F E S P A M éerie xtraor dinaire pectacl es yrotec hnique quatiq ues usic aux

En découvrant pour la première fois le prestigieux F ESPAM, j'ai eu envie de personnaliser cet événement en l'enracinant dans son pays d'accueil le Congo et aussi dans le berceau qui l'a fait naître l'Afrique. Deux capitales les plus proches au monde simplement séparées par le fleuve, n'est-ce pas un lieu scénique original … unique ? Le plus symbolique aussi ! Cette eau prenant sa source au plus profond du continent, bouillonnante de vie, porteuse de tradition, d'échange, d’espoir, quel magnifique écrin pour le festival panafricain de musiques, elle entraînera très loin l’écho et la notoriété de l'événement. Le fleuve Congo au bout de sa course va épouser l'océan puis irriguer le monde de sa culture originelle... rythmes, notes, couleurs, joies ou peines, souvenirs plus ou moins lointains de la mère …. Afrique Jean-Luc Borras

Imaginez, Imaginez ! Une promenade sur la route de la corniche le long du fleuve …. L’eau qui apaise… La capitale jumelle à l’horizon dans la douceur du soir, juste avant le coucher du soleil … Dans la tête, une multitude de musique imprécise qui défile, se choquent et se croisent.

Dans le cœur une envie de fêtes, de voyages, de découvertes et de rêves… Le souhait va s’exaucer ! Comme dans un mirage miraculeux, le Congo s’anime et nous offre son lit, avec ses mille reflets pour matérialiser un conte fabuleux…

Sur une île artificielle apparaissent des musiciens, des danseurs qui réveillent nos corps et la mémoire ! Des murs d’eau multicolores accentuent l’impression d’irréel …les images s’enchaînent et les voix racontent et racontent encore le fabuleux destin des rythmes et des notes de l’Afrique, rappelle les ancêtres pour nous guider vers ces pays lointains où, de grés ou de force, ils furent entraînés.

« Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme » Voyage initiatique, promenade …. Les tableaux s’enchaînent, l’histoire défile, la mémoire revit, chante, danse, accompagne et déjà refuse que le rêve s’achève… Que le fleuve perde ses pouvoirs magiques.

Comment redescendre sur terre ??? …. En regardant le ciel !!

Milliers d’étoiles factices, un feu d’artifice géant qui se verra de si loin qu’il permettra demain, avec tous les frères et soeurs n’ayant pas pu venir, de partager et conter à son tour le merveilleux destin du folklore Africain …

et même, pourquoi pas, de se donner rendez vous devant le fleuve un soir prochain dans l’espoir d’une autre féerie…

On peut rêver !

« Chœurs d’Afrique » L’histoire de la naissance de la musique africaine et de son grand voyage vers le monde racontée à sa petite fille par une grand-mère grâce à une succession de tableaux sons et lumières, effets spéciaux… « Fespam 2005 » Concerts tout au long de la semaine utilisant les moyens techniques et la scénographie sur le fleuve. Cérémonie d’ouverture Spectacle Sons et Lumières Festival