise… Evolution du chômage temporaire dans l’industrie chimique
Nos secteurs de l’Energie et de la chimie en crise… Evolution du chômage temporaire dans l’industrie du caoutchouc et du plastique
Mesures gouvernementales de soutien … décembre 2008 un premier plan de relance repris dans le cadre de l’AIP Plan en deux phases: –La 1ère phase qui se décline en trois volets: Le pouvoir d’achat des travailleurs: –Dans le secteur de la chimie, des mesures de réduction du temps de travail ont été avancées afin de limiter les pertes d’emploi. L’indemnité de sécurité d’existence a été augmentée jusqu’à 9€/jour et la période d’essai lors du passage d’un contrat à un autre a été supprimée.. Le pouvoir d’achat des allocataires sociaux Les coûts salariaux des entreprises
Mesures gouvernementales de soutien … –La 2ème phase à partir d’avril mesures de crise: –Possibilité pour l’entreprise de réduire de façon temporaire de 20 à 25% du temps de travail –Possibilité pour le travailleur de passer de façon volontaire et temporaire du travail à temps plein au travail à temps partiel (crédit-temps de crise) –Possibilité d’une suspension totale ou partielle du contrat de travail pour cause de manque de travail.
Coût de la crise impact inévitable sur les finances publiques question essentielle: « Qui va payer ? » Les travailleurs ne sont pas responsables mais ils risquent de la payer trois fois: –une première fois en terme de perte d’emploi et de baisse de revenu –une deuxième fois pour rembourser la dette publique –une troisième fois au moment de leur pension Les banques devraient être mises à contribution … Une reflexion sur la contribution d’autres sources de revenus pour rembourser la dette publique doit être menée D’autres pistes de réflexion doivent être explorées…
En conclusion, notre action syndicale continue… Au travail !