LE MONDE MÉDIÉVAL
Les machines de guerre
Les catapultes Cette machine venue des Romains servait à lancer de grosses pierres sur les murs du château. Elle était montée sur quatre roues avec un bras en forme de cuillère où`l’on déposait la roche. Un système de corde et de ressorts actionnait le bras qui propulsait son projectile vers l’avant. La catapulte lançait la pierre sur une base trajectoire jusqu’à 400 mètre en avant. L’impact était rapide.
À la bataille de Crécy (1346), les Anglais utilisèrent un nouvel engin de guerre: les bouche à feu, aussi appelés bombardes. Ancêtre du canon, elles étaient constituées d’un gros tube de fer maintenu sur un morceau de bois. Elles permettaient de tirer des boules de fer pour trouer les murs. Les premières bombardes ne tiraient que quelques mètres en avant, atteignant rarement la cible. Elles émettaient un bruit infernal qui effrayait hommes et bêtes des deux armées. BOUCHE À FEU
LE BÉLIER Le bélier consistait en une longue poutre de bois avec une tête renforcée servant à défoncer les portes. Il pouvait être manié par plusieurs hommes qui s’élançaient de l’avant vers l’arrière. On le retrouvait aussi sous un petit abri au toit triangulaire monter sur roues. Retenu par des chaînes , les hommes le balançaient vers la porte bien à l’abri des flèches tirées par les archers du château.
La baliste Cet engin à ressorts et à corde est un formidable lance-pierres. Une fois le projectile posé dans la cuillère, on règle le tir. Quatre hommes sont nécessaires pour abaisser la cuillère à l’aide d’un treuil. (Appareil servant à tirer ou à élever des fardeaux )
Arbalète à toure Au moyen âge existait un engin terrible avec lequel on lançait des dards très longs, parfois des barres de fer rougies au feu, ou des traits incendiaires. Celle-ci est surtout utilisée par les assiégés pour des tirs de haut en bas. L’intérêt de cette machine était le réglage de la visée dans des cibles mouvantes groupées comme des cavaliers .
Cette tour de siège en bois, sur roues de trois côtés, recouvertes également de peaux, servaient à protéger les assaillants et les échelles tout en s’approchant des murs. Elle comportait plusieurs étages pouvant abriter une centaine d’hommes. Tout en haut, un muret s’abattait sur le chemin de ronde telle une passerelle par laquelle les attaquants débarquaient en courant à l’intérieur du château. LE BEFFROI
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