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Photo Internet Dinan est une ville située dans le département des Côtes-d’Armor et la région de Bretagne. Elle est construite principalement sur une colline qui domine de 75 mètres la Rance. Ville de commerçants, d’artisans et de foires depuis le Moyen Age. Les habitants sont appelés les Dinannais. Le fleuve «la Rance» traverse la commune de Dinan et coule vers le nord pour se jeter dans la Manche entre Saint-Malo et Dinard. Le nom de Dinan proviendrait de la contraction de deux mots celtes « Dun» (colline, hauteur propre à la défense) et « Ahna » déesse protectrice des vivants et gardienne des morts. Au IXe siècle, des moines s’installèrent au pied d’une colline en bordure de «la Rance». Nominoë (le premier roi breton) leur donna terres et privilèges contre la promesse de fonder un monastère protégeant la relique d’un Saint.

Photo Internet La Basilique Saint-Sauveur

Eglise Saint-Malo. Construction échelonnée entre le XVe et le XIXe siècle. De style gothique et renaissance, elle est surtout réputée pour ses vitraux.

Eglise Saint-Malo

La Tour de l’Horloge a été érigée à la fin du XVe siècle. Ce beffroi montrait le pouvoir détenu par la société civile à Dinan notamment grâce à ses riches commerçants. Le mécanisme de l’horloge originelle, datée de 1498, est toujours visible au premier étage de la tour. Celle-ci avait également une fonction de surveillance.

Toutes les rues sont pavées.

Rue très pentue qui descend jusqu’à la Rance

La porte du Jerzual qui protégeait autrefois l’entrée de la ville, a été construite entre le 14 e et 15 e siècle. Elle se prolonge de part et d’autre de remparts imposants dont une partie est accessible au public. Le nom de « Jerzual » viendrait de « Jerjual », soit la « Rue Haute » (bien qu’il reste quelques doutes sur cette interprétation). Photos Internet Photo Internet

La porte du Jerzual.

Le Viaduc routier, inauguré en 1852, après six années de construction, permet de franchir la Rance et de désengorger Dinan. Il mesure près de 290 mètres de long pour une hauteur de 40 mètres.

Le port de Dinan.

Le port de plaisance.

Restaurants installés le long de la Rance.

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En Bretagne, les crêpes sont réputées.

Anciennes maisons.

Un des fragments de la tapisserie de Bayeux, fin du XIe siècle, évoque la destruction de la motte castrale de Dinan par Guillaume le Conquérant. La motte castrale est un ouvrage de défense médiéval composé d’un rehaussement important de terre rapportée de forme circulaire: la motte.

Exemples de mottes castrales. Photo Internet

« GWENN HA DU » (blanc et noir), le drapeau de la Bretagne a été créé en 1923, par l’architecte Maréchal, et a flotté pour la première fois officiellement en 1925, à l’exposition des arts décoratifs de Paris. Il comporte 5 bandes noires qui symbolisent les 5 anciens pays de l’évêchés de Haute-Bretagne, Dol, Nantes, Renne, St.-Brieuc, St-Malo, et 4 bandes blanches qui symbolisent les 4 anciens pays ou évêchés de Basse-Bretagne, Cornouaille, Léon, Trégor et Vannetais. Le quartier d’hermine sur fond blanc rappelle l’ancien blason des ducs de Bretagne. Le « TRISKELL » (du grec « triskelês » qui signifie à 3 jambes): ce motif décoratif n’est apparu en Bretagne qu’à partir des années 20, mais il a été utilisé par les anciens Celtes et on le retrouve sur de nombreux bijoux de l’époque de Tène (de 450 à 200 ans environ avant J.-C.) Comme la roue ou le svastika, le triskell peut évoquer le soleil ou le mouvement perpétuel. L’ « HERMINE » : Ce petit mammifère carnivore a été utilisé très tôt en héraldique (relatif au blason), soit de manière réaliste (c’est l’Hermine passante), soit sous forme stylisée (sans doute inspirée de sa fourrure), ressemblant un peu à une croix avec 3 pointes vers le bas. Adoptée en Bretagne par la lignée ducale des Montfort, elle a fini par être considérée un peu partout comme « le » symbole de la Bretagne et aujourd’hui, elle se retrouve de fait, dans les armoiries d’un grand nombre de villes bretonnes.

Le BZH, les trois lettres BZH, contraction de Breizh (Bretagne), représentant tout un symbole. En effet, il y a quelques décennies, certains Bretons arboraient fièrement ce sigle à l’arrière de leur voiture, mais l’état français déclara cette pratique illégale, prétendant que seul le pays d’origine avait le droit de figurer sur un autocollant au derrière des voitures. C’était sans compter sur la ténacité des Bretons, qui obtinrent gain de cause au tribunal de Rennes. La devise de la Bretagne: « PLUTÔT LA MORT QUE LA SOUILLURE ». Cette devise aurait été choisie par Alain Barbe Torte à l’issue d’une bataille avec les Normands. Barbe Torte et ses soldats étaient poursuivis par les Normands et poussés vers une rivière en crue, et pleine de boue. Barbe Torte vit alors une hermine poursuivre un renard, au lieu de s’enfuir, elle fit face au renard. Barbe Torte suivit son exemple et lança à ses troupes : « Plutôt la mort que la souillure ». Plus tard en 939, Barbe Torte battra les Normands près de Cancale sauvera l’unité de la Bretagne.

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Photos personnelles et création Rosemarie Mars 2012 Mes diaporamas sont hébergés sur le site de: Informations prises sur Internet Musique: Caravelli, Mr. Lonely F I N