Que’m soi llevada pro de d’ora, Enter la nueit e lo matin. Je me suis levée assez tôt, À l’aube.
Lo hred qu’era tot blanc dehora. Que t’ei espiat drin a dromi. Dehors, le froid était tout blanc. Je t’ai regardé dormir un moment.
Lo hred qu’era tot blanc dehora. Que t’ei espiat drin a dromi. Dehors, le froid était tout blanc. Je l’ai regardé dormir un moment.
Shens trop de brut, a la cosina, Qu’ei hèit cauhar drin de café. Dans la cuisine, sans faire de bruit, J’ai fait chauffer un peu de café.
Puish qu’ei tirat une pajina Aux dias deu calandrièr. Puis j’ai enlevé une page Aux jours du calendrier.
Puish qu’ei tirat une pajina Aux dias deu calandrièr. Puis j’ai enlevé une page Au calendrier.
Aqueh moment qu’èi de la hemnas, A véder l’ombra de ço qui viu, Cet instant-là appartient aux femmes, À voir l’ombre de ce qui vit,
Pesar las joias e las penas, E lo temps qui s’en va tan briu. Peser les joies et les peines, Et le temps qui passe.
Pesar las joias e las penas, E lo temps qui s’en va tan briu. Peser les joies et les peines, Et le temps qui passe.
Que vas batlèu har la llevada, Que vau entener lo ton pas Tu vas bientôt te lever Et j’entendrai ton pas
Qui va desvelhar la maisoada E esquiça’m un drin la patz. Qui va réveiller la maisonnée Et troubler un peu la paix.
Qui va desvelhar la maisoada E esquiça’m un drin la patz. Qui va réveiller la maisonnée Et troubler un peu la paix.
Jo’t diserèi qu’a la hornaèga Cau reparar aqueth frisquet. Je vais te dire qu’au fournil Il faut réparer ce loquet.
Tu, que’m vas demandar enqüera : « Mes on m’as hicat lo bonet ? » Toi, tu vas encore me demander : « Mais où as-tu donc mis mon béret ? »
Tu, que’m vas demandar enqüera : « Mes on m’as hicat lo bonet ? » Toi, tu vas encore me demander : « Mais où as-tu donc mis mon béret ? »
Non voleri pas tirar hèra A tot ça qui avem viscut. Je ne voudrais presque rien retirer À tout ce que nous avons vécu.
Jo que voi partir la purmèra, Non poderi seguir shens tu. Moi, je veux partir la première : Je ne pourrais continuer sans toi.
Jo que voi partir la purmèra, Non poderi seguir shens tu. Moi, je veux partir la première : Je ne pourrais continuer sans toi.
Ces magnifiques aquarelles sont l’œuvre de Edith Holden Elles m’ont été offertes par Nelly, que je remercie, et sont extraites d’un livre que je vous recommande chaudement : " Journal champêtre d’Edith Hoden. " Le chant béarnais est interprété par le groupe " Montanhas e ribéra " (montagnes et plaine).Il est extrait du CD " On te’n vas ? " Les amusantes lettres du titre m’ont été offertes par Huguette, que je remercie.