Un Éternel Amour
Il était là, comme un jour ensoleillé. Il était là comme un soleil émerveillé
Son corps y était, mais son cœur l’avait déjà abandonné.
Comme une Âme blessée par le torrent de la Vie se laissant emporter par ce courant.
Et dans un élan d’espoir j’ai tendu la main comme pour toucher l’horizon, mais il était déjà trop tard.
Son Âme d’enfant l’avait déjà isolé de moi, de lui, et de ce monde qui parfois le trahissait.
Je pouvais voir au travers de ce géant et ressentir les blessures accumulées que par lui-même n’arrivait pas à comprendre.
Et dans mon impuissance je l’ai aimé sans pouvoir rien y faire sans rien y changer.
Il était comme ca, enrobé dans son mal de vivre et malgré lui n’arrivait pas en s’en détacher.
Une âme venue d’ailleurs qui s’était par erreur échoué sur cette terre, avec ce bagage qui parfois ralentissait ses pas.
Il avait parfois ce rêve génial d’un monde au-delà du nôtre, que durant sa souffrance, s’y réfugiait.
Oui il était là comme un soleil émerveillé. En ce beau dimanche ensoleillé.
Me rappelant ce doux petit prince qui voulu tant apprendre, comment apprivoiser sa rose éternelle.
Et je l’ai laisser partir de la même façon qu’il est arrivé, ce géant, cet enfant, cette âme venue d’ailleurs.
Il est parti avec une parcelle de mon cœur. Ce qu’il va en faire je n’en sais rien; mais je sais que demain au lever du soleil ce géant sera au rendez-vous. Car rien ne sépare deux Âmes qui s’aiment.
Musique Ernesto Cortazar Morelia’s Waltz