La Toscane Pise
Plan de la ville. La visite se limite essentiellement au Campo dei Miracoli
Une navette nous conduit du stationnement à l’entrée du site, pollution oblige !
Oui ! Elle est derrière la porte Santa Maria, et toujours penchée !
Le spectacle est autrement plus saisissant que tout ce que l’on peut imaginer en regardant des photos !
Pelouse devant le baptistère
Le baptistère. Comparez-le avec les gens assis sur la pelouse.
Entrée du baptistère
Chaire sculptée par Nicola Pisano. Il était si fier de son œuvre qu’il grava sous les panneaux « En l’an 1260, Nicola Pisano sculpta cette œuvre exceptionnelle. Louée soit cette main autant qu’elle le mérite »
Panneau de la chaire représentant l’Adoration des Mages
Panneau représentant la Nativité
La tour penchée est mondialement connue et fait de Pise une étape incontournable de la Toscane. Construite dans un delta de l’Arno, elle est connue déjà au VII°siècle av J.C. comme colonie étrusque. En 180 av J.C. elle devient province romaine. Au IX°siecle, alors que toute la méditerranée est sous la domination islamique, la flotte pisane remporte des victoires sur les pirates maures. Elle reprend l’île d’Elbe, la Corse et la Sardaigne. En 1100, la zone d’influence de Pise s’étendait jusqu’aux Baléares. Par un mauvais jeu d’alliances, elle est supplantée un siècle plus tard par Lucques et Florence. Gêne prend la suprématie maritime, la flotte de Pise est entièrement détruite à la bataille de la Méloria en Pise fut la patrie de deux illustres mathématiciens : Leonardo Fibonacci ( ) qui introduisit pour la première fois les chiffres arabes dans les calculs, et Gallilée ( ) qui, en regardant le lustre principal du duomo, révolutionna la vision médiévale de l’univers. « Et pourtant elle tourne »
La cathédrale Santa Maria Assunta, oeuvre de Buscheto et Rainaldo à la fin du XI e siècle est construite avec l’or de six vaisseaux pris à l’ennemi.
Le musée
La traditionnelle photo !
Haut de la tour
La construction du campanile à débuté en 1174 avec l’architecte Bonanno Pisano. Dix ans plus tard, après seulement trois étages, l’édifice se mit à pencher à cause du sol marécageux. Un autre architecte, Giovanni di Simone, reprend le chantier un siècle plus tard en essayant de compenser la dénivellation. C’est un troisième maître qui termine l’ouvrage en L’inclinaison n’a cessé d’augmenter depuis cette date. Depuis, une ceinture et un contrepoids assure sa stabilité. Elle a un surplomb de 5,20m. Il faut gravir 294 marches pour monter a l’étage supérieur. Et 207 colonnes soutiennent à chaque étage la galerie supérieure.
Le camposanto C’est un cimetière construit sous les instances de l’archevêque Ubaldo dei Lanfranchi de retour de la croisade de Il avait ramené avec lui 50 galères chargées de terre du Golgotha pour inhumer les pisans. L’extérieur est sobre, coupé seulement par un tabernacle gothique surmontant le portail représentant la Vierge.
Tabernacle gothique représentant la Vierge entourée de saints et des deux commanditaires de l’œuvre.
Ici, les corps reposent dans de la terre rapportée du Golgotha
Les griffes du diable. Comme beaucoup de monuments, le diable apparaît dans la légende du duomo. Il faut compter les points noirs laissés dans la pierre par ses ongles, il paraît qu’on n’arrive jamais au bon résultat.
Façade de la cathédrale
Une des portes d’entrée en bronze
Intérieur de la cathédrale
C’est Giovanni Pisano qui sculpta la chaire de la cathédrale. Les chaires des Pisano, polygonales, pouvaient occuper n’importe quel emplacement, elles n’avaient plus qu’à être adossées à un pilier.
Panneau de la Nativité, très différent de celui que son père sculpta
La mosaïque du Christ trônant entre la Vierge et Saint-Jean a été réalisée avec la collaboration de Cimabue en 1302.
Lustre qui inspira Galilée sur la rotation de la terre
Un des autels dédié à Marie
Plafond alvéolé à feuilles d’or
Statues devant la chaire
Entrée d’une chapelle avec le blason des Médicis
Décors au-dessus d’une arche de la cathédrale
Statue de la Louve Romaine comme sur la plupart des sites
Vue arrière du Campanile et de la cathédrale
Bords de l’Arno
Façade d’un hôtel au bord de l ’Arno
Vue du haut du campanile
Adieux, Pise ! Une dernière photo pour en graver l’image.