A Marcel Questel qui navigua hardiment, en son temps, entre le vieux continent et le nouveau monde, avant de naviguer dans ses massifs de fleurs...
La grande marine à voile, celle qui a marqué non seulement la découverte, mais aussi la colonisation et la fondation des premiers établissements de la Nouvelle-France est l'une des épopées les plus glorieuses de l'histoire des découvreurs du Nouveau Monde.
Caravelles, goélettes à multiples mâts, brigantins, frégates ont sillonné l'Atlantique entre l'Europe et l'Amérique du Nord durant plus de deux siècles. Non seulement ces bâtiments ont-ils transporté des hommes, des femmes et des enfants, mais aussi des animaux et une quantité de biens et de denrées essentiels aux premiers établissements.
En ces temps héroïques de la marine à voile, la traversée de l'Atlantique pour rallier Saint-Malo à Québec durait souvent plus de deux mois. Il fallait partir tôt en saison d'été pour éviter que le bateau ne devienne prisonnier des glaces...
La traversée du vaste océan entre l'Europe et l'Amérique était toujours une aventure très périlleuse. Il y avait non seulement le risque des tempêtes en mer et des naufrages, mais aussi les pirates de diverses nationalités qui sillonnaient les mers...
Les conditions d'hygiène à bord étaient rudimentaires et la maladie dégénérait la plupart du temps en terribles épidémies. Il fallait alors mettre le navire en quarantaine dès son arrivée. On comptait les morts par centaines...
La vie à bord de ces grands voiliers n'était pas aussi bucolique qu'on l'imagine ou qu'on le voit au cinéma. Les ponts supérieurs étaient réservés à l'équipage, aux militaires, aux commerçants et aux gens de la noblesse. Les simples colons devaient vivre à fond de cale, avec la marchandise et la vermine, dans une humidité constante, parfois torride, d'autres fois glaciale.
Il fallait prévoir des rations et de l'eau potable pour toute la durée du voyage, c'est-à-dire des mois. Pour avoir de la viande fraîche, on transportait une quantité d'animaux vivants et de volailles qu'on abattait périodiquement durant toute la traversée. Plusieurs denrées, notamment le poisson, étaient conservées dans des barils de saumure.
En ces temps de grande agitation politique, alors que la France était constamment en guerre non seulement contre l'Angleterre, mais aussi contre la Hollande et l'Espagne, les navires étaient souvent attaqués, brûlés, pillés et coulés avec tous leurs passagers...
De nos jours la marine à voile représente un plaisir, une aventure sportive, une occasion de s'évader, mais en ces temps-là, - qui ne sont pourtant pas si lointains, - c'était une activité héroïque sans laquelle le Nouveau Monde ne serait jamais devenu l'un des continents les plus prospères et modernes de la planète.
My Bonnie is over the Ocean (Vieille chanson de mer anglaise) Synthétiseur – Mixage: F.Bernard Création Florian Bernard Tous droits réservés – 2005
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