Salers est une commune française située dans le département du Cantal et la région Auvergne. Elle fait partie de la catégorie des « plus beaux villages de France ». Les habitants sont appelés les Sagraniers et sont environ 350. Un manque de sources empêche de connaître les origines de ce village. Durant plusieurs siècles, les barons de Salers ont sciemment entretenu des origines italiennes, profitant des points communs qui existaient entre Salers et Salerne, notamment les reliques de saint Mathieu, saint patron des deux villes. Au XI e siècle, le pouvoir des seigneurs de Salers s'étendait sur la petite cité rassemblée autour d'un donjon. La Maison de Salers participa à plusieurs croisades. À la suite de querelles familiales, la seigneurie fut partagée au XIV e siècle avec la famille Pesteil. À partir de 1428, la cité se fortifie dans sa partie haute. La fortification était due à la lassitude des bourgeois d'être systématiquement pillés lors des incursions des routiers anglais commandés par Rodrigue de Villandrando. Ces murailles ne servirent jamais à leur fonction première mais furent salutaires un siècle plus tard.
Les couteaux Laguiole sont une spécialité de la région.
Office du tourisme
À partir de 1550, la notoriété de Salers grandit grâce à la récupération par la ville du bailliage des monts d'Auvergne. C'est à cette époque que sont construites la plupart des demeures de pierre de lave qui entourent l'actuelle place Tyssandier d'Escous. La ville de Salers, essentiellement bourgeoise, va ainsi donner naissance à une noblesse administrative. La fin du XVI e siècle est marquée par les guerres de religion. Elle n'est pas épargnée et c'est lors de la nuit du 1er février 1586 que les Huguenots vont tenter de prendre la cité. L'assaut sera repoussé et coûtera la vie à dix-neuf des membres des familles d'épée de Salers. En 1666, le baron François de Salers fut destitué de son titre par la Haute Cour de justice de Clermont, pour avoir fait mettre à mort un de ses ennemis sur ses terres, sans avoir eu recours aux procédures royales. Le château fut alors rasé et les droits de la baronnie rachetés par la famille de Scorailles, qui tint cette charge jusqu'à la Révolution française. Des grands travaux de modernisation de la commune furent entrepris après la seconde guerre mondiale et Salers ne garda qu'une influence locale après la fermeture du bailliage. Sa notoriété actuelle vient de ses bovins, de ses fromages et du tourisme culturel de la région..
Maison de la Ronade, dont les fondations datent du XIII e siècle, bâtisse de la famille du même nom.
La maison du Bailliage, construite au XV e siècle et ayant appartenu à la famille Sevestre, est l'un des bâtiments remarquables de la place Tyssandier d'Escous (du nom du rénovateur de la race Salers). L'architecture du bâtiment est du pur style de la Renaissance Haute Auvergnate.
La maison du Commandeur de Mossier. Cette belle demeure bourgeoise Renaissance accueille le musée de l’histoire de Salers. Israël de Mossier, commandeur de l'ordre de Malte, fut propriétaire de cette maison de 1733 à La maison inscrite aux monuments historiques en 1927.
Flâner dans Salers est un ravissement. Les édifices sont très joliment coiffés et habillés de portes différentes. En outre, cette cité est agrémentée de beaucoup de fleurs ce qui contribue à la rendre encore plus accueillante.
La demeure de Flogeac date du XVI e siècle. L’angle est flanqué d’une très belle tour octogonale en pierre de lave et à encorbellement.
Une porte d’entrée de la demeure de Flogeac.
L’entrée de la maison de la famille Chazette de Bargues, du XV e siècle.
L’esplanade de Barrouse est un parc arboré entouré de remparts. Elle offre une vue grandiose sur les vallées de la Maronne, du Rat, de l’Aspre et sur le massif du puy Violent. La croix en fonte rappelle les exactions de la Révolution française.
La mairie
L'église Saint-Mathieu est une construction de la fin du XV e siècle, restaurée fin XIX e. Le monument aux morts, près de l’église, en forme de portique, est dans le style des édifices de la cité.
Les tableaux du chœur sont de l’école Ribera. Là, ce sont des tapisseries d’Aubusson, du XVII e siècle.
Cette « mise au tombeau » a été donnée à l’église en Elle est en pierre polychrome, inspirée de l’art bourguignon, chaque personnage occupant une place exceptionnelle. Joseph d’Arimathie et Nicodème sont aux extrémités, la Vierge de douleur au centre entourée de Jean et des saintes femmes.
Tapisserie d’Aubusson datant du XVII e siècle.
La toile est issue de l’école Ribera.
Tapisserie d’Aubusson du XVII e siècle.
Informations prises sur le Net. Remerciements chaleureux à Josette et Alain pour m’avoir confié leurs photos. Conception et montage : L. Cavallari. Musique : Les fiancés d’Auvergne par André Verchuren et son orchestre. Date : Octobre Mes diaporamas sont hébergés sur les sites de :