Calorimètres.

Slides:



Advertisements
Présentations similaires
différentes (gerbe cosmique)
Advertisements

détecteurs de rayonnements ionisants
Chap. 4 (suite) : Le laser..
Les ondes.
POURQUOI LE CERN? C. Vander Velde ULB -19 avril 2002 Contenu (suite): Après-midi: Résumé du cours du matin. Les outils de la physique des particules: –Pourquoi.
Rappels sur l’Infrarouge
2 Interaction Quanton-Matière
Sources de lumière colorée
Générations et détections des rayons X
Diode Laser A. Objectifs de la séquence:
Les photodétecteurs A. Objectifs de la séquence:
INTERACTIONS RAYONNEMENTS MATIERE
Composants à semi-conducteurs
Pensez à la partie application traitée sous forme de projet
Les nanotubes de carbone dans les écrans du futur
Les spectres stellaires
CELLULES PHOTOVOLTAÏQUES
Cours P.C.E.M2 de Biophysique Dr BOUCAR NDONG - FMPOS –UCAD
Fonctionnement d’une Geiger-APD
Si la particule passe loin du noyau elle est peu déviée, le ralentissement est faible et le rayonnement de freinage est de faible énergie, si elle passe.
GAMMA CAMERA (fonctionnement).
La cellule photoélectrique des capteurs de SPO2
Introduction to detectors and to the ATLAS experiment Introduction aux détecteurs de particules et à l’expérience ATLAS Sandro Palestini – CERN CERN.
Masterclasses 2013 N. Arnaud, N. Lorenzo-Martinez, N. Makovec E. Scifo.
Propriétés – Jonction p-n
INTERACTION DES RAYONNEMENTS AVEC LA MATIERE
Sandro Palestini – CERN CERN Programme for Science Teachers June 2009
Instruments de mesure de radioactivité
Points essentiels Production de rayons X:
Détecteurs de rayonnement X basé sur la Résonance de Plasmons de Surface (X-Ray Detectors Based on Surface Plasmon Resonance) J. Hastanin Défense de.
Laboratoire de Physique Corpusculaire
DETECTION DES RAYONNEMENTS
Institut Fresnel – CNRS – Marseille
STEREO Recherche de neutrinos stériles auprès du réacteur de l’ILL
a- Absorption d’un photon: génération d’une paire e-t
GAMMA CAMERA (détection).
Chapitre 2 : La lumière.
Contact Métal Semi-conducteur
Tout effet physique observable peut devenir la base d’un détecteur !
Réalisation d’un détecteur de particules
Contact Métal Semi-conducteur
Matière et Rayonnements
Benoit Denizot Vectorisation particulaire
COMMENT ON OBSERVE LES PARTICULES ELEMENTAIRES
L’énergie naturelle solaire : Les Cellules Photovoltaïques
Sources de lumière colorée
Chapitre 9: Les débuts de la théorie quantique
CALORIMETRE ELECTROMAGNETIQUE
Développement et Caractérisation de photomultiplicateurs de nouvelle génération Détection de GRBs avec ANTARES Imen AL SAMARAI Groupe ANTARES Thèse.
Qu’est ce que le lumière?
Calorimètres électromagnétiques et hadroniques
Détecter Quoi ? Pourquoi ? Ecole de Cargèse Mars 2005.
Systèmes de laboratoire
Création et détection des particules : LHC et CMS
Fête de la science 2013Introduction aux DétecteursJF MURAZ Des géants pour traquer l’infiniment petit ATLASCMS LHCb ALICE.
Lumière et Optiques.
Principaux types de détecteurs
MATIÈRE Initiation aux images satellitales de résolution spatiale moyenne à haute: images du rayonnement solaire réfléchi Le rayonnement solaire.
FUSION Chapitre 2 1. Équilibre 2 Conservation du moment Loi d’Ampère.
Spectromètre UV-Visible
LES RAYONNEMENTS IONISANTS: , , , X, n°
PARTIE 2 : Instrumentation UV-Vis
PARTIE 2 : Instrumentation IR
 Réalisé par : Badr MOUSLIM Ecole Normale Supérieure  Encadré par :
MasterClasses 2015 Introduction aux Détecteurs JF MURAZ LPSC, Université Grenoble-Alpes, CNRS/IN2P3.
Réseau Semiconducteurs, journée Simulations, IPNO, 17 juin 2013 Dépôt d'énergie et environnement radiatif, simulations avec Géant 4 Rémi Chipaux CEA/I.
Résultats des tests sur les PMTs de HESS-II M. S. AHROUAZ LPNHE.
Identification du Z 0 et détermination de sa masse Désintégration du Z 0 Principes de détection Le détecteur ALEPH Identification des produits de désintégration.
BASES THEORIQUES DE LA FLUORESCENCE
Calorimètres. Y.Karyotakis2 Types de calorimètres Calorimètres homogènes Détecteur = absorber Très bonne résolution en énergie Résolution spatiale moyenne.
Transcription de la présentation:

Calorimètres

Calorimètres à échantillonnage Types de calorimètres Calorimètres homogènes Détecteur = absorber Très bonne résolution en énergie Résolution spatiale moyenne Pas de profil longitudinal Détection de la lumière de Scintillatation ou Cherenkov. Lecture par diodes triodes APD, PM L3 : BGO BaBar Belle CsI(Tl) CMS PbWO4 Opal Verre au plomb NA48 LKr Calorimètres à échantillonnage Absorber Fe Cu Pb W etc... Détecteur Scintillateur,fibres, détecteurs Si, MWPC, liquides chauds (TMP, TMS) liquide froids (Ar, Kr) Résolution en énergie et spatiale moyenne Segmentation longitudinale, identification de particules e-p ALEPH : Plomb - MWPC ATLAS :Accordéon Pb-Lar KLOE : Pb-Fibres LHCB : Shashlik Y.Karyotakis

Calorimètres homogènes Cristaux Liquides nobles Y.Karyotakis

Calorimètres homogènes L3 : BGO (Bi4Ge3O12) 11 K cristaux, en 2 demi barrels et 2 end caps BaBar : CsI (Tl) 6780 cristaux, 1 baril et 1 end cap avant. 16 et 17.5 X0 en fonction de q. Calibrage par : Bhabhas, Lumière et source radioactive (photons 6.1MeV) Y.Karyotakis

Calorimètres homogènes Maintenir le terme c petit : Uniformité du cristal ( réponse en profondeur ) Transparence Dimensions, géométrie ( tilt en f ) Calibration Suivi de la calibration ( court terme et long terme vieillissement) Contrôle de le température Electronique, et maîtrise du bruit de fond Cristal Ball et L3 ont montré que c’est possible Y.Karyotakis

Calorimètre à LKr NA48 Calorimètre presque homogène, pas d’absorber, le LKr (T=120K) sert de détecteur et radiateur. Electrodes en léger accordéon le long de la direction du faisceau Résolution : s(E) 3.25% terme stochastique sx,y < 1mm Y.Karyotakis

Calorimètres à échantillonnage ATLAS : Sandwich LAr(90K) -Plomb-Inox 1-2 mm Détection : chambre d’ionisation 1GeV = 5 106 e- Géométrie en accordéon, minimise les zones mortes ! Segmentation fine, homogénéité, résistant aux radiations Pre-shower Y.Karyotakis

Détection de la lumière Scintillateurs Photomultiplicateurs Jeudi 3 Décembre

Scintillateurs Tout matériaux qui produit une impulsion lumineuse juste après le passage d’une particule. Le phénomène est lié à la luminescence : émission de la lumière après l’absorption d’un quantum de lumière Scintillateurs non-organiques, essentiellement des cristaux, CsI,BGO, NaI etc..., et organiques, solides et liquides polymérisés. Mécanismes d’émission de lumière différents, et caractéristiques différentes. Scintillateurs non-organiques Cristaux dopés en cours de production ex: CsI(Tl) présence de centres d’activation ou centre de couleurs, le long de la maille cristalline. Production de lumière: Au passage d’une particule, libération d’électrons-trous (excitons) de la couche de valence à des niveaux d’énergie plus élevée. Les excitons migrent à travers le cristal jusqu’au moment où ils transfèrent leur énergie à un centre coloré, qui passe à un état excité. Désexcitation par émission de lumière ou de phonons. Le temps de vie du niveau excité définit la rapidité du cristal. Y.Karyotakis

Scintillateurs non-organiques Luminescence : Structure cristalline Luminescence : Photons (200 - 600nm) émis par les centres colores = imperfections de la structure cristalline, ou dopants. Centres de luminescence : Capture d ’un exciton ( e-trou ) ou d’ un e de conduction et un trou de valence. Centre excite et émission de lumière ( fluorescence ) Centre de quenching : émission de phonons Piéges : niveaux métastables, et e trous et excitons y restent longtemps, avant d’ aller vers les centres de luminescence ou quenching. Phosphorescence, émission retardée Y.Karyotakis

Scintillateurs non-organiques Les scintillateurs non-organiques sont généralement lents, ~100 ns (sauf quelques exceptions) Ils produisent plus de lumière que les scintillateurs organiques, mais le signal dépend de la température ! ( ex BGO -1.5/% par deg !) Deux constantes de temps, une rapide et une lente. La résistance aux radiations dépend du cristal et des dopants Y.Karyotakis

Scintillateurs organiques Monocristaux, naphtalène, anthracène, ... ou plastiques Polystyrène Poly...., ou liquides Le mécanisme de scintillation dépend de la structure moléculaire. Excitations du milieu scintillant au passage d’une particule. Retour à l’état fondamentale par dissipation de chaleur et vibrations (quenching). Petite partie de l’énergie est récupérée en lumière. ex 3.5% pour l’anthracène. Les impuretés baissent l’efficacité. Luminescence : Transitions électroniques entre les différents niveaux énergétiques des molécules L’état S1 revient en S0, en émettant un photon en 1 ns. L’état T1, longue durée de vie, revient en S0 (~ms), ou interaction avec un autre T1 et passage en S1. Y.Karyotakis

Scintillateurs organiques Excitation du milieu scintillant et émission de lumière UV, qui serait absorbée ( la est court). On ajoute un deuxième composant, wavelength shifter, qui absorbe le UV et re émet à une longueur d’onde supérieure. Scintillateurs organiques = 2(3) composants Temps de désintégration très court qq ns Moins de lumière que les cristaux Absorption d ’électrons et neutrons, mauvaise efficacité pour les gammas Très utilisés en physique, calorimètres, compteurs de trigger etc.... Y.Karyotakis

Collection de lumière. Guides de lumière Transport de la lumière jusqu’ à la face d’entrée d’un photodétecteur. Emission de lumière est isotrope dans le scintillateur. La lumière dans le scintillateur est réfléchie sur les face par réflexion total. Avec n l’indice de milieu initial. Fraction de lumière transmise : si n=1.58 f=0.113 Réflecteur à la face opposée au guide Atténuation dans le scintillateur. Guides de lumière La section S du scintillateur est différente de Sp, section du photo détecteur Guides de lumière en plastique ou air. La lumière se propage par réflexion totale Th. De Liouville : Fraction maximale de la lumière transmise = Sp / S. Guide adiabatique, cône de Winston etc... Y.Karyotakis

Réflexion et Diffusion Réflexion spéculaire Réflecteurs : aluminium, aluminisation R = 70-80 % Diffusion Diffuseurs : Téflon PTFE, papier blanc, peinture etc... Y.Karyotakis

Photo détecteurs Transformer la lumière en signal électrique Photomultiplicateurs Photo émission : Effet photoélectrique sur la cathode émission de photoélectrons Emission d’ électrons secondaires Photocathode : flux d’ e Optique de focalisation et accélération Multiplicateur d’ e, dynodes Anode qui produit le signal Accélération et focalisation des e par le champ électrique entre dynodes obtenu par division de voltage ( Base ) Gain: Si nk photoélectrons arrivent sur la 1ere dynode de gain gi , on obtient ng e soit pour N dynodes : M = na / nk . Pour gi = 4 M = 106 . Y.Karyotakis

Photomultiplicateurs Photocathodes :Dépôt de semi conducteur, transparent ou opaque. AgOCs, SbCs Bi (Tri) alkali composites SbKCs, SbRbCs, SbNa2KCs. Sensitivité spectrale est limitée par : Transparence de la fenêtre pour l petit Seuil de photoémission du matériaux Efficacité quantique (rapport nk / np ) ~20% Transmission de la fenêtre: Cut off à 250 - 300 nm pour des fenêtres en verre borosilicate. Quartz, LiF, transparents aux UV Gain: Le gain varie vite avec la tension Résolution en énergie: dominée par les fluctuations sur le nombre d’électrons secondaires émis par les dynodes. Matériaux de dynodes, isolants et semi-conducteurs, AgMgO(Cs) (dépend aussi de la tension) Y.Karyotakis

Détection de la lumière dans un champ magnétique Un PM conventionnel ne marche plus dans un champ magnétique. Le gain s’effondre, puisque les trajectoires des e entre dynodes sont modifiées. Protection avec du fer doux, m métal. Ok pour des champs très faibles, coûte cher, ajoute beaucoup de matière Transporter la lumière loin du champ. Utiliser des fibres optiques. Ex : Fibre noyée dans un scintillateur, très longue Utiliser un détecteur insensible au champ Triodes Fine mesh HPD APD Photodiodes Y.Karyotakis

Photodétecteurs dans les champs magnétiques Triodes : PM à un étage. 1 dynode Gain ~10. Marche dans un champ de 1T, OPAL, DELPHI, L3 (Lecture de fibres optiques d’un calorimètre SPACAL) Fine mesh: PM avec des dynodes en grilles au dessus de l’anode. Minimise la distance entre anodes. 19 étages et G=108. Très bon comportement dans un champ jusqu’à 1.5T. Perte d’un facteur 1000 si l’axe est // à B. BELLE : lecture du PID en aérogel Y.Karyotakis

Photodétecteurs dans les champs magnétiques Photodiodes: Couche P en surface et sur le substrat forment une jonction PN. Couche P: 1m de Bore Les électrons passent de la bande de valence à la bande de conduction, il reste les trous. Les électrons dérivent vers la couche N et trous vers P. Charge positive en P et négative en N,. Gain : 1 , efficacité quantique 80% Lecture du BGO dans L3 ou du CsI à BaBar Y.Karyotakis

Photodétecteurs dans les champs magnétiques Hybride Photo Diodes: Une photocathode convertit la lumière en électrons, qui sont accélérés dans un champ électrique fort, jusqu’à une diode au Silicium( pixels, strips ). Gain ~10000, insensible au champ magnétique, très bonne résolution en énergie. Photodiodes à Avalanche (APD) Champ électrique interne très fort, production d ’avalanche et Gain=100 Y.Karyotakis

Calibration de photo détecteurs Calibration = nb de photoélectrons Quand ce nombre est petit, il va fluctuer comme une distribution de Poisson, et parfois on aura zero, ce qui affecte l’efficacité de la détection. Calibration avec une source de lumière LED, réglée à un niveau très faible. Si la résolution en énergie est bonne on observe les pics de 1,2, etc... photoélectrons Cas d’un fine mesh : Quantité de lumière réglée pour que 95% des événements soient dans le pedestal Y.Karyotakis