ELBEUF '' La Cité Drapière '' Cliquer à votre rythme.

‘’ Ville aux cents cheminées ‘’ . Lovée dans un des plus beaux méandres de la Seine. Après avoir été ‘’ la Cité drapière ‘’et la ‘’ Ville aux cents cheminées ‘’ . Elbeuf essaie une reconversion industrielle et une réhabilitation de son patrimoine textile

La mairie , place Aristide Briand. Se garer sur ce parking est un bon endroit pour commencer une visite de la ville

Le monument aux morts

La chambre de commerce

L’ église St Jean d’ Elbeuf de style gothique est classée monument historique depuis le 12 juin 1992

Le Cirque-Théâtre d’Elbeuf est le seul édifice français à posséder à la fois une scène de théâtre à l’italienne et un espace pour une piste de cirque. Il fait partie des huit derniers cirques « en dur » de France

Le cirque-théâtre d’Elbeuf

L’ église St Etienne d’Elbeuf.

L’église Saint Etienne, construite en plusieurs étapes (entre le XVe et XIXe siècle) dans le quartier du Puchot, cœur historique de la ville qui s’est développé autour du cours d’eau.

Quelques belles maisons à pans de bois du milieu du 18ième

Maintenant on change de quartier pour aller vers ce témoignage du temps où Elbeuf était ‘’ Cité drapière ‘’. Et sur cette place, c’est le bon endroit, pour se garer et commencer une visite des anciennes usines BLIN et BLIN qui ont été réhabilité , la plupart en logements sociaux.

Fresque murale à coté des anciens Établissements Blin et Blin

peut être, une réminiscence du passé. Restaurant Alsacien, peut être, une réminiscence du passé.

Un petit retour en arrière….dans le temps.

la ville aux cent cheminées. L'industrie drapière. Vers 1514, les premières draperies d'Elbeuf voient le jour. Après la corporation des tisserands, Jean-Baptiste Colbert donnera en 1667 un élan supplémentaire à l'industrie drapière avec la Manufacture royale de draps d'Elbeuf. Le drap d’Elbeuf est apprécié très tôt pour sa qualité exceptionnelle. Colbert contribue à asseoir sa réputation dans le royaume et au-delà des frontières en créant en 1667, la manufacture du drap d’Elbeuf dite Manufacture Royale À la fin du XVIIIe siècle, les métiers tournent à plein régime, attirant une main d’œuvre nombreuse. Bonaparte dit d’Elbeuf, lors de sa visite en 1802 : « Elbeuf est une ruche, tout le monde y travaille ! ». Il s’y fabrique le drap de laine uni, le plus souvent destiné aux vêtements d’uniforme ou du clergé. Dès 1817, l’apparition de la machine à vapeur puis du métier Jacquard engendrent une architecture nouvelle des lieux de production, la cheminée devient rapidement l’emblème de la cité industrieuse ce qui lui vaudra le nom d’Elbeuf, la ville aux cent cheminées. Puis, vers 1840, l’apparition des « nouveautés », créations de laine à fils de couleurs, accroît la renommée d’Elbeuf.

Elbeuf connaît alors une période de grande prospérité. Après la guerre de 1870 un grand nombre d'Alsaciens qui refusaient l'annexion ont choisi Elbeuf pour s'y installer. Beaucoup de ces nouveaux habitants travaillaient dans l'industrie textile en Alsace . Or les clauses douanières du traité de Francfort leur fermaient dorénavant le marché français4. Paul Lévy écrit : « Des 4 000 Bischwillerois qui ont quitté leur ville natale entre 1869 et 1874 — dont 75 fabricants sur 96 et plus de 3 000 ouvriers sur 5 000 — plus de la moitié s'est retrouvée à Elbeuf, où ils continuaient à former un groupement original au sein de la population autochtone. Parmi cette communauté d'origine alsacienne se trouvaient les familles Blin, Fraenckel et Herzog. L'écrivain André Maurois, de son vrai nom Émile Herzog, appartenait à cette dernière famille. Il est né à Elbeuf.   Elbeuf connaît alors une période de grande prospérité.

Une usine moderne et monumentale Se compose de 9 bâtiments, elle est la seule à réunir toutes les opérations du drap, du triage de la laine aux apprêts. En 1908, l’usine compte 10 machines à vapeur et l’électricité est installée entre 1886 et 1887 pour être généralisée en 1912 .

À l’origine, les établissements BLIN sont connus pour la qualité de leur production de drap noir destinée aux vêtements pour hommes, puis elle fournit l’armée et le clergé, avant de céder aux impératifs de la mode ,pour aller vers des draps unis et légers de couleurs destinés à l’ameublement et aux robes.

Le personnel en 1888

Fondateur des usines BLIN Atelier de tissage Aron BLIN Fondateur des usines BLIN À Bischwiller.

Entourés de collaborateurs Les trois frères BLIN Entourés de collaborateurs Les rentrayeuses

La concurrence étrangère aura raison de cette activité économique de la ville qui chutera pendant le contrôle allemand lors de la Seconde Guerre mondiale. Les bombardements de 1944 détruisent une partie du centre ville. La ville se reconstruit mais dans les années 1950, l'industrie drapière doit faire face à l'apparition des textiles synthétiques. Cette concurrence va amener la disparition progressive de cette industrie. La firme Prudhomme est la dernière à fermer en 19903.

Maintenant nous allons visiter tous ces bâtiments des usines BLIN qui ont été réhabilités , la plupart en logement sociaux tout en conservant l’architecture très particulière de l’époque en briques rouges.

L’institut universitaire de Technologie .

La Fabrique des savoirs Conjugue les arts et les disciplines et s’applique à tisser les fils de l’histoire Dans ce haut lieu de l’architecture et du patrimoine elbeuvien,chaque mur,chaque brique est un trait d’union qui relie au passé pour mieux s’inscrire dans notre présent.

Hall d’accueil, direction la visite du musée.

La grande salle d’exposition des machines, ici un Leviathan du xxe qui sert à nettoyer les laines et enlever le suint. La cardeuse démêle les laines et les rend parallèle.Légèrement humidifié les laines passent entre des rouleaux munis de picots. À la sortie se forme un voile de fibres qui peut être divisé en rubans.

L’ourdissoir sert à former la chaîne qui sera ensuite montée sur le métier à tisser. Le tissage consiste à entrecroiser les fils de chaîne et les fils de trame afin de créer le tissus.

En haut à gauche, deux moulins à fouler,à droite une laineuse à chardons et en bas la tondeuse.

Le presse-cuvette est la machine la plus lourde de la collection du musée : elle avoisine les 4 tonnes.

Vues du 2ième étage

La visite de la Fabrique des savoir se termine ici du 4ième étage, avec cette vue panoramique, faute de temps, mais je me promet de revenir car il y à encore beaucoup à voir . Les archives patrimoniales et le centre d’interprétation de l’architecture et du patrimoine méritent qu’on y passe du temps.

On ne peut pas quitter Elbeuf sans aller voir cette l’église semi-troglodyte ( pas souvent ouverte) qui se trouve d’ailleurs sur mon chemin de retour par la route des Roches .

Mais il faut aussi monter faire le chemin de croix.

Et voir de là haut ces beaux paysages de la Seine.

Qui va d’Orival à Oissel. Puis faire la route des Roches Qui va d’Orival à Oissel.

Les textes proviennent du net Conçu et Réalisé avec mes photos perso par la ProductionM.D. Les textes proviennent du net et de guides locaux Musique : concerto pour clarinette Août 2013