SOINS INFIRMIERS EN OPHTALMOLOGIE

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Transcription de la présentation:

SOINS INFIRMIERS EN OPHTALMOLOGIE C. Chassenieux

PLAN GENERALITES LA PRISE EN CHARGE DU PATIENT. L’accueil. Les dossiers (médical, anesthésie, soins infirmiers) La préparation du patient. Les soins post – opératoires. La sortie du patient.

LA CATARACTE. LE GLAUCOME AIGU A FERMETURE DE L’ANGLE. LE DECOLLEMENT DE RETINE.

GENERALITES Chirurgie de plus en plus ambulatoire. La technique d’anesthésie locale (A.L.) la plus utilisée est l’anesthésie péribulbaire après antisepsie cutanée péri-oculaire.

AL de contact de la cornée et de la conjonctive par collyre type Novésine® ou Tétracaïne® Anesthésie péribulbaire avec de la xylocaïne 2% et de la Marcaïne® au niveau du rebord orbitaire sup. et inf.

GENERALITES OBJECTIFS : L’anesthésie permet au patient de ne pas sentir la douleur. Obtention d’une akinésie, l’œil est immobilisé.

LA PRISE EN CHARGE DU PATIENT. L’accueil Préparation du dossier du patient qui se fait la veille de l’intervention ou à l’arrivée du patient La préparation du patient La préparation cutanée générale La préparation de l’œil à opérer. Elle doit se faire après la préparation cutanée générale. La préparation antiseptique de l’œil à opérer L’instillation des collyres

Indications. Toute chirurgie de l’œil : cataracte, décollement de rétine, greffe de cornée, etc. Objectif. Limiter le risque infectieux lié à l’acte opératoire. La préparation du site doit s’effectuer la veille et le matin de l’intervention.

Technique. Informer le patient de l’intérêt de cette préparation. Vérifier que le patient ne porte pas de lentilles de contact. Vérifier que la patiente n’est pas maquillée. S’assurer du côté à opérer. Vérifier que le patient n’est pas allergique à l’iode.

Signaler au chirurgien OPH toute sécrétion d’aspect anormal avant l’intervention ainsi que toute modification et rougeur de l’œil ; peut être une contre – indication à l’intervention ainsi que toute plaie ou fièvre. Prévenir le patient qu’il peut ressentir des sensations de brûlures oculaires au moment de la préparation.

- Le matériel : Plateau de soin désinfecté S.H.A. Haricot Cupule stérile Bétadine oculaire 5 % unidose® Sérum physiologique unidose 6 à 8 cigarettes oculaires stériles Sparadrap (1cm / 1cm) Matériel d’évacuation des déchets

La technique : Lavage antiseptique des mains ou friction S.H.A. Repérer le côté à opérer en plaçant le sparadrap au dessus du sourcil de l’œil concerné pour éviter tout risque d’erreur. Demander au patient de fermer l’œil. Nettoyer les paupières sup. puis inf. à l’aide d’une cigarette oculaire imbibée de bétadine oculaire en commençant par l’angle interne et en passant sur les cils. Renouveler 3 à 4 fois l’opération puis rincer abondamment au sérum physiologique. Valider le soin dans le dossier de soins.

L’instillation des collyres : Elle consiste à verser goutte à goutte des produits à visée thérapeutique ou diagnostique dans l’œil. 1-Technique. Informer le patient de l’intérêt de cette préparation. Vérifier la P.M. (critère medico légaux) ou le protocole. Vérifier la concentration, la coloration, l’aspect, la posologie et la date de péremption du produit ;

Privilégier les unidoses Respecter l’ordre d’instillation si plusieurs collyres. Prévenir le patient que certains collyres entraînent des sensations de brûlures et des démangeaisons.

Vérifier que le patient n’est pas allergique à l’un de ces produits comme les collyres de certaines familles antibiotiques. Connaître les antécédents médicaux du patient : certains collyres comme les mydriatiques sont contre indiqués chez les patients porteurs de glaucome.

- Le matériel : Plateau de soin désinfecté S.H.A. Haricot Collyre(s) prescrit(s) non périmés. Un collyre ouvert se conserve 15 jours au maximum. Noter la date d’ouverture sur le flacon. Sérum physiologique unidose parfois nécessaire. cigarettes oculaires stériles, une pour chaque collyre. Matériel d’évacuation des déchets.

La technique : Lavage antiseptique des mains ou friction S.H.A. Demander au patient de se mettre en position demi assise. Se placer face à lui et lui demander de regarder vers le haut. Tirer légèrement la partie externe de la paupière inf. vers le bas grâce à la cigarette oculaire. Faire tomber la goutte dans le cul de sac conjonctival en évitant la fuite par le canal lacrymal. Ne pas laisser tomber la goutte sur la cornée. Comprimer éventuellement la partie haute de la racine du nez pour limiter le passage dans les fosses nasales.

signaler toute anomalie au médecin. Essuyer le surplus de collyre qui coule sur la joue après la fermeture de la paupière. Valider le soin dans le dossier de soins. Assurer une surveillance locale à la recherche de signes allergiques comme un œdème, un prurit, une sensation de chaleur, picotement très important, lors de l’instillation, une rougeur oculaire, un larmoiement. Assurer une surveillance générale à la recherche des effets secondaires de certains collyres : une bouche sèche, des douleurs abdominales, des diarrhées, une bradycardie ; signaler toute anomalie au médecin.

Les soins post – opératoires. Surv. des paramètres hémodynamiques et de la conscience. S’assurer de la reprise urinaire. Surv. du pansement oculaire, apparition de saignement. Evaluer la douleur. Si A.G. suivre les P.M. de l’anesthésiste. Le 1er lever se fait en présence d’un soignant.

La reprise alimentaire en dehors d’une A.G. peut être immédiate Insister auprès du patient sur l’importance d’éviter tout mouvement brusque de la tête, risque de déplacement de l’implant dans le cas d’une chirurgie de la cataracte, d’une décision de la cicatrice de la cornée pour toute chirurgie OPH. Instiller les collyres en fonction des protocoles ou P.M.

Surveiller l’état de l’œil lors du 1er pansement rougeur, inflammation, hémorragie sérosité (aspect, quantité) douleur (céphalées, picotements, démangeaisons, sensation de grain de sable, larmoiement) forme de la pupille, elle doit être ronde, si ce n’est pas le cas, laisser le patient à jeun dans l’éventualité d’une reprise au bloc (hernie de l’iris) surv. les paupières à la recherche d’un œdème, hématome, inflammation.

Réfection du pansement oculaire Le matériel : Plateau de soin désinfecté S.H.A. Haricot Sérum physiologique unidose. Collyre(s) prescrit(s) si besoin. Cigarettes oculaires stériles. Rondelle oculaire stérile. Micropore. Une paire de ciseaux. Matériel d’évacuation des déchets

La technique : Retirer la rondelle oculaire de haut en bas. Lavage antiseptique des mains ou friction S.H.A. Nettoyer l’œil en retirant à l’aide d’une cigarette oculaire imbibée de sérum physiologique les sécrétions accumulées sur les paupières en nettoyant l’œil de l’angle int. vers l’angle ext. (éviter l’accumulation au niveau du canal lacrymal) S’assurer de la fermeture de l’œil avant de remettre la rondelle oculaire.

LA CATARACTE

LA CATARACTE Définition : La cataracte est l’opacification totale ou partielle du cristallin. Elle entraîne une baisse de l’acuité visuelle le cristallin perd de son élasticité et donc ne peut plus se courber et dons ne peut plus assurer l’accommodation. Remarque: Elle peut être uni ou bilatérale. La cataracte sénile est la plus fréquente.

Le traitement est chirurgical. Il comprend une extraction extra capsulaire du cristallin (laissant en place la capsule postérieure). Il existe deux techniques : « manuelle »  grande incision cornéenne supérieure et de la capsule antérieure puis extraction du cristallin. phakoémulsification (phacoémulsification) fragmentation avec des ultrasons du cristallin et aspiration de celui ci à

Soins post-op: Pansement nocturne Lavages oculaires Corticoïdes locaux ATB locaux AINS locaux Mydriatiques pendant 1 à 2 semaines 3 semaines de traitement Lunettes à 1 mois

Conseils éducatifs à l’ensemble des patients ayant bénéficié d’une chirurgie OPH OBJECTIFS: Limiter le risque infectieux Limiter les variations de la pression intra oculaire ( implant)

LE GLAUCOME AIGU A FERMETURE DE L’ANGLE. Le glaucome regroupe plusieurs affections oculaires mettant en jeu le pronostic visuel par atteinte des fibres du nerf optique secondairement à une hypertonie aigue ou chronique : Le glaucome aigu par fermeture de l’angle (G.A.F.A.) le glaucome chronique à angle ouvert (G.C.A.O.)

Fermeture de l ’angle irido-cornéen entraînant une HTO aigue par blocage de la circulation de l ’humeur aqueuse

Cette fermeture est dûe à un MYDRIASE induite par : obscurité - émotion stress infection COLLYRES SYMPATHOMIMETHIQUES + néosinéphrine PARA SYMPATHOMIMETHIQUES - atropine, tropicamide Médicaments voie générale adrénaline et dérivés atropine, ATD tricycliques, antiparkinsoniens anticholinergiques

La PEC est une urgence OPH : hospitalisation sur PM : bilan sanguin pour un ionogramme de référence sédatifs TTT IV de Acétazolamide – Diamox ®, il diminue la formation de l’humeur aqueuse (et du L.C.R.) et augmente par contre la fuite urinaire des bicarbonates, du potassium et du sodium. Ou TTT IV de Mannitol ® (diurétique osmotique), bain marie pour dissoudre les cristaux.

Le traitement est bilatéral. Après quelques jours et la crise passée : patient allongé avec surveillance de la PA et de la fréquence cardiaque. Lorsque la pression oculaire diminue instillation sur PM de Pilocarpine collyre, qui est un collyre myotique. Le patient se plaint à l’instillation d’un brouillard visuel, de douleurs oculaires plus ou moins prolongées. En effet le myosis est intense avec un spasme du corps ciliaire. Le traitement est bilatéral. Après quelques jours et la crise passée : - iridectomie chirurgicale ou au laser au niveau des 2 yeux.

DECOLLEMENT DE RETINE Soulèvement de la couches des cellules sensorielles / de l’épithélium pigmentaire 2 types: Idiopathique (les plus fréquentes) Secondaire (traumatisme, plaie, tumeur) Facteurs de risque: âge, myopie forte…

Amputation du champ visuel brutale +/- progressive non douloureuse Interrogatoire: phosphènes, mouches volantes

traitement: Rapide surtout si macula à plat Chirurgie AL ou AG Cryoapplication Indentation Ponction de liquide Injection de gaz ou silicone Vitrectomie Positionnement+++avant chir

Bon résultat pour DR simple Prévention : laser sur les lésions prédisposantes (myope)

Perte d’autonomie liée à la pathologie initiale et le post opératoire. Aménager l’environnement.