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Sortie : 8 novembre 2006

Gabriel Le Bomin

Cinq prénoms inlassablement répétés. Cinq gestes obsessionnels. Cinq moments de guerre. Antonin est revenu des combats sans blessure apparente. La sienne est intime, intérieure, enfouie. Gregori Derangère Antonin

Aurélien Recoing (professeur Labrousse) Nous sommes en 1919 et le professeur Labrousse, pionnier dans le traitement des chocs traumatiques de guerre se passionne pour le cas d’Antonin. Sa méthode, nouvelle et controversée, doit lui faire revivre les moments les plus intenses de sa guerre afin de l'en libérer

Anouk Grinberg Niels Arestrup

Yann Collette Laure Duthilleul Pascal Demolon

Jean-Baptiste Iera Richard Sammel David Assaraf

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« Un film qui comptera sur la guerre de 14 comme avant lui « Les sentiers de la gloire » ou « La chambre des officiers ». Chacun nous montre un aspect de cette « grande guerre » qui ne fut ni plus ni moins qu’une boucherie. Kubrick plongeait au cœur du commandement pour en montrer l’incurie, Dupeyron s’intéressait aux « gueules cassées ». Le Bomin porte son regard sur le cas d’Antonin dont les blessures ne sont qu’intérieures. A l’époque la compassion allait aux estropiés mais pour le traumatisés de la psyché on ne comprenait que ces petits gars sortis miraculés des tranchées puissent avoir des cauchemars éveillés qui les hantent au point de les rendre incapables de reprendre une vie sociale. Il fallait déjà avoir une bonne dose de cynisme pour envoyer tous ces jeunes dans les plaines de la Somme, il ne fallait donc pas attendre grand chose au retour. Avec ces trois films on peut comprendre bien des aspects du conflit qui ravagea le monde il y bientôt un siècle. L’auteur mêle la poésie à son récit et finit par une note optimiste en nous faisant croire que l’amour peut encore agir sur les pires traumatismes. Belle prestation de Gregori Dérangère » Un spectateur

« Dérangeant !! Oui c'est vraiment le mot ! Le film nous fait part d'un aspect rarement vu (et connu), des conséquences de la guerre! Les archives du début nous mettent directement dans le sujet : le bouleversement psychologique que connaissent de nombreux anciens combattants. Histoire très bien menée, touchante, et surtout l'interprétation de Derangère qui est très réaliste ! Et au fond la question est : comment de temps faut-il pour faire un homme ? Combien en faut-il pour le détruire ? » Un spectateur « Un ami m'avait conseillé d'aller voir ce film inconnu sur les affiches. Quel scandale qu'on ne l'ai pas mieux promu! Chapeau! quelle finesse! Quelle simplicité! quelle humanité! On s'attend à un film de guerre et nous voilà plongés dans l'Homme. Belle première réalisation avec une étude des regards très intéressante, une recherche sur le visage et le sens de la vie après un grand traumatisme. Pourquoi ce film n'a-t-il pas été déjà primé. » Un spectateur

Photos du net - Textes de allociné Musique : Sergeï Rachmaninov « Le cinéma, c'est l’écriture moderne dont l‘encre est la lumière » Jean Cocteau DIRE-Bloc-Note de FRANCE JEAN -