INVENTAIRE A LA PREVERT Poète et scénariste Français (1900-1977) Jeux de mots, dialoguiste de nombreux films Calembours. Néologisme. Aphorisme. Syllepse Logique de l’ absurde Proposé par Jackdidier Lecture clic MANUEL Chanson par Serge Gainsbourg

Jacques Prévert Dialoguiste des films : Drôle de drame – Quai des Brumes. Portes de la Nuit. Visiteurs du soir. Enfants du Paradis entre autres… Poèmes mis en musique par Joseph Kosma et, interprétés par : Juliette Gréco. Les Frères Jacques. Yves Montand. etc.. Extraits de quelques œuvres. Mis en valeur par des images de créateurs Merci à elles et à eux.

La vie est une cerise…la mort est un noyau… l’ Amour un cerisier

L’ oiseau qui vole si doucement L’ oiseau rouge et tiède comme le sang L’ oiseau si tendre, l’oiseau moqueur L’ oiseau qui soudain, prend peur L’ oiseau qui soudain se cogne L’ oiseau qui voudrait s’enfuir L’ oiseau seul et affolé L’ oiseau qui voudrait vivre

L’ oiseau qui voudrait chanter L’ oiseau qui voudrait crier L’ oiseau rouge et tiède comme le sang L’ oiseau qui vole si doucement C’est ton cœur, jolie enfant Ton cœur qui bat de l’aile si tristement Contre ton sein si dur si blanc.

Dans les manèges du mensonge Le cheval rouge de ton sourire tourne Et, je suis là, debout, planté Avec le triste fouet de la réalité Et, je n’ai rien à dire Ton sourire est aussi vrai Que mes quatre véritès

Quant la vérité n’est pas libre, la Liberté n’est pas vraie

Démons et merveilles vents et marées au loin déjà, la mer s’est retirée

Et toi… comme une algue doucement caressée par le vent dans les sables du lit, tu remues en rêvant. Démons et Merveilles Vents et Marées. Au loin déjà la mer s’est retirée……

Mais dans tes yeux entr’ouverts deux petites vagues sont restées Démons et Merveilles. Vents et Marées. Deux petites vagues pour me noyer.

la Brouette Le paon fait la roue, le hasard fait le reste Dieu s’assoit dedans et l’ Homme le pousse

dans chaque église il y a toujours quelque chose qui cloche

La meilleure façon de ne pas avancer, est de suivre une idée fixe

La Chanson de Prévert interprétée par Serge Gainsbourg Oh je voudrais tant que tu te souviennes Cette chanson était la tienne Peut on jamais savoir ou commence C’ était ta préférée, je crois Et quand finit l’indifférence Qu’elle est de Prévert et de Kosma Passe l’ Automne, vienne l’ Hiver Et chaque fois les feuilles mortes Et que la chanson de Prévert Te rappelle à mon souvenir Cette chanson les Feuilles Mortes Jour après jour, les amours mortes S’ efface de mon souvenir N’en finissent pas de mourir. Et ce jour là, mes amours mortes Avec d’autres, bien sur je m’abandonne En auront fini de mourir. Mais leur chanson est monotone Et peu à peu, je m’ indiffère A cela il n’est rien à faire Car chaque fois les feuilles mortes Te rappelle à mon souvenir Jour après jour, les amours mortes N’ en finissent pas de mourir.

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