I] B. Les effets de la mondialisation Un constat : Extraversion des économies. Ainsi, le coefficient d’ouverture de la France a progressé de 67 % entre 1960 et 1990 (14,5 à 24 %) ;
1. Des effets positifs D’un point de vue économique, les échanges servent de locomotive à la croissance.
Hausse des emplois liés à l’export (entre 1990 et 2000 la France a eu un excédent cumulé de 115 Mds d’€) ; Entre 1997 et 2001 : - 1 million de chômeurs en pleine croissance de la « nouvelle économie » au niveau mondial. Les IDE ont permis de financer la croissance.
Succès des « dragons asiatiques » Baisse de la dépendance sur des activités mono-produits liée à la hausse de la part des produits manufacturés dans le total des échanges. En 2003, 75 % des échanges étaient des produits manufacturés Amérique Latine (50 % des échanges contre 25 % à l’agriculture) Stimulation de la productivité.
138 136 127 122 130 126 111 115 107
2. Effets négatifs Tripolarisation des échanges et hausse des inégalités ; Les USA ont en permanence une balance commerciale déficitaire. Cela déséquilibre les changes et crée un effet d’éviction de capitaux (bilan cumulé 1990-2001 = 2628 mds d’€uros) ; Hausse de la dette des PED ; Consommation inégalitaire des ressources.
Source : Banque mondiale 7,4 6,9 5,8 5,4 4,3 3 2 1,7 1,9 1,5 1,6 0,9
37,5 31 18,2 2528 8,4 1460 586 63
Effets négatifs sur l’emploi (délocalisations) ; Un monde inégalitaire et destructeur d’identité, notamment entre les PDEM et les PED (acculturation) ; Hausse de l’instabilité politique (Chili, Irak, Côte-d’Ivoire,…).