Chanteurs des rues d’hier et d’aujourd’hui Florence Fontel Chanter dans la rue Nanou et Stan
J’avais une maison Une jolie voiture Un très beau jardin Avec une clôture Une gentille famille Une vie bien rangée Et des amis bien Dans leurs papiers
D’aller chanter dans la rue Mais c’était pas très bien vu Mais moi, moi je rêvais D’aller chanter dans la rue Oh oui ça j’en rêvais Mais c’était pas très bien vu Y’avait la famille Y’avait les amis Y’avait les voisins Et le sacristain Les "qu’en dira t’-on" J’les traitais de cons!
Une ombre filait dans le noir J’embarquais ma guitare Et quand venait le soir Une ombre filait dans le noir J’embarquais ma guitare Et je m’enfuyais dare-dare
Sous la lumière pâle D’un vieux réverbère L’hiver en sandales J’m’en fichais pas mal Je chantais mes vers
Sous la lumière pâle D’un vieux réverbère L’hiver en sandales J’m’en fichais pas mal Je chantais mes vers
Fallait s’aérer en cabriolet Faire le tour du bloc et épater les potes Les fins de semaine La nappe en dentelle Les verres en cristal Et la tante Adèle Fallait s’aérer en cabriolet Faire le tour du bloc et épater les potes
Mais moi, moi je rêvais D’aller chanter dans la rue Oh oui ça j’en rêvais Mais c’était pas très bien vu Y’avait la famille Y’avait les amis Y’avait les voisins Et le sacristain Les "qu’en dira t’-on" J’les traitais de cons!
L’hiver à la neige L’été au bateau Les blousons fourrés Et les "sabago" La paire de "ray ban" Et l’appareil photo Pour qu’à la rentrée On voie qu’on était beau
D’aller chanter dans la rue Mais ça m’était défendu Mais moi, moi je rêvais D’aller chanter dans la rue Oh oui ça j’en rêvais Mais ça m’était défendu Y’avait la famille Y’avait les amis Y’avait les voisins Et le sacristain Les "qu’en dira t’-on" J’les traitais de cons!
Une ombre filait dans le noir J’embarquais ma guitare Et quand venait le soir Une ombre filait dans le noir J’embarquais ma guitare Et je m’enfuyais dare-dare
Sous la lumière pâle D’un vieux réverbère L’hiver en sandales J’m’en fichais pas mal Je chantais mes vers
Sous la lumière pâle D’un vieux réverbère L’hiver en sandales J’m’en fichais pas mal Je chantais mes vers
Un soir que j’suis rentrée un p’tit peu tard Y’avait ma valise Vuitton sur le trottoir Un petit mot enrubanné de rose qui me disait Va donc chanter ta prose
Sous la lumière pâle D’un vieux réverbère L’hiver en sandales On s’en fout pas mal De chanter tes vers
Sous la lumière pâle D’un vieux réverbère L’hiver en sandales On s‘en fout pas mal De chanter tes vers Va chanter tes vers
Auteur compositeur, Florence Fontel est avant tout une interprète passionnée, pour qui la chanson rime avec émotion. Florence découvre la passion du chant à l’âge de 8 ans, avec son père, Pierre Fontel, auteur-compositeur qui débute dans les cabarets de la rive gauche en même temps que Jacques Brel et Léo Ferré. Cette passion du chant ne la quittera plus jamais, malgré une longue parenthèse dans sa carrière d’artiste. Au hasard des rencontres musicales, sa vie prend un nouveau tournant lorsqu’elle décide de remonter sur scène, offrant ainsi le plus bel hommage qui soit, simple et sincère, aux grands auteurs et interprètes qui ont marqué la chanson française. S'il lui arrive régulièrement de se produire sur scène, accompagnée de musiciens, c'est dans la rue que sa passion trouve le plus beau terrain pour s'exprimer. Avec pour seuls accessoires de scène sa guitare et son ampli, elle improvise un tour de chant toujours unique. La magie s'opère alors, la personnalité et la sensibilité de Florence lui permettent de tisser un lien privilégié avec un public de hasard : se nourrissant des regards, des sourires, de l'émotion des passants, elle laisse s'envoler les mots et les notes, dans une atmosphère d'échange et de complicité. Alors, le temps s'arrête… C'est aussi cela, la vraie chanson, que Florence a choisi de défendre avec tout son cœur et toute son âme de « Fille de Troubadour ». C'est le titre que choisit de donner Florence à l'album qu'elle produit au printemps 2010. Un album qui lui ressemble : sincère, chaleureux, authentique, où la sobriété de l'accompagnement et la beauté des arrangements laissent la place à une interprétation à la fois forte, subtile et touchante. Nanou et Stan le 01/11/2014