LES PEINTRES ANIMALIERS La peinture animalière se caractérise par la représentation d'animaux : Animaux de compagnie, animaux domestiques ou sauvages. Images du Net – Présentation : No. 2 de 3
Peintres animaliers : Il faut distinguer les peintres qui ont représenté des animaux dans leurs œuvres et ceux qui s'en sont fait une spécialité, que l'on nomme à ce titre « peintres animaliers », parmi lesquels on peut citer : Alexandre-François Desportes et Jean-Baptiste Oudry, deux peintres de chasses.
Peintres animaliers (suite) : Alexandre-François Desportes, né en 1661 (baptisé le 16 février) à Champigneulle (Ardennes) et mort à Paris en 1743, est un peintre français qui peut être considéré comme le fondateur de la peinture animalière française.
Biographie : Il est le fils de Pierre Desportes, riche cultivateur, et d’Elisabeth Dugay. Il fut envoyé à l'âge de douze ans chez un de ses oncles établi à Paris. Arrivé en 1673 à Paris, Desportes se forme auprès de Nicasius Bernaerts, élève de Frans Snyders installé à Paris. Avec ce maître, il s’imprègne de la tradition flamande mais tempère la violence et la fougue de ces compositions baroques au profit d’un art plus mesuré.
Après un passage à la manufacture des Gobelins, en 1692-1693, il est portraitiste de la cour de Pologne en 1695-1696. De retour en France, il se détourne du portrait pour se consacrer à la décoration intérieure. Il est reçu à l’Académie royale de peinture et de sculpture en tant que « peintre d'animaux » en 1699.
De 1700 jusqu’à sa mort, il exécute de très nombreux tableaux pour orner les demeures royales (Versailles, Marly, Meudon, Compiègne et Choisy). Louis XIV, puis Louis XV lui commandent le portrait de leurs chiens favoris. Peintre des chasses et de la meute royales, Desportes suivait le roi lors de ses chasses. Saint-Simon rapporte « qu’il allait même d’ordinaire à la chasse à ses côtés, avec un petit portefeuille pour dessiner sur les lieux leurs diverses attitudes, entre lesquelles le roi choisissait, et toujours avec goût, celles qu’il préférait aux autres. »
Desportes meurt en 1743, laissant un important fonds d’atelier Desportes meurt en 1743, laissant un important fonds d’atelier. Celui-ci se compose des études d’animaux, de plantes et de paysages peintes d’après nature ainsi que quelques esquisses de Jan Fyt comme celles figurant des chasses au renard.
Peintres animaliers (suite) : Jean-Baptiste Oudry, né à Paris le 17 mars 1686 et mort à Beauvais le 30 avril 1755, est un peintre et graveur français.Fils de Jacques Oudry, maître peintre et marchand de tableaux sur le pont Notre-Dame, et de sa femme Nicole Papillon, qui appartenait à la famille du graveur Jean-Baptiste-Michel Papillon, Jean-Baptiste Oudry étudia tout d'abord à l'école de la maîtrise de Saint-Luc, dont son père était directeur.
En 1709, il épousa Marie-Marguerite Froissé, fille d'un miroitier, à laquelle il donnait des leçons de peinture. Leur fils Jacques-Charles Oudry fut aussi peintre1, leur fille Marie épousa le peintre Antoine Boizot. Oudry fut nommé professeur adjoint à la maîtrise en 1714 et professeur en 1717.
Oudry se servait d'une chambre obscure pour les esquisses qu'il allait faire à Saint-Germain-en-Laye, à Chantilly, au bois de Boulogne et dans les jardins d'Arcueil, mais il fut obligé d'y renoncer, s'étant aperçu que la perspective n'était pas juste et que les effets de lumière et d'ombre n'étaient pas ceux de la nature.
Oudry a peint le portrait, l'histoire, les chasses, le paysage, les animaux, les fruits, les fleurs ; il a imité les bas-reliefs ; il a aussi gravé à l'eau-forte. On lui doit deux conférences qui furent lues à l'Académie, « Sur la manière d'étudier la couleur en comparant les objets les uns avec les autres » et « Sur les soins que l'on doit apporter en peignant ».
Peintres animaliers (suite) : Carle Vernet (Antoine Charles Horace Vernet, né à Bordeaux le 14 août 1758 et mort à Paris le 27 novembre 1836, est un peintre de genre et de chevaux, dessinateur et lithographe français. Il fut également goguettier et participa aux côtés d'autres personnalités comme Talma, F. Didot, Désaugiers, Cicéri, Ravrio aux activités de la Société de la Goguette.
Fils de Claude Joseph Vernet et père de Horace Vernet qui sera son élève, il inaugura, avec Gros, la peinture militaire, et il excella dans les chasses et les scènes populaires : Chasse au daim à Rambouillet, le Chien du duc d'Enghien, etc. Mais par-dessus tout, Carle Vernet fut le peintre passionné du cheval dont il avait une profonde connaissance.
Lorsque, visitant le Salon de 1808, Napoléon Ier eut admiré le Matin d’Austerlitz, sans doute la meilleure toile de Carle Vernet, il lui remit la Croix de la Légion d'honneur. Les deux hommes se connaissaient déjà bien, puisque Carle Vernet avait accompagné l’Empereur, pendant la campagne de Marengo.
(Suite et fin au No. 3 de 3)