AVEC MARIJO

LA GASPESIE 1 -

La Gaspésie se compose de la Côte, de la Haute-Gaspésie au nord, de la Pointe, de la Baie des Chaleurs, au sud. Dans ce diaporama, nous parcourrons la Côte, la Haute-Gaspésie et une partie de la Pointe. Ces régions semblent avoir été habitées depuis environ 9 000 ans. On a retrouvé des traces d’Amérindiens nomades à La Martre. Ils commencèrent à se sédentariser au début de notre ère. Officiellement, c’est Jacques Cartier qui prit possession du territoire au nom de François Ier, en plantant une croix à Gaspé le 24 juillet 1534, alors qu’il avait accosté dans la baie des Chaleurs le 3 juillet. Cependant, avant lui, des Bretons et des Basques se rendaient régulièrement dans le golfe pour la chasse à la baleine et la pêche à la morue. Au XVIe siècle, l’occupation du territoire ne fut que saisonnière. Le premier poste de pêche permanent fut établi par Denys de la Roche en 1676.

La Gaspésie se situe à l’extrême est du Québec La Gaspésie se situe à l’extrême est du Québec. Elle est bordée par l’estuaire et le golf du Saint-Laurent.

Nous commençons notre promenade à Sainte-Luce-sur-Mer qui vit ses débuts le 16 novembre 1696, lorsque le sieur Louis de Buade de Frontenac accorda les premiers droits de Seigneurie. L’église actuelle fut construite de 1838 à 1840, par l’architecte célèbre au Québec, Thomas Baillargé. En fait, cette localité est à la limite du Bas Saint-Laurent.

Fait rare dans les campagnes, des vitraux rappellent l’histoire du Québec : Jacques Cartier plantant la Croix à Gaspé et les débuts de l’instruction des enfants par Marie de l’Incarnation.

La baie et son environnement.

Sainte-Flavie est une communauté plus récente, puisque la paroisse fut fondée en 1829, enregistrée civilement en 1835. Une première église fut érigée en bois entre 1840 et 1850, remplacée en 1872. Cette dernière brûla en 1948 et fut reconstruite en un an seulement. Ce qui est intéressant, c’est l’imposant presbytère transformé en galerie d’art et, en arrière, la « Grange à dîme ». On y entassait le produit de la dîme, alors versé en nature…

Matane est une petite ville touristique et industrielle, d’environ 15 000 habitants, qui naquit en 1672, par l’octroi d’une première Seigneurie. Son port abrite un important chantier naval et une usine de transformation de la renommée crevette de Matane. Une importante particularité : dans sa rivière remontent les saumons et on peut les pêcher au cœur de la ville! On peut aussi les observer dans leurs efforts de remontée, derrière une vitre d’observation, mais le contrôle qui ne leur permet le passage qu’en ouvrant une trappe quand ils sont assez nombreux dans le bassin, rend l’observation beaucoup moins intéressante que dans le passé…

Nous arrivons maintenant en Haute-Gaspésie Nous arrivons maintenant en Haute-Gaspésie. Elle possède les plus hauts sommets du Québec méridional et elle est sillonnée par de nombreuses rivières. Situés dans le parc national de la Gaspésie, je ne pourrai malheureusement aller escalader les monts Chic-Chocs qui prolongent les Appalaches, Mont Jacques Cartier et Mont Albert, offrant pour les amoureux de la montagne, de magnifiques points de vue. Par manque de temps, je devrai me contenter de suivre la côte et d’en admirer les petits villages avec leurs clochers qui reluisent au soleil, les nombreux phares, les petites baies et les rochers qui se précipitent dans la mer…

C’est un peu avant Cap-Chat que l’on atteint cette Haute-Gaspésie C’est un peu avant Cap-Chat que l’on atteint cette Haute-Gaspésie. Cette petite localité, blottie entre mer et montagne, est devenue synonyme d’énergie éolienne car elle possède 76 éoliennes à axe horizontal.

A droite, admirez Eole, la plus grande éolienne, à axe vertical, au monde, avec ses 110 mètres de hauteur.

La route, à cause de la montagne, doit épouser chaque contour de la côte…

Mont Saint-Pierre, l’un des petits villages pleins de charme, blotti dans sa baie aux pieds des monts.

Un peu plus d’espace pour Sainte-Madeleine-de-la-Rivière-Madeleine.

La Pointe réserve à ses visiteurs des paysages grandioses : relief tourmenté  avec falaises vertigineuses. Gaspé y occupe une grande place, regroupant 17 villages côtiers qui s’étalent sur 150 km de côte, de l’Anse-à-Velleau jusqu’au-delà de la ville mère, à Douglastown. Le parc national du Canada, Forillon, créé en 1970, couvre la plus grande partie de l’espace intérieur. Il est doté de 70 km de sentiers pédestres et permet d’observer une faune variée : phoques, baleines, ours noirs, porcs-épics ainsi qu’une multitude d’oiseaux.

Ce site historique de Pointe-à-la-Renommée, vit l’installation, par Marconi , de la première radio maritime en Amérique du Nord. Il fut un centre stratégique de communications durant les deux guerres mondiales.

Saint-Maurice-de-l’Echouerie

A l’Anse-au-Griffon, se trouve le Manoir Le Boutillier, construit en 1850, en bois coupé dans les environs, par John Le Boutillier, un important marchand de morue, venu de l’île de Jersey. Il en fit un gros centre de commerce et d’échanges.

Le Cap–des-Rosiers tirerait son nom de nombreux rosiers sauvages qui poussaient autrefois sur cet espace. Il est le point de démarcation entre le fleuve et le golfe du Saint-Laurent. De là, en 1759, un officier aperçut la flotte anglaise de Wolfe et dépêcha un courrier à Québec pour prévenir…

Le Cap-des-Rosiers fut le témoin des plus impressionnants naufrages de la Gaspésie. Cela explique la construction du phare le plus haut du pays, en 1858.

Ci-dessous, la cloche du navire. Monument en mémoire du naufrage du navire transportant des immigrants irlandais, le « Carrick’s ». Ci-dessous, la cloche du navire.

En pénétrant dans le parc Forillon.

Cap-aux-Os

Cap-aux-Os : les cormorans dans la brume.

La baie de Gaspé et le cap qui la prolonge.

Gespeg , en langue micmac, qui devint Gaspé, désigne « fin des terres ». Elle prit le titre de « Berceau du Canada » à cause de la croix que Jacques Cartier y planta, en 1534, au nom du roi de France. Mais à la présence francophone s’ajouta une importante population anglaise quand, en 1765, après la conquête, les militaires britanniques purent obtenir des terres gratuitement. En 1804 y est ouvert le premier relais de Poste de la Gaspésie. Avec ses villages rattachés, la ville couvre maintenant 1 447 km2! Trois rivières, York, Darmouth et Saint-Jean permettent la pêche au saumon et plus de 1 500 pêcheurs s’y adonnent chaque année.

Gaspé

Gaspé : le Barachois

En suivant la côte…

Pour terminer notre visite de la Pointe, il reste Percé, son célèbre rocher et son environnement dont l’île Bonaventure. Ces lieux feront l’objet d’un prochain diaporama.

Musique : Triskell : Milig de Pol Queffeleant Arrangement : Patrick Audoin Documentation sur place, Tourisme Québec, Wikipédia et quelques sites de localités. Photos, conception et réalisation : Marie-Josèphe Farizy-Chaussé marijo855@gmail.com Septembre 2008

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