L ’occultation du soleil par la lune au cours d ’une éclipse totale est assez rare, car deux facteurs doivent s ’additionner : d ’une part, il faut être en période de nouvelle lune, d ’autre part notre satellite doit se trouver au voisinage de l ’écliptique (plan d ’intersection de l ’orbite terrestre autour du Soleil) avec la « sphère céleste » cette sphère fictive sur laquelle étoiles et planètes nous sembles situées. Ces éclipses totales ne se prolongent jamais plus de 6 à 7 minutes et ne sont visibles que depuis un nombre très limité de points du globe. Le plus souvent, les éclipses du soleil sont partielles. Elles peuvent aussi être annulaires : le pourtour du soleil, seul visible, forme alors un anneau lumineux. (photo) N.D.L.R. j ’ai recopié la première partie in extenso, mais je n ’y ai rien compris ! Bonne chance ! (mais la photo est splendide !)

Cette photo m’a laissée bouche bée. Mes amis canadiens m’avaient parlé des PERSEIDES, mais j ’étais bien loin d ’imaginer cela ! J ’ai du coup appris beaucoup de choses ! Ce sont les pluies de météores les plus anciennes, on en trouve trace en Chine en l’an 36 ! Elles proviennent de la comète SWIFT- TUTTLE, dont la période orbitale serait de 130 ans. Le nombre de météores est très variable. En 1991, les japonais l’ont estimé à plus de 450 météores à l ’heure !

Les météores des Perséides entrent dans l’atmosphère à environ KM/H et se consument à des altitudes de 100 KM environ (60 à 70 milles). L ’effet combiné de leur brillance et de leur vitesse donne l’impression que les météores vont s ’écraser au sol.

Les aurores boréales sont un phénomène causé par des éruptions solaires très puissantes. De grandes quantités de matières solaires s'échappent de l'attraction solaire sous forme de particules et forment le "vent solaire". Le vent solaire parcourt tout le système solaire, et inévitablement une partie atteint la terre. Le champ magnétique naturel de la terre lui fait une ceinture de protection. Cette photo et la suivante ont été prises en 2004 par Marcelle Allard, au Québec qui a bien voulu me les communiquer. Qu ’elle en soit remerciée.

Cette ceinture magnétique protège la terre contre ces orages magnétiques, mais elle présente deux "trous" au dessus de pôles dus aux lignes de champ magnétiques. Le vent solaire entre par le pôle nord et le pôle sud magnétique ce qui a pour effet, sous certaines conditions de densité, donc un trop plein de particules, de générer de belles aurores.

Un magnifique exemple d ’éclair très ramifié.

Les nuages qui se forment au cours d ’un orage sont soumis à de fortes turbulences et montent à des hauteurs considérables. Pour des raisons qui ne sont pas encore totalement élucidées, un champ électrique à charge positive apparaît dans les couches supérieures du nuage, alors que dans les couches inférieures il se crée un champ électrique à charge négative. Normalement, la surface de la terre est chargée négativement; mais, à cause de la charge négative de la base des nuages, une charge positive apparaît à la surface du sol et a tendance à s ’échapper vers l ’atmosphère. Comme l ’air est mauvais conducteur d ’électricité, il faut une très grande différence d ’intensité entre les deux charges pour que puisse se produire une décharge (c ’est-à-dire coup de tonnerre). L ’éclair n ’est autre qu’une gigantesque étincelle.

Près de 1/5°de la surface terrestre est occupée par les déserts. Les uns (Kalahari en Afrique Australe, Colorado, aux U.S.A, ou celui de Patagonie, en Afrique du Sud) sont d ’immenses étendues pierreuses. Les autres, comme le désert de Gobi, au sud de la Mongolie, et le Sahara, en Afrique, sont essentiellement couverts de sable. Lorsque ce sable est très abondant, il se forme sous l ’effet du vent des champs de dunes ou ergs, qui s’organisent en longs cordons appelés seifs, prenant parfois la forme d ’un S. Ces dunes peuvent atteindre 400m de hauteur, et, se déplaçant sous l ’effet du vent, ensablent parfois villages et oasis, obligeant les habitants à recons- truire plus loin… où tout sera à recommencer dans quelques années...

Lorsque le vent est variable en intensité et en direction, il se forme des complexes de dunes aux sommets aigus, les « crêtes de coq », comme à l ’arrière-plan sur l ’illustration ci-dessus.

Et voici une photo de mirage ! Normalement, les objets sont vus par l ’œil humain grâce aux rayons lumineux qu’ils réfléchissent. Comme ces rayons se propagent en ligne droite dans l ’atmosphère, on ne peut voir, en règle générale, que les objets qui se trouvent au-dessus de l ’horizon. Dans le désert, les couches d ’air qui se trouvent au-dessus du sol ont des densités très variables. La couche la plus proche du sable est évidemment la plus chaude, donc la plus légère ! Celle qui est au-dessus d ’elle, légèrement plus froide et plus dense, se comporte alors comme un miroir. Les rayons lumineux renvoyés par un objet - par exemple une oasis, ou une chaîne de montagnes - sont réfléchis sur cette couche d ’air plus dense.

L ’objet reflété sur cette couche d ’air devient alors visible à l ’horizon, alors qu’il est en réalité à des kilomètres plus loin. Selon les différences de densité des couches d ’air, il peut se former un deuxième mirage, inversé par rapport au premier.

De nombreuses espèces de plantes se sont adaptées d ’une façon remarquable à l ’environnement dans lequel elles vivent. C ’est dans le groupe des cactées que l ’on trouve les meilleurs exemples de ces transformations. En place de feuilles, les cactées sont couvertes de poils et d’épines qui les protègent de l’appétit des herbivores et des rongeurs. Mais surtout l ’absence de feuilles diminue substantiellement l’évaporation qui se produit par les stomates, petites ouvertures des feuilles qui, chez les cactus, sont profondément enfoncées. La plante ci-contre, un Puya railmondi, pousse dans les Andes péruviennes. Il lui faut 150 ans pour fleurir, et sa hampe florale peut atteindre plus de dix mètres !

Les cactus conservent la maximum de leurs liquides nourriciers, d’autant plus qu’ils possèdent des systèmes spéciaux où l’eau est stockée en quantités considérables. C ’est ce qui leur donne un aspect globuleux et charnu. Ils sont originaires de l ’Amérique du Nord et du Sud. Leur taille varie de quelques cm à plus de 10m; le géant de la famille est le cactus cierge, qui peut atteindre 15m.

Autre effet d ’optique, l ’arc-en-ciel. Les arcs-en-ciel apparaissent lorsque les rayons du soleil sont déviés et réfléchis par des millions de gouttes de pluie. Chaque goutte agit comme un prisme minuscule, ce qui explique que l’arc-en-ciel déploie toutes les couleurs du spectre solaire par décomposition de la lumière blanche. Nous avions appris un alexandrin, en classe, dont le mouvement balancé permet de retenir sans effort les couleurs de l ’arc-en-ciel: Violet-indigo-bleu-, vert-jaune-orangé-rouge !

La tornade est le plus fort et le plus violent de tous les vents; Elle détruit tout sur son passage, mais sa vie est brève et le plus souvent très localisée. Dans une tornade, le vent tourbillonne dans le sens inverse des aiguilles d ’une montre. Les vents de ce type sont fréquemment accompagnés d ’orages ou de pluies.

Les cyclones sont caractérisés par de violents vents tourbillonnants, qui peuvent souffler à 200km/h. Phénomène climatique en principe typiquement tropical, il est une menace permanente pour des pays comme le Bangladesh ou l ’Indonésie. On les appelle aussi typhons, notamment au Japon.

Quelques-unes des espèces végétales les plus grandes croissent dans l ’ouest des Etats Unis. Ce séquoia, appelé « Général Sherman », est le plus énorme du monde. Il mesure 83 m de haut et presque 25 m de diamètre ! Son poids est estimé à tonnes. Certains des plus anciens spécimens de séquoias vivants peuvent avoir entre et ans. Le nom des séquoias vient du nom d ’un chef indien cherokee, Sequoyah, qui inventa au XIX° siècle un alphabet phonétique. J ’espère que vous apercevez la minuscule silhouette de l ’homme noir casqué de blanc que l ’on devine au pied de l ’arbre...

Ces séquoias (celui de la page précédente et ceux-ci) se trouvent dans le parc national des Séquoias, en Californie. Ne trouvez-vous pas que l ’on dirait des pattes d ’éléphant ???!!!

Vous pouvez, dans votre tête, dans votre cœur, continuer cette série à l ’infini. Et je vous propose, pendant un jour, pendant deux jours, d ’ouvrir les yeux à toutes les humbles et incroyables merveilles qui nous entourent… Ne croyez-vous pas, par exemple, qu’un champ de blé bruissant et se courbant sous le vent est la plus belle chose du monde ? Que rien n ’égale la légèreté d ’une feuille qui tombe, mollement balancée par la brise du soir ?

La plupart des photos sont extraites d’un livre : Les Merveilles de la nature, de la collection Plaisir de Voir. Je m ’en suis largement inspirée également pour les commentaires. Musique : Guitare classique - Mateo Carcassi, Etude Diaporama de Jacky Questel, ambassadrice de la Paix Site :