En grenat l’itinéraire parcouru soit environ 95 km… et quelques trentaines d’arrêts photos.
La première chose que nous voyons, en arrivant à Nyons ce jour-là… Devinez ? Dans cette capitale de l’olive, est-ce une huilerie avec sa cheminée semblable à une défense de narval pointée vers le ciel ? Et bien non ! L’office du tourisme nous a très gentiment renseignées : il s’agit d’une distillerie de lavande et autres huiles essentielles. Nyons est la "capitale" du Nyonsais-Baronnies. Ville médiévale au pied d'un piton rocheux, tout près du Mont Ventoux, environnée de moyennes montagnes. Ses olives, son huile, sa tapenade, sont connues dans le monde entier !
La Tour Randonne fut édifiée vers 1280 par la Baronne de Montauban. Sur un rocher dominant Nyons, cet édifice d’architecture médiévale servait à la fois de donjon et de prison militaire au château. Rachetée par l’abbé Francou, la tour fut reconvertie en chapelle. Une statue de la Vierge de 3,50m fut dressée au sommet d’une pyramide de trois étages d’arcades à quatre faces. L’édifice, rebaptisé "Notre-Dame de Bon-Secours", fut inauguré en 1863 par l’évêque de Valence devant personnes. Tous les 15 août la Tour Randonne est mise à l’honneur à l’occasion d’une grande fête retraçant les origines du monument, les lieux, les faits, les hommes et les évènements qui ont marqué l’histoire de la ville. Chaque année la Tour où vécut jadis la Baronne Randonne de Montauban se souvient de la vie des habitants de Nyons, depuis son édification vers la moitié du XIIIe siècle.. Photo prise sur le site de la commune.
De pur style roman, ce pont avec une arche unique de 43 mètres de long s’élève à plus de 18 mètres de haut. Construit entre 1341 et 1409 selon les plans des frères pontifes, le pont fut inauguré l’année de son achèvement par l’évêque de Vaison. Classé monument historique depuis 1925, c’est le second pont de France (après celui de Céret) de style aussi pur.
Le village des Pilles tire son nom des deux rochers en forme de pyramides ou "piles" formant l’entrée de l’étroit défilé où il est construit. L’Eygues le divise en deux parties inégales reliées par un pont qui a pu résister aux crues les plus terribles.
Regardez bien sur le toit de cette auberge !!! Voyez-vous la charrette ? Evidemment l’auberge s’appelle "La Charrette" !!!
La montagne change d’aspect, se fait plus rude, plus dégarnie…
Aussitôt après avoir dépassé le village de Sahune, suspendu au flanc de la montagne du Coucou, on entre dans les pittoresques gorges de Saint-May d'une longueur d'environ 8 km, formant un étroit défilé où il n'y a place que pour la rivière et la route nationale souvent taillée dans le roc. Elles sont bordées de rochers à pic d'où dévalent au printemps, de nombreux ruisseaux en cascades. Les sources qui jaillissent de tous côtés y entretiennent pendant l'été, une belle végétation. Vers le milieu des gorges paraît tout à coup, au bord d'un rocher à pic, le village de Saint-May avec les ruines de sa vieille forteresse. Au fond du ravin coule une petite rivière toute sage, l’Eygues. Mais c’est cette rivière qui, au cours des millénaires, a creusé ces gor- ges.
C'est le pays du Vautour fauve, du Vautour moine, présents à l'année. Et aussi du Vautour percnoptère, visiteur d'été.
Un panneau avertit : chute de pierres. Mais que peut-on y faire ? Il faut bien passer ! Et nous recevons une grêle de petits cailloux, heureusement sans conséquence ; c’est bizarre, mais après cela, nous avions tendance à trouver les gorges moins pittoresques…
A la sortie des gorges, le village de Saint May
Ces éboulis montrent bien le travail de l’érosion. Cette région est un vrai livre de géologie à ciel ouvert !
Que vous disais-je ???
A la sortie de Rémuzat, nous nous arrêtons, sans le savoir, à un point- rencontre d’un rallye moto. Animation et belles machines garanties !
L’un des motards nous apprend que nous ne sommes pas loin d’un point de réimplantation des vautours. Nous sommes fascinées par ces magni- fiques oiseaux.
Nous avons longtemps admiré le vol majestueux de ces oiseaux. Et en route !!! Puis nous avons traversé le charmant village de Chalancon Vous voulez des renseignements ? En voici quelques-uns, puisés sur le site de cette commune ! Chalancon est un petit village français, situé dans le dépar- tement de la Drôme et la région du Rhône-Alpes. Ses habi- tants sont appelés les Chalanconnais et les Chalancon- naises. La commune s'étend sur 36,0 km² et compte 61 habitants depuis le dernier recensement de la population. La densité de population est de 1,7 habitants par km² sur la commune. Entouré par les communes de Arnayon, Volvent et La Motte- Chalancon, Chalancon est situé à 48 km au Sud-Est de Montélimar la plus grande ville à proximité. Situé à 794 mètres d'altitude, la rivière, la Roanne est le principal cours d'eau qui traverse le village de Chalancon. La commune est toute proche du parc naturel régional du Vercors.
Nous saluons le pittoresque village de La Charce (615 m)
Après bien des paysages tous aussi magnifiques les uns que les autres, courageusement, nous franchissons le Col de Prémol (963 m, tout de même !)
Sur la photo précédente, le village de Jonchères : une poignée de maisons, une petite chapelle. Que ces villages de montagne sont beaux ! Une fragrance balsamique, où domine le thym, emplit la voiture. Et, dans les fossés, les fleurs ne manquent pas !!! Die s’approche, et nous voilà déjà à Molières-Glandaz…
Regardez comme on voit bien le plissement de terrain et les veines rocheuses qui ont mieux résisté à l’érosion !
La tour de Purgnon, vestiges d’un château épiscopal transformé en chapelle mariale au XIXe siècle.
Notre trajet s’arrête à Die au pied du Vercors et au bord de la rivière Drôme. Devant la Mairie, volyez cette statue ! Il s'agit du symbole de " la brebis à la valise " sculpture de G. Parent qui est devenu le logo d'une association culturelle en liaison avec les moutons, la transhumance,... et qui est devenu le symbole de la fête annuelle de la transhumance à Die.
C’est avec cette belle photo de Die que je vous dis « Au revoir !!! »
Photos : Yvonne Texte : Jacky Musique : La Quinte Estampie Reale par les musiciens de Provence Diaporama de Jacky Questel, ambassadrice de la Paix Site :