Cadouin en Périgord Cadouin est une abbaye cistercienne, fondée en 1115, la onzième rattachée à l'ordre et dont l'activité monastique s'est arrêtée en Ici règne la rigueur monastique où l'on vit de son labeur et prie sans ostentation. Le cloître reconstruit à la fin du XVème est au contraire d'une richesse architecturale étonnante, témoignant de la puissance retrouvée de l'abbaye. Le cloître est un chefs-d'oeuvre de l'art gothique flamboyant où l'on admire aussi les jeux d'ombres et de lumières. Au cœur du village, sur la place qui a préservé son authenticité à travers les siècles, trône un cognassier. Il n’est pas là par hasard… Il y a longtemps, très longtemps, l’arbre (cadum en latin) a donné son nom à l’endroit. C’est ici qu’au XIIe, les Cisterciens virent quels bienfaits ils pourraient tirer du Bélingou, le ruisseau qui a creusé ce petit vallon tranquille. Passés maîtres dans l’art de l’irrigation, les adeptes de saint Bernard bâtissent leur abbaye, canalisent le petit courant, labourent les champs alentour, et prient. Si la renommée des lieux leur ait dû, notamment avec les pèlerinages qui vont suivre l’annonce de la présence du Saint Suaire, l’âme ancienne et historique de la commune rayonne à cette époque sur les coteaux. Le Saint Suaire n’est pas actuellement exposé à Cadouin afin de subir quelques restaurations mais la châsse est là. Le musée qui lui est consacré relate ses périples et bien que l’on sache désormais que ce linge n’a jamais recouvert la tête du Christ, il n’en demeure pas moins un objet historique, sinon religieux pour les marques de ferveur que lui ont longtemps porté les pèlerins en route pour Saint-Jacques-de-Compostelle.
Abbatiale
Le Cloître
Musée