IMMUNOSUPPRESSION ET SES COMPLICATIONS

Slides:



Advertisements
Présentations similaires
AUTO-IMMUNITE ET MALADIES AUTO-IMMUNES (=M.A.I.)
Advertisements

Contexte Traitement de référence du Lupus (LES)
Plan de soins chronique
Immunité et infection par le VIH
Manifestations rhumatologiques au cours de l’hépatite virale C
Syndrome néphrotique.
Néphropathies glomérulaires
Recommandations BHIV pour la transplantation rénale chez le patient infecté par le VIH Novembre 2005.
Effets secondaires du traitement aux Antirétroviraux
Thrombopénie provoquée par l’héparine (HIT)
LES MONONUCLEOSES INFECTIEUSES GRAVES
L’INFECTION Le système immunitaire 1 - Défenses non spécifiques
LE SYSTÈME IMMUNITAIRE
Cours néphrologie IDE Transplantation rénale Dr. L. Albano 2008.
FORMATION IFSI 10 Décembre 2008
C. ALBERT Service de Rhumatologie Pr EULLER-ZIEGLER
La transplantation rénale
Lupus Erythémateux Disséminé
II- Biochimie des substances d’origine animale (2)
LE PARCOURS DU PATIENT TRANSPLANTE CARDIAQUE
Gastrites Aigues ou chroniques.
Récidive des néphropathies à IgA sur greffon
IFTAB Protéines plasmatiques
Proton Pump Inhibitors Reduce Mycophenolate Exposure in Heart Transplant Recipients A prospective Case-Controlled Study S. Kofler, N. Shvets, A. K. Bigdeli,
Syndrome Néphrotique à LGM Prise en charge pratique
Effets secondaires et prise en charge en ambulatoire.
LA MONONUCLEOSE INFECTIEUSE
TRANSPLANTATION RENALE
Infection par le VIH et SIDA
Formes graves d’infection à CMV chez les patients d’hématologie
Insuffisance rénale aigue
La Transplantation Rénale
Cirrtrans 2013 Ce qu’il faut faire… et ne pas faire avec les immunosuppresseurs… Ou comment gérer le traitement immunosuppresseurs au quotidien… Guillaume.
3ème partie: Immunité spécifique
 1957 : premier rapport d’un patient avec une leucémie traité et mis en remission après Irradiation corporelle totale et injection de la moelle osseuse.
après transplantation hépatique ou pulmonaire
LES CYTOKINES PRO-INFLAMMATOIRES (1)
LES GREFFES DE CORNEE Dr AKNIN cédric Pitié-Salpétrière
CORTICOIDES Définitions :
Atteinte hépatique et anti TNF alpha
Le Courrier de la Transplantation ILTS 2014 – D'après De Simone P., Saliba F., Fisher L et al., abstr. O10, P310 et P67 actualisés H2304E1 : schéma de.
La voie PD-1 et la surveillance immunitaire
Les herpes virus.
T BABIN YM FLORES J MARTINEZ 17/03/2004 AMM
BILAN IMMUNITE.
SYNDROME D’ACTIVATION MACROPHAGIQUE
HISTOIRE DE LA TRANSPLANTATION PULMONAIRE
Soins aux transplantés
Transplantation rénale
Transplantation rénale et pancréatique
BASES DE L’ONCOGENESE ET DE LA PROLIFERATION TUMORALE
Le Courrier de la TransplantationILTS 2014 – D'après Bechstein W et al, abstract P125, actualisé Schéma d’étude TH orthotopique ou foie partagé Tacrolimus.

Syndrome néphrotique.
Etat des lieux de la transplantation pulmonaire.
Le diagnostic biologique des maladies auto-immunes
Transplantations et greffes
Marie-Charlotte LORON 17 février 2015
Présenté par Catherine Gravel Supervisé par Dr Hugo Soudeyns
La maladie de Kaposi DIU Bujumbura Juin 2013.

Sémiologie digestive médicale Hépatites virales
14/03/2013.
HHV-6 BIOLOGIE, ASPECTS CLINIQUES ET THERAPEUTIQUES Dr G Ko Microbiologie GHU OUEST.
Séminaire de formation continue sur les infections respiratoires de Grenoble Les nouvelles chimiothérapies et les anticorps monoclonaux Dr Claude Eric.
Ac monoclonaux et polyclonaux en transplantation M Büchler, Tours.
1 Les risques thérapeutiques de la transplantation hépatique.
ANATOMIE PATHOLOGIQUE DE LA REACTION INFLAMMATOIRE
Physiopathologie de l’infection VIH V Giordanengo, Laboratoire de Virologie Avec 3 chapitres: - En introduction quelques chiffres de l’épidémie - Contamination.
IMMUNOSUPPRESSEURS/IMMUNO MODULATEUR ET LE CERVEAU : généralités
Transcription de la présentation:

IMMUNOSUPPRESSION ET SES COMPLICATIONS 09-2006 Pr. Lionel Rostaing

Cellules impliquées dans les défenses : Polynucléaires neutrophiles : phagocytent les bactéries, les parasites Monocytes : produisent des médiateurs de l ’inflammation Macrophages : cellules tissulaires; détruisent des parasites, les virus, certaines bactéries; présentent l ’antigène au lymphocytes T Lymphocytes B : produisent des anticorps Lymphocytes T CD4 : reconnaissent l ’antigène étranger; sécrètent de l ’IL2 qui va activer les lymphocytes Lymphocytes T CD8 : sont des cellules tueuses des cellules infectées ou des cellules étrangères.

Traitement immunosuppresseur Deux situations : Organe greffé : il faut un traitement immunosuppresseur puissant bloquant la présentation de l’antigène, les lymphocytes T (réponse allogénique cellulaire contribuant au rejet aigu) et les lymphocytes B (réponse allogénique humorale contribuant au rejet chronique) Maladie auto-immune : il faut un traitement immunosuppresseur puissant bloquant essentiellement les lymphocytes B car ces maladies sont médiées par des auto-anticorps

Conséquences : Greffe d’organe : Maladies auto-immunes : Il faut bloquer toutes les étapes de la réponse immune allant de la reconnaissance de l’antigène à l’activation lymphocytaire T et B. Cela implique d’utiliser une COMBINAISON d’immunosuppresseurs Maladies auto-immunes : Il faut bloquer uniquement la réponse immunitaire médiée par les lymphocytes B : UN SEUL médicament suffit souvent

Traitement immunosuppresseur en greffe d’organes Mise en place d ’un organe HLA différent : il n’y a pas de tolérance réaction de rejet aigu : présentation des antigènes du greffon par les macrophages du donneur (présentation directe) ou du receveur (présentation indirecte) au système immunitaire (lymphocytes T) du receveur activation des lymphocytes T production d ’interleukine 2 génération de lymphocytes T cytotoxiques (« destructeurs ») génération de lymphocytes B dirigés spécifiquement contre les Ag HLA du donneur

synthèse de novo purine Représentation de l ’activation lymphocytaire 3 signaux Cellule Présentatrice de l ’Antigène Ag Co-stimulation signal 1 signal 2 IL-2 IL- 15, 4, 7, 9, etc signal 3 mTOR MAP kinases calcineurine cyclin/CDK synthèse de novo purine G1 S M G2 PROMOTEURS e.g.IL-2, CD40 Lymphocyte T

Les immunosuppresseurs Corticoïdes : Solumédrol®, Cortancyl®, Solupred® Azathioprine : Imurel® (Glaxo-Welcome) Ciclosporine : Sandimmun®/Néoral® (Novartis) Tacrolimus/FK506 : Prograf® (Astellas) Mycophenolate Mofetil : CellCept® (Roche); Myfortic® (Novartis) Sirolimus/Rapamycine : Rapamune® (Wyeth-Ayerst) Evérolimus : Certican® (Novartis) Sérums anti-lymphocytaires et Anticorps Polyclonaux : ATG/ALG; Thymoglobulins® (Genzyme, Frésénius) Monoclonaux : Murin : OKT3, Orthoclone® (Janssen-Cilag), anti-CD2 Chimérique : Basiliximab, Simulect® (Novartis), anti-RIL2 Humanisé : Daclizumab, Zénapax® (Roche), anti-RIL2 Dirigé contre le 2° signal (B7/CD28): Bélatacept (BMS)

Immunosuppresseurs et Activation lymphocytaire 3 signaux Anti IL2R Anti CD25 Daclizumab-Basiliximab Cellule Présentatrice de l ’Antigène corticoïdes Ag Co-stimulation signal 1 signal 2 IL-2 IL- 15, 4, 7, 9, etc Anti-CD3 ATG Bélatacept signal 3 mTOR Ciclosporine A Tacrolimus MAP kinases calcineurine Sirolimus Evérolimus cyclin/CdK synthèse de novo purines/pyrimidines G1 S M G2 PROMOTEURS e.g.IL-2, CD40 Azathioprine Mycophénolate Mofétil; Léflunomide corticoïdes Lymphocyte T

Niveaux d’action des immunosuppresseurs (3,4,7) Signal 4 Signal 2 Signal 1 Signal 3 G1 S Signal 1 Ciclosporine Tacrolimus Signal 2 Bélatacept Signal 3 Evérolimus Sirolimus Anti IL-2R Signal 4 Azathioprine Mycophénolate mofétil Léflunomide Y.L

Immunosuppression Indispensable Très diversifiée maximale de J0 à J90 puis lentement dégressive  « vitesse de croisière à 1 an » Très diversifiée Présentation Activation Recrutement des de l ’antigène  du Ly T CD4+  IL2  Ly T CD8+ et de Ly B * corticoïdes *anti-calcineurines *Ac Anti-RIL2 * Antimétabolites * sérum anti- (Ciclosporine A =Néoral® (Azathioprine = Imurel ®, lymphocytaire Tacrolimus = Prograf®) Mycophénolate mofétil = Cellcept ® / Myfortic ®) * blocage 2° signal (Bélatacept) *Antiprolifératifs (Sirolimus = Rapamune ®) les corticoïdes une anti-calcineurine un anti-prolifératif ou un anti-métabolite ± traitement d ’induction en post-greffe immédiat

Avec les immunosuppresseurs actuels : peu de rejets aigus (< 20 %) forte immunosuppression initiale (3 à 6 premiers mois) puis décroissance utiliser peu (pas) de corticoïdes prévenir la néphrotoxicité des anti-calcineurines (Néoral® , Prograf®)

Traitement d’nduction : En post-opératoire précoce administration d’anticorps dirigés contre les lymphocytes T permettant de détruire transitoirement les lymphocytes T (sérum anti-) ou de leurrer les lymphocytes T (anticorps dirigés contre le récepteur de l’interleukine 2) : Pas de réponse immune dans jours qui suivent Permet aux autres médicaments anti-rejet d’être efficaces (« steady state »)

Ciclosporine A / Néoral® 22 ans d ’utilisation comme immunosuppresseur Sandimmun® Néoral®  Sandimmun® 2 prises par jour Bloque la production d’IL2 par les lymphocytes T activés (réversible) moins de rejets aigus Surveillance du traitement par ciclosporine A clinique = créatininémie (néphrotoxique) C2 = taux mesuré 2 heures ± 10 mn après prise (500 à 1000 ng/ml) Aire sous la courbe abrégée (AUC) patients de novo : éviter le rejet aigu patients en maintenance : prévenir la néphrotoxicité chronique / le rejet chronique Allongement de la 1/2 vie des greffons rénaux (16 ans)

Indication de la Ciclosporine A Prévention du rejet de greffe d ’organe Maladies auto-immunes : Aplasie médullaire primitive Syndrome néphrotique cortico-résistant Uvéite Autres : psoriasis polyarthrite rhumatoïde

Tacrolimus: Prograf® 15 ans d ’utilisation comme immunosuppresseur Bloque de façon réversible la production d’IL2 par les lymphocytes T activés 2 prises par jour Surveillance du traitement par le taux résiduel (5 à 15 ng/ml) Est néphrotoxique Effet diabétogène : dépend des doses utilisées majoré par l ’administration de corticoïdes Allongement de la 1/2 vie des greffons rénaux (18 ans)

Indications du Prograf® Prévention du rejet aigu de greffe d ’organes Traitement de certains rejets aigus (greffe hépatique) Maladies auto-immunes Psoriasis (forme générale et topique) Autres ?

Effets secondaires

Corticoïdes Effets secondaires Anti-inflammatoires Bloquent le système immunitaire monocytes lymphocytes T à très fortes doses  prévention du rejet aigu (< 1 mg/kg/j)  traitement du rejet aigu (10 mg/kg/j) Effets secondaires Faciès cushingoïde Ostéopénie  densitométie osseuse annuelle  traitement substitutif Ostéonécrose (tête fémorale)  Cholestérol et triglycérides Intolérance aux glucides Cataracte HTA (rétention hydrosodée) Fragilité cutanée

Cellcept® / Myfortic® Prodrogues de l ’acide mycophénolique (MPA) Mycophénolate mofétil : Cellcept® : absorption gastrique Mycophénolate sodique : Myfortic®: absorption intestinale  meilleure exposition au MPA Bloquent la synthèse des bases puriques (lymphocytes T, lymphocytes B) : diminution de la réponse T et baisse de la production d’anticorps 2 prises par jour Effets secondaires leucopénie thrombopénie anémie troubles digestifs : diarrhée, nausées, atrophie villositaire  syndrome de malabsorption Dosage taux résiduel, non informatif aire sous la courbe (AUC)

Sirolimus (Rapamune®) / Evélorimus (Certican®) Inhibiteurs de la protéine mTor dans le lymphocyte T  inhibition de la prolifération cellulaire Action sur la cellule endothéliale/myocytes inhibition de la prolifération vasculaire Propriétés anti-tumorales chez l ’animal chez l ’homme ? Effets synergiques quand utilisés avec la ciclosporine A ; effets additifs quand utilisés avec le Cellcept® ou le Prograf® Une prise par jour Taux résiduel : 7 à 15 ng/ml

Effets secondaires (dose-dépendants) leucopénie thrombopénie anémie microcytaire dyslipidémie  cholestérol (LDL)  triglycérides  LDH rénaux tubulopathie (hypokaliémie, hypophosphorémie) toxicité glomérulaire et tubulo-interstitielle quand donnés au long cours avec le Néoral®

Parmi les médicaments efficaces sur le lymphocyte B Corticoïdes Cellcept® / Myfortic® Rituximab (Mabthéra ®) (anticorps monoclonal anti-CD20) Cyclophosphamide = Endoxan® Agent cytostatique S’intercale au niveau de l’ADN : toxicité à long terme (leucémies) 1 prise par jour Surveillance clinique leucopénie / thrombopénie anémie Troubles vésicaux biologique : pas de dosage

Quelques complications des traitements immunosuppresseurs Infectieuses Néoplasiques

COMPLICATIONS INFECTIEUSES Infections opportunistes ++ Infection parasitaire : pneumocystis jiroveci prévenues par la prise pendant les 6 premiers mois de greffe de Bacrtim ® Infections virales : La plus fréquente est l’infection à cytomégalovirus (CMV) : risque important (primoinfection, réactivation, réinfection) pendant les 6 premiers mois Clinique * fièvre, leucopénie * cytolyse hépatique *  créatininémie avec protéinurie de novo Diagnostic : virémie Traitement Curatif: Ganciclovir IV 2 à 3 semaines Préventif: valganciclivir oral pendant 3 à 6 mois

COMPLICATIONS CANCEREUSES Incidence augmente ( X 5 à 1000 en fonction du type de cancer) durée d ’exposition aux immunosuppresseurs (1/2 vie du greffon  de 8-10 ans à 16-18 ans) Cancers cutanés spino/basocellulaires  avec durée de greffe varie en fonction des types de peau des régions du globe risque de dissémination dépistage annuel si présent  chirurgie si récidive  envisager modification immunosuppression ( arrêt anti-calcineurine, arrêt anti-métabolite, switch pour le sirolimus) mélanomes : rares, mais beaucoup plus graves

Lymphomes Précoces : induits par le virus Epstein Barr (EBV) Tardifs localisés (greffon, ou autre organe) disséminés polymorphes ou monomorphes (polyclonal ou monoclonal) phénotype B (> 90 % des cas), souvent CD20+ pronostic transformé depuis l ’utilisation d ’anticorps monoclonal anti CD20 (Mabthéra®) : > 50 % de guérison Traitement : Mabthéra® : si échec, chimiothérapie baisse immunosuppression : arrêt anti-calcineurine, switch sirolimus

Autres cancers Col utérin (papilloma virus)  dépistage annuel Sarcome de Kaposi (dû à l’herpès virus HHV8)  les populations à risque : pourtour méditerranéen ; Afrique noire ; Asie du Sud Est) Sein  mammographie tous les 2 ans Poumons  radiographie pulmonaire annuelle

Rénales : Insuffisance rénale iatrogène (quelque soit l’organe) reliée à la prise d’anti-calcineurines (Néoral ® / Prograf ®) Dysfonction chronique du greffon rénal  de créatininémie protéinurie de-novo Prévention facteurs de risque (HTA associée, tabac, dyslipidémie, …) optimiser immunosuppression/C2 pour le Néoral ® /nouveaux immunosuppresseurs

Cardio-vasculaires : Première cause de mortalité chez le transplanté rénal Facteurs de risque période pré- transplantation produit phosphocalcique élevé hyperhomocystéinémie dyslipidémie HVG HTA tabagisme période post-transplantation insulino-résistance Dépistage Prise en charge des facteurs de risque Minimiser les corticoïdes

Métaboliques : Dyslipidémie :  LDL (cible < 1g/l)  triglycérides corticoïdes Sirolimus/Evérolimus anticalcineurines (Néoral® > Prograf®)  LDL (cible < 1g/l)  triglycérides prise en chargediététique statines fibrates Médiator® Insulino-résistance/diabète : anticalcineurines (Prograf® > Néoral®) surveiller Hb glyquée prise en charge : diététique antidiabétiques oraux : Amarel®; Glucor®

Osseuses : Précoces : Tardives : ostéonécrose aseptique de la tête fémorale corticothérapie à fortes doses (rejet aigu) hypertriglycéridémie… algodystrophie reliée à la prise d ’anticalcineurines (SAPIC) lésions touchant les genoux, les chevilles, le massif tarsien facteurs associés : hyperparathyroïdie préexistante ou persistante long passé d ’hémodialyse Tardives : ostéopénie/ostéoporose corticothérapie anticalcineurines (Néoral®) Ménopause ostéodensitométrie annuelle prise au long cours d ’un traitement vitamino-calcique (Ca++, Vita D3) associé à un biphosphonate efficace à terme

 Evaluer les risques du patient 1ère greffe vs greffe itérative sujet agé (> 60 ans) vs enfant race blanche vs race noire pas d ’Ac anti-HLA vs Ac anti-HLA donneur vivant vs donneur cadavérique Antécédents de maladie virale (hépatites B ou C) cancer  Choix d ’une immunosuppression plus ou moins lourde phase initiale (< 3 mois) : prévenir le rejet aigu phase ultérieure (> 6 mois) : prévenir le rejet chronique