Rapport 2007 de la Banque Nationale de Belgique

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Transcription de la présentation:

Rapport 2007 de la Banque Nationale de Belgique Tome I: Évolution économique et financière

1. Environnement international

1. Environnement international 1.1. Vue d’ensemble 1.2. Les Etats-Unis (1.3. Le Japon) 1.4. La Chine 1.5. La zone euro

1.1. Vue d’ensemble

1.1. Vue d’ensemble Poursuite de la vive expansion économique mondiale en 2007 (4,9%). Elan de l’ économie mondiale porté surtout par les pays émergents, voir Chine, le moteur principal de cette expansion.

1.1. Vue d’ensemble

1.1. Vue d’ensemble Chocs observés: La hausse des prix des matières premières Difficultés sur les marchés financiers  Essoufflement de la croissance dans les pays avancés, pourtant

1.1. Vue d’ensemble Chine: expansion soutenue, grâce au dynamisme et aux conditions favorables en termes d’ évolution d’ emploi et profitabilité des entreprises, qui ont limité les effets des ces chocs. Zone euro: rythme de croissance soutenu (demande intérieure) Croissance de 2,6% en 2007 contre 2,9% en 2006 et 1,6% en 2005. Etats-Unis: incidence des turbulences sur les marchés du logement Croissance de 2,2% en 2007 contre 2,9% en 2006 et 3,1% en 2005.

Balance des Paiements

Balance des Paiements Etats-Unis: déficit courant 5.6% en 2007 (contre 6.2%, reste considérable) Pourtant: augmentation des X suite à la persistance de l’activité économique des pays partenaires et à l’affaiblissement du dollar. diminution des M suite à l’essoufflement de la croissance du pays. Déficit contrebalancé par les excédents du reste du monde. Importants déséquilibres de BoP

Balance des Paiements Excédents du reste du monde: Chine: Japon: Orientation de l’ activité vers la demande extérieure Excédent extérieur courant à 11,2% du PIB Japon: exportations vers les économies émergentes asiatiques surplus augmenté de 20% auprès de 2006 Exportateurs de pétrole: Diminution des X suite à la réduction de la production aux pays de l’ OPEP, mais augmentation des M qui viens avec les croissantes recettes pétrolières Excédent extérieur courant à 12,7% du PIB Zone Euro: Quasi-équilibre de la balance courante Excédent extérieur courant à 0,2% du PIB

La hausse des prix des matières premières Augmentation des prix des matières premières de 13,3% en moyenne. En termes réels, ils ont atteint leur niveau le plus élevé depuis le début des années 1980. En particulier, les matières premières alimentaires ont renchéri de 24,8%.

La hausse des prix des matières premières alimentaires Demande: Croissance économique a augmenté le pouvoir d’ achat de la population dans les pays émergents. Développement de l’ industrie des biocarburants  Demande soutenue

La hausse des prix des matières premières alimentaires Offre: Conditions climatiques défavorables en certains régions Stock limités en 2007 Renchérissement des couts de production (part. énergie) Affaiblissement du $  Pression sur les prix

La hausse des prix des matières premières alimentaires Conséquences: Hausse des couts de la vie, dont l’ impact diffère d’un pays à l’ autre selon le poids des denrées alimentaires dans l’indice des prix à la consommation  Pouvoir d’ achat plus durement affecté dans les économies plus pauvres. Néanmoins, cet effet négatif peut être compensé par les gaines en termes de l’ échange selon le poids de la production agricole dans l’ économie du pays.

La hausse des prix des matières premières énergétiques

La hausse des prix des matières premières énergétiques Prix du pétrole brut a crû en moyenne de 9,6% en 2007, mais aussi Les cotations du charbon et du gaz naturel ont augmenté sur les marchés internationaux. Pétrole  tensions entre demande (inchangée) et offre (OPEP avait imposé des restrictions sur la production, mais pays hors OPEp ont balancé, mais tensions du Moyen-Orient ont joué un role)…et ca continue en 2008….

1.1. Vue d’ensemble La hausse des prix du pétrole affecte négativement la croissance par le biais de deux canaux:

1.1. Vue d’ensemble L’effet direct: L’effet indirect: de la C des ménages suite à la de leur pouvoir d’achat et de leur confiance. des I suite à la des profits et de la confiance des entreprises. des X dans le cas ou les partenaires commerciaux sont également des importateurs nets de pétrole. L’effet indirect: des prix des B&S dans le cas où les entreprises chercheraient à restaurer leur marge bénéficiaire. des revendications salariales afin de compenser la perte du revenu réel. ( également appelé effet de second tour) Spirale inflationniste…

1.2. Les États-Unis

1.2. Les États-Unis

1.2. Les États-Unis Pour rappel: PIB = C + I + G + X – M (selon l’optique des dépenses). C = Les dépenses de consommation finale des particuliers. G = Les dépenses de C finale des administrations publiques. I = mesuré dans la comptabilité nationale par la formation brute de capital fixe (en logements, des entreprises et des administrations publiques) + la variation de stocks. X = Exportations. M = Importations. X - M = Exportations nettes de biens et services. PIB= C + FBCF + Δstocks + G + X - M

1.2. Les États-Unis Le PIB a augmenté en moyenne de 2,2% en 2007, contre le 2,9% enregistré en 2006. Croissance en recul suite à la contraction de la demande intérieure en particulier des investissements en logement.

1.2. Les États-Unis Les investissements en logements des ménages se sont effrités en raison de: La remontée des taux d’intérêt hypothécaires. La hausse des coûts de construction, pendant que L’amélioration des conditions d’acquisition d’appartements ou de maisons sur le marché secondaire et recul des prix en vigueur sur ce marché.  Durcissement des conditions d’octroi des crédits hypothécaires, suite à la crise sur le marché des prêts subprime et aux turbulences sur les marchés financiers qui s’en sont suivies.

1.2. Les États-Unis Crédits subprime Au cours de ces dernières années, la croissance soutenue des crédits hypothécaires à haut risque, dits subprime, a été un des principaux développements sur les marchés financiers américaines. Tels prêts sont consentis à des particuliers avec un risque de crédit élevé (historique de crédit défavorable où autres caractéristiques comme un rapport des remboursements mensuels au revenu excédant 55%).

1.2. Les États-Unis Crédits subprime De plus en plus de crédits hypothécaires ont été octroyés dans ces dernières années sans que le préteur ne se soit ou n’ait été correctement renseigné sur la solvabilité de l’emprunteur.

1.2. Les États-Unis Crédits subprime Phénomène Anglo-Saxon, mais grand surtout aux E-U. En 2006, tels prêts ont été octroyés pour env. 600 milliards de $ aux E-U, qui représente env. 20% des nouveaux prêts hypothécaires accordés en 2006).

1.2. Les États-Unis Crédits subprime Expansion à partir des années 1990, pour percer 2001-2006. Expansion due à plusieurs facteurs: Développement d’un marché secondaire actif des p.h. et modifications au cadre légal ont rendu possible la titrisation de ces prêts; Avec la titrisation, la dispersion des risques liés à la cession des prêts. La titrisation est une technique financière qui consiste classiquement à transférer à des investisseurs des actifs financiers tels que des créances (par exemple des factures émises non soldées, ou des prêts en cours), en transformant ces créances, par le passage à travers une société ad hoc, en titres financiers émis sur le marché des capitaux

1.2. Les États-Unis Titrisation: technique financière qui consiste classiquement à transférer à des investisseurs des actifs financiers tels que des créances (par exemple des factures émises non soldées, ou des prêts en cours), en transformant ces créances, par le passage à travers une société ad hoc, en titres financiers émis sur le marché des capitaux. La titrisation est une technique financière qui consiste classiquement à transférer à des investisseurs des actifs financiers tels que des créances (par exemple des factures émises non soldées, ou des prêts en cours), en transformant ces créances, par le passage à travers une société ad hoc, en titres financiers émis sur le marché des capitaux

1.2. Les États-Unis Crédits subprime Majorité des prêts hypothécaires subprime sont à taux d’intérêt variable (90% de ceux accordés en 2006). Succès des p.h. 2/28 et 3/27, qui sont assortis d’un taux d’intérêt fixe très bas les 2 ou 3 premières années, et d’un taux variable plus élevé après, pour la durée résiduelle.

1.2. Les États-Unis Crédits subprime Taux de défaut de tels prêts de 7,6% en 2005 à 15% en 2007, imputable à une combinaison de facteurs: Croissance ralentie des prix de l’immobilier résidentiel. Augmentation des taux d’intérêt. Augmentation du taux de chômage. Acquisitions de logements pour raison purement spéculatives. Nouvelles formules ont rendu les p.h. accessibles à un plus grand nombre d’emprunteurs (profil devenu plus risqué)

Pour rappel: Marché immobilier et Effet de richesse: La réalisation de plus-values immobilières et l’utilisation des biens immobiliers comme garantie lors de l’obtention de crédits impliquent une relation positive entre les prix des logements et la consommation privée.

1.2. Les États-Unis

1.2. Les États-Unis La consommation des ménages a contribué positivement au PIB mais sa croissance s’est quelque peu ralentie par rapport à 2006 (3,1% en 2006 à 2,9% en 2007). Raisons : L’effet de richesse immobilière associé à la monté des prix des logements s’ est nettement affaibli. L’élévation des prix de l’énergie. Durcissement des conditions appliqués pour l’octroi de crédits par les établissements financiers.

1.2. Les États-Unis Les investissements des entreprises américaines augmentent de 4,7% en 2007 contre 6,6% en 2006. Raisons : Perspectives économiques moins favorables. Incertitude

1.2. Les États-Unis En ce qui concerne le commerce extérieur, les exportations nettes de biens et services contribuent positivement à l’expansion de l’ activité économique (pour la première fois depuis 1996). Les X ont crû suite à la dépréciation du $. Les M ont crû beaucoup moins rapidement que les X en raison du ralentissement de la demande intérieure aux Etats-Unis par rapport à celle des principaux partenaires commerciaux.  déficit courant de 6,2 à 5,6% du PIB

1.2. Les États-Unis

1.2. Les États-Unis

1.2. Les États-Unis Croissance du taux d’emploi modérée. L’inflation totale s’est établie à 2,8% contre 3,2% en 2006. Amélioration des termes de l’ échange.

1.2. Les États-Unis Le déficit de l’administration publique est quelque peu augmenté en 2007 passant de 2,8% en 2006 à 3% en 2007. Au contraire, le déficit de la balance des opérations courantes s’est réduit passant de 6,2% en 2006 à 5,6% en 2007.

1.2. Les États-Unis Pour rappel: La balance des opérations courantes est une des composantes de la balance de paiements. La balance de paiements comporte 3 balances intermédiaires: La balance des opérations courantes. La balance des capitaux. (transferts de capitaux) La balance financière. (IDE, I de portefeuille, …)

1.2. Les États-Unis La balance courante (ou balance des opérations courantes) est le solde des flux monétaires d’un pays résultant: Des échanges internationaux de B&S (la balance commerciale) Des revenus (salaires, dividendes, intérêts, etc.) Des transferts courants (transferts de fonds des travailleurs à l'étranger, contributions aux organisations internationales, etc.)

1.2. Les États-Unis Les E-U enregistrent un déficit important de leur balance courante alors que la majorité des autres pays du monde sont en excédents. L’ampleur du déficit américain serait plus compréhensible si les É-U étaient une nation jeune ayant besoin d’I massifs.

1.2. Les États-Unis Mais il s’agit de la plus avancée des économies du monde => La plus grande économie est ainsi devenue le plus grand débiteur du monde. Cela suscite des questions concernant les risques qu’une correction soudaine et désordonnée pourrait impliquer. Causes évoquées: La croissance aux E-U. Les élasticités-revenus asymétriques: les élasticités-revenus des M américaines de B&S > aux élasticités-revenus des X américaines. (La préférence des E-U pour les B&S étrangers > aux préférences des autres pays pour les B&S américains)

1.2. Les États-Unis Un déficit important du compte courant n’est pas nécessairement insoutenable. Tant que les investisseurs étrangers sont convaincus de la rentabilité de leurs placements et de la capacité du débiteur à acquitter ses dettes, ils resteront disposés à financer ses besoins en capitaux. Étant donné leur rôle de premier plan dans le système financier international, les E-U ne doivent pas craindre un repli soudain du financement de leur déficit.

1.2. Les États-Unis Toutefois, même les E-U peuvent épuiser leur ‘marge de crédibilité’. La situation présente s’appuie donc sur la propension unilatérale des autorités asiatiques à financer le déficit des E-U Cela rend l’économie américaine vulnérable à un brusque retournement de cette attitude.

1.4. La Chine

1.4. La Chine

1.4. La Chine Croissance économique vigoureuse: 11,4% du PIB en moyenne. Croissance de 10% ou plus pour la cinquième année consécutive. Contribution la plus grande à l’économie mondiale.

1.4. La Chine Consommation des ménages (10,8%) en 2007. Investissement en capital fixe (15,1%), taux d’investissement à 45% du PIB. Raisons: Politiques des gouvernements locaux. Demande de logement. Bénéfices des entreprises du secteur privé. Investissements directs étrangers.

1.4. La Chine En ce qui concerne le commerce extérieur: Forte des X (21,3%). Solidité de la demande des partenaires commerciaux (UE en particulier). Variété croissante de produits chinois exportés. Ralentissement des M en dépit de la croissance vigoureuse de la demande intérieure: Substitution progressive de produits importés par des équivalents nationaux (politique industrielle) Balance des opérations courantes :11,2% du PIB (record) Reserves de change à 1528 milliards de $ en 2007.

1.4. La Chine Les finances publiques chinoises sont restées saines. (surplus de 2% du PIB) Grâce à la hausse des recettes fiscales, reflet de l’activité économique soutenue, qui a permis de financer les dépenses occasionnées par les réformes structurelles entreprises par le gouvernement chinois (notamment dans le domaine social).

1.5. La zone euro

1.5. La zone euro

1.5. La zone euro Croissance économique soutenue (2,6% en 2006) à niveau supérieur au potentiel (2%). Consommation progressé plus lentement (1,6% contre 1,9% en 2006). Investissement: I des entreprise encore très dynamique (5,4%), confiance surtout au début de l’année, moins a la fin suite a hausse du taux d’ intérêt, appréciation de l’ euro et cours du pétrole, turbulences sur les marchés financiers. Formation brute de capital fixe des administrations publiques 5%, contre 2,4% en 2006. Essoufflement des I en logements (1,9% contre 6% en 2006) remontée des taux d’ intérêt hypothécaires ralentissement de l’ activité de construction en Allemagne «récession» sur le marché immobilier allemand, mais prix de logements progressés dans la plupart des autres pays de la zone euro

1.5. La zone euro Demande intérieure finale (2,3% contre 2,6% en 2006) Croissance des X soutenue à 5,7%, (toutefois 7,7% en 2006), surtout vers Asie et principaux exportateurs de pétrole. M à 5,3%, mais croissance ralentie (7,5% en 2006)  balance des opérations courantes positive (surplus de 0,2% du PIB en 2007), exportations nettes à 0,4 points de pourcentages du PIB.

1.5. La zone euro

1.5. La zone euro L’emploi a crû de 1,6%, ce qui représente un taux élevé. Services financiers et services aux entreprises ont généré des créations d’emploi substantielles. Après un pic de 8,8% en 2004, le taux de chômage de la zone euro a régulièrement diminué, pour revenir en moyenne à 7,4% en 2007, un niveau historiquement bas. En ce qui concerne l’indice des termes de l’échange sa valeur positive indique une hausse plus rapide des prix à X que des prix à M.

1.5. La zone euro Baisse du chômage a caractère généralisé dans la zone euro. Créations d’ emplois à rythme soutenu, principalement il s’ agit d’ emplois fixes. Progression différente entre états membres: Chômage plus bas aux Pays-Bas (3,2%), et relativement faible en Slovénie, Luxembourg, Irlande, Autriche; taux supérieur a la moyenne en Grèce, France, Allemagne, Espagne, Portugal et Belgique.

1.5. La zone euro

1.5. La zone euro Le besoin de financement des administrations publiques a reculé dans la zone euro depuis 2003, année où il avait atteint son niveau le plus élevé (dépassant le seuil du 3% défini par le traité de Maastricht). Selon les projections, il serait reculé à 0,8% du PIB en 2007 Presque tous les pays de la zone euro ont enregistré une amélioration du solde budgétaire des administrations publiques.

1.5. La zone euro Le nombre de pays présentant un déficit budgétaire supérieur à 3% continue à diminuer: Seuls l’Italie et le Portugal présentaient un déficit excessif en 2006. L’ Italie a ramené avec succès son déficit sous la barre des 3% en 2007, et le Portugal à 3%. En moyenne, les objectifs fixés par les programmes de stabilité des pays ont été pleinement atteints et même dépassés.

1.5. La zone euro Pour rappel, en mars 2005, le Conseil Ecofin est arrivé à un accord sur la réforme du PSC modifiant les volets préventifs et correctifs. La principale modification apportée au volet préventif avait trait à la définition de l’objectif à moyen terme d’un budget proche de l’équilibre ou excédentaire.

1.5. La zone euro Les objectifs à moyen terme peuvent désormais faire l’objet d’une différenciation par pays de manière à tenir compte du contexte spécifique de chaque pays: Son taux d’endettement. Sa croissance potentielle. La charge budgétaire que représente le vieillissement de la population.

1.5. La zone euro Les objectifs sont déterminés par les États membres dans leurs programmes de stabilité. Ceux-ci doivent viser simultanément à: Eviter que le déficit n’atteigne plus de 3% du PIB en cas de repli économique. Améliorer la soutenabilité des finances publiques. Laisser une marge de manœuvre pour les investissements publics.

1.5. La zone euro Ceux-ci sont ensuite évalués par la Commission et le Conseil Ecofin. Ce dernier peut en demander l’adaptation s’il estime que les objectifs peuvent être revus à la hausse. Les pays membres qui n’atteignent pas leurs objectifs doivent viser une réduction de leur déficit de 0,5 point de % du PIB en moyenne par an.

1.5. La zone euro Toutefois, les États membres peuvent désormais s’écarter de l’objectif à moyen terme dans le cas de réformes structurelles provisoires et que si cela ne comporte pas le risque d’un déficit supérieur à 3% du PIB.

1.5. La zone euro En ce qui concerne le volet correctif, la réforme prévoit un éventail plus large de circonstances exceptionnelles acceptables pour lesquelles un déficit supérieur à 3% du PIB ne serait plus considéré comme excessif: Un recul de l’activité économique. Une longue période durant laquelle la croissance, même si elle est positive, se trouve en dessous de son niveau potentiel. En outre, les délais qui doivent être respectés dans le cadre des diverses étapes de la procédure de correction des déficits excessifs ont été prolongés.

1.3. Le Japon

1.3. Le Japon

1.3. Le Japon Croissance du PIB de 1,9% en 2007, contre 2,2% en 2006, ralentie mais reste à un niveau supérieur au potentiel. Progression soutenue surtout par les exportations nettes et les investissements, surtout de part des entreprises de l’ industrie manufacturière.

1.3. Le Japon

1.3. Le Japon Hausse de l’ emploi de 0,4% Taux de chômage à 3,9%, son niveau le plus bas depuis 1998. Néanmoins, le salaire moyen par travailleur est demeuré inchangé, suite à: Forte modération salariale Baisse des boni accordés, Changement structurel dans la composition de la main-d'œuvre (augmentation des contrats à temps partiel, et remplacements des travailleurs issus du baby boom partis à la retraite, par des jeunes aux traitements plus modestes) Exportations: Exportations: