présente
Au fur et à mesure que les années passent et que le temps poursuit sa course inexorable, le poids de l'âge s'acharne, mais on trouve toujours quelqu'un pour en prendre une partie sur ses propres épaules...
Lorsqu’on croit avoir tout perdu ; la jeunesse, la beauté, et même le goût de l’amour et le désir de vivre, il ne faut pas désespérer pour autant. Il reste l’amitié, la tendresse, la beauté d’un nouveau jour qui apparaît à l’horizon...
Avec l'âge les hivers semblent longs et plus tristes; le cœur s'alourdit lorsque souffle la tempête; mais il y a des rires d'enfants et des eaux claires de ruisseaux qui chantent par tous les temps...
Peu importe l'âge et la morosité, le printemps est toujours fidèle au rendez- vous; l'oiseau reprend sans cesse la construction de son nid; de nouveaux bourgeons apparaissent aux rosiers et la vie éclate de partout.
Plutôt que de se plaindre et maudire la vie, il faut bénir les désirs insatisfaits et les projets non réalisés; il faut chérir les rêves inaccessibles car ce sont l'envie et l'espoir qui maintiennent en vie. Celui qui cesse de rêver et d'espérer cesse de vivre.
En réalité, la valeur de la vie ne peut se mesurer que par le nombre de fois où l'on a éprouvé une passion ou une émotion profonde. Il ne faut donc pas refouler ses passions; elles sont le tonique de vigueur essentiel à la vie.
Aimer est le mot clé de toute existence heureuse, si courte ou si longue soit-elle. Il faut aimer passionnément tout ce qui vit et respire. Est-il possible d'apprécier la vie quand on n'a que soi-même à aimer?
A défaut de conserver sa propre jeunesse, il faut s'abreuver à celle des autres et faire jaillir ses propres fontaines de jouvence. La cœur possède d'immenses ressources de vitalité.
Tout ce qui vit doit un jour céder la place à d'autres éclosions de vie; c'est le propre des humains de parcourir ce chemin terrestre en sachant bien qu'il y aura un jour une ultime étape. L'important est de quitter cette terre après l'avoir rendue meilleure qu'on ne la trouvée.
Memories - Orchestre d'André Rieu Textes et création Florian Bernard Tous droits réservés – 2005