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Située au centre du Portugal, Coïmbra, capitale de la culture en 2003, à 100 km de Porto, bâtie sur la colline de l’Alcaçova, dominée par son Université

A Coïmbra, le pont de la « Reina Isabel d’Aragon » ou pont de l’Europe, construit en 2003 avec ses haubans asymétriques sur la rivière Mondego Passée la « Porta Férrea » datant de 1634, on accède à la cour de l’Université, célèbre par sa tour octogonale de la « chèvre »

L’Université de Coimbra fondée en 1290 par le roi Denis 1 er accueille aujourd’hui plus de étudiants Dans la « Sala dos Capelos » au plafond remarquable, s’effectue la remise des diplômes Pour les étudiants de 1 ère année, appelés « cocus », la tradition leur impose à la rentrée, lors de la « latada », de descendre les rues avec des boîtes de conserve pour faire du tintamarre

Quartier général des Templiers, la forteresse de Tomar bâtie en 1160, faisait partie du système de défense du royaume chrétien contre les Maures du calife almoravide Abu Yusuf Yaqub El Mansour Le château possède en son sein le Couvent de l’Ordre du Christ de style manuélin avec abondance de motifs décoratifs

La Rotonde de l’église du château est l’oratoire primitif des Templiers avec sa fenêtre de style manuélin intégrant, cordages, coquillages, poissons, sphère armillaire et croix du Christ

Le site de Fatima devint célèbre en 1917 quand 3 bergers auraient été témoins d’une apparition mariale ayant donné naissance au sanctuaire catholique de Notre Dame de Fatima, lieu de grands pèlerinages avec d’impressionnantes processions de nuit aux flambeaux. Dans la basilique reposent les corps des 3 bergers, Francisco Mato et sa sœur Jacinta et depuis 2005 celui de leur cousine Lucia Santos

Arrivée à Lisbonne par ce pont suspendu qui à l’époque de l’homme fort du pays, fut appelé le Pont Salazar, construit sur le Tage en 1966 sur une longueur de plus de 2 km. Construit par les américains, ils s’inspireront du Golden Gate de San Francisco Après la « Révolution des Œillets » de 1974, mettant fin au régime dictatorial des salazaristes, l’ouvrage fut renommé « Pont du 25 Avril »

Les lisboètes l’appellent familièrement Lisa, la ville aux 7 collines. Ici « l’Elevador Santa Justa », à double cabine de bois, datant de 1902 il permet de passer du quartier Baixa Pombalina au Bairro Alto

Circulation difficile dans les rues pentues et pavées du Bairro Alto, avec la cohabitation entre voitures, car de touristes et tramway pour s’arrêter devant la Sé, la Cathédrale Santa Maria Maïor Les « électricos », ou tramway électriques sont entrés en service dans la capitale en 1901 et 48 d’entre eux, restaurés, sillonnent encore les rues sur les 48 km du réseau

Construite à partir de 1147 sur ordre d’Alphonse 1 er de Portugal, la Sé fut sérieusement endommagée par le grand tremblement de terre de Elle abrite les reliques de St Vincent, patron de Lisbonne

Une lumière marine, l’estuaire du Tage au loin, et sous nos pieds des toits de tuile qui dégringolent la colline, le « mirandouro » de Senhora do Monte nous ouvre « les portes du soleil »

Lors de la Reconquista chrétienne, les forces d’Alphonse 1 er de Portugal, investirent cette forteresse musulmane qui capitula après 3 mois de siège en Cet ancien « Château des Maures » fut placé sous la protection de St Georges Classé monument national depuis 1910 le château Sao Jorge, à l’aspect médiéval retrouvé, est un des lieux les plus visités de Lisbonne

A l’extérieur des remparts, le Monastère St Vincent de Fora, fora signifiant hors les murs, fût bâti à la fin du 16° s. et dévoué à St Vincent le patron de Lisbonne

C’est à travers les ruelles pentues et colorées que nous descendrons le quartier de l’Alfama, décoré pour les fêtes de la St Antoine

Le Musée National de l’Azulejo est situé dans le cloître de l’église de la « Madre de Deus », où l’on rentre par un superbe portail de style manuélin

L’art des azulejos, ces carreaux de faïence décorés, a connu son apogée au Portugal au 18°s. Contrairement à l’évidence étymologique de « l’azul », le bleu, le mot vient de l’arabe « al zulaydj » signifiant petite pierre polie

Dans le quartier du Chiado l’œil de Einstein surveille la rue. Tout proche, cette façade honore les fresques allégoriques des arts et sciences.

L’ARIÉ….JOIE en compagnie de Fernando Pessoa, cet écrivain polémiste et pasticheur des années 1910/1930, devant le célèbre café A Brasileira du Chiado

En descendant cette rue pavée menant au quartier Baixa, arrêt devant cet étonnant kiosque à musique rétro proposant du fado

A la mi juin, après le défilé des « marches populaires » descendant l’avenue « Da Liberdade », la procession religieuse honore St Antoine, réputé pour favoriser les mariages

Principal réseau de transport en commun de la capitale, le métro se caractérise par la décoration soignée de ses stations récentes. Sur 4 lignes et 55 stations il couvre un réseau de voies sur plus de 45 km

Pour le soir ambiance musicale portugaise dans le quartier historique de l’Alfama, autour d’un repas typique avec groupe folklorique et chants de fado, où la « saudade » exprime cette mélancolie empreinte de nostalgie qu’Amalia Rodriguez, la Reine du Fado, définissait comme une « Épine amère et douce »

Au bord du Tage, le Patria, l’avion de Sacadura Cabral qui réalisa en mai 1922 la première traversée de l’Atlantique sud de Lisbonne à Rio de Janeiro Ce célèbre aviateur disparaîtra en mer en 1924 à l’âge de 41 ans Dans le parc où stationne les cars, « l’armée rom » attend le touriste pour les échanges mercantiles

Sur la place du « Padrao dos Descobrimentos » cette carte du monde retrace les itinéraires des explorateurs portugais du 16° s. Padrao est un pilier de pierre surmonté d’une croix et du blason portugais que les explorateurs installaient sur les lieux de leurs découvertes

Face au Tage dans le quartier de Bélem, le « Monument aux Découvertes », érigé en 1960 pour honorer le 500° anniversaire de la mort de Henri le Navigateur. Il se tient à la proue de la caravelle suivi par les grandes figures portugaises du 16° s, dont Vasco de Gama découvrant les Indes en 1498 après avoir contourné le Cap de Bonne Espérance

Construite au bord du Tage vers 1520 par le roi Manuel 1 er de Portugal, la Tour de Bélem protégeait l’entrée du port de Lisbonne Les mâchicoulis et les créneaux sont décorés par de riches ornements sculpturaux de style manuélin, représentatifs de l’exubérance architecturale gothique

Le bastion présente une casemate voûtée aux murs de 3,5 m d’épaisseur abritant 17 canons de gros calibre

Face à sa tour protectrice, le « Mosteiro des Jéronimos » de style manuélin, bâti à partir de 1502 par le roi Manuel 1 er pour les ermites de St Jérôme, le saint patron des navigateurs Ce Monastère des Hiéronymites, financé par les profits du commerce avec les Indes, après le retour de Vasco de Gama, a échappé au séisme de 1755 qui a ravagé Lisbonne

De forme carrée de 55 m de côté avec ses 2 étages le cloître du monastère est remarquable par les remplages des larges arcades prenant appui sur des fines colonnettes, dans un style gothique et Renaissance Dans l’immense salle du réfectoire de splendides azulejos, bleu et jaune de 1780, retracent des scènes bibliques

L’intérieur de l’église Santa Maria, étonne par le raffinement et la virtuosité de la voûte de sa nef A l’entrée de l’église, le tombeau de Vasca de Gama de style manuélin avec les emblèmes marins, cordages et sphère armillaire

Fondé en 1726 et inauguré en 1904, le Musée des Carrosses offre un véritable voyage, entre le 16° et le 19° s., où l’on aimait « fanfaronner » à bord de ces carrosses de grand luxe

Balade en téléphérique au Parque das Naçoes ayant reçu en 1998 l’Exposition Universelle sur le thème « l’Océan avenir de l’Humanité » avec l’emblématique Tour Vasco de Gama, haute de 145 m, dominant le Tage et son hôtel de luxe Myriad en cours de construction

Pont Vasco de Gama ouvert au public en 1998 pour franchir le Tage sur 12 km Fin du périple lisboète

Conception de l’ ARIÉ…..JOIE Photos personnelles et du Net Musique : Amalia Rodriguez chante le Fado Réalisation Mai 2014 Merci et Au Revoir