La palourde indigène en France est l'espèce Tapes decussatus, mais on retrouve de plus en plus sur le littoral français (principalement atlantique) la palourde Tapes philippinarum (originaire du Pacifique et appelée communément palourde Japonaise) introduite en France dans les années 1970 dans un but d'élevage (la vénériculture) car sa croissance est plus rapide.
Ces animaux introduits se sont reproduits naturellement et les larves planctoniques se sont disséminées aux environs. Désormais acclimatées à l'écosystème atlantique, les palourdes japonaises forment aujourd'hui d'importantes populations sauvages en rade de Brest, dans le Golfe du Morbihan, dans le Traict du Croisic, autour de Noirmoutier et dans le bassin d'Arcachon. Elle peut être considérée comme une espèce invasive dans la mesure où elle a supplanté localement l'espèce autochtoneTapes decussatus. Elle a toutefois connu d'importantes mortalités liées à uneépizootie d'origine bactérienne, la maladie dite de l'anneau brun. Il existe également une importante population de cette espèce dans les lagunes de Venise (Mer Adriatique). Cette espèce fait l'objet d'une pêche professionnelle.une espèce invasiveépizootie Les palourdes préfèrent les fonds vaseux et sableux, spécialement avec beaucoup de cailloux ; elles sont sédentaires (déplacements maximaux de six mètres par mois environ).vaseuxsableux Les palourdes se nourrissent par filtration du plancton en suspension et des dépôts sur le milieu. Les siphons sont des extensions qui servent à aspirer et refouler l'eau, les branchies interviennent ensuite dans la respiration, la filtration de l'eau et la nutrition (acheminement des particules alimentaires vers la bouche).planctonsiphons
leur système circulatoire est de type semi- ouvert, il comprend un cœur, des branchies, des sinus... et des vaisseaux où circule l'hémolymphe (équivalent du sang chez les vertébrécœur branchiessinushémolymphesangvertébré