Conférence de DOHA au Qatar En 2012, la prolongation du protocole de Kyoto a été actée lors de la Conférence de Doha en décembre Le Japon, la.

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Transcription de la présentation:

Conférence de DOHA au Qatar En 2012, la prolongation du protocole de Kyoto a été actée lors de la Conférence de Doha en décembre 2012. Le Japon, la Russie et le Canada ont refusé de poursuivre leurs efforts de réduction dans un cadre ne s'appliquant pas à la Chine et aux États-Unis. La seconde période d'engagement concerne 37 pays dont les membres de l'Union européenne et l'Australie.

Quelles sont les conséquences de ce retrait pour la poursuite des négociations climatiques ? "Cette décision menace fortement l'avenir des négociations climatiques", regrette Arnaud Gossement. Un traité de réduction des émissions sans deux des plus gros pollueurs, les États-Unis et le Canada, perd en effet considérablement de son sens et de sa portée. D'autant qu'Ottawa, qui est donc censée décider elle-même de ses propres objectifs (ou non-objectifs) et moyens de lutte contre le changement climatique, n'a pour l'instant livré aucune précision à ce sujet. Par ailleurs, le risque est grand de créer un précédent. D'autres pays enregistrant d'importants rejets, tels que le Japon ou l'Australie, pourraient ainsi choisir de prendre la même voie . Et la Chine, si elle n'est pas concernée par la première période d'engagements du protocole, pourrait y trouver des arguments pour ne pas s'engager dans la seconde. "La décision du Canada prouve aux yeux de tous que l'on ne peut pas garantir qu'un pays respecte ses objectifs de réduction des émissions, ce qui remet en cause le caractère contraignant du protocole de Kyoto, conclut Morgane Creach, directrice du Réseau action climat. La pression a été insuffisante au niveau international pour forcer le pays à rester dans le traité."

La chose la plus probable qui fera diminuer ces émissions de gaz à effet de serre sera les conséquences du réchauffement. Plusieurs grands pollueurs comme la Chine et les États-Unis seront dans les prochaines décennies durement touchés par les catastrophes qu'entraînent ces changements climatiques. Ce ne sera pas la réglementation, mais les tempêtes, les ouragans, les inondations et les sécheresses qui empêcheront les industries de polluer en martyrisant leur main-d’œuvre et détruisant leurs sources d'approvisionnement. Les monstrueuses conséquences humaines de ces catastrophes climatiques à répétition seront la nouvelle norme dans laquelle évolueront nos sociétés.

Il contraint 36 pays industrialisés admettant leur responsabilité historique à réduire avant 2012 leurs émissions de gaz à effet de serre (GES) de 5% en moyenne par rapport aux niveaux de 1990. En février 2009, 181 États avaient signé et ratifié le Protocole, à l'exception notable des Etats-Unis. Le protocole de Kyoto a fixé des objectifs chiffrés juridiquement contraignant des émissions de gaz à effet de serre des pays développés. Les autres pays (émergents et en voie de développement) n’ont pas de cible contraignante à atteindre. Le protocole de Kyoto prévoit des sanctions pour les États qui ne respecteraient pas les dispositions de l'accord. Cependant, le texte NE PRÉCISE PAS LES CONTRAINTES QUI POURRAIENT ÊTRE IMPOSÉES.

QUEL BILAN TIRER ? DIFFÉRENTS POINTS DE VUE. Yannick Jadot, député européen, membre d'Europe Écologie : le protocole de Kyoto a doté le monde d'une cadre jusqu'à ce jour unique du point de vue environnemental. Le principe de responsabilité commune et différenciée y a été inscrit : les pays riches les plus responsables du réchauffement climatique ont été les plus soumis à des engagements. Cependant, la communauté internationale a échoué à voir les engagements respectés. La non- ratification par les États-Unis est également vivement décriée.    Karine Gavand, chargée de la campagne climat chez Greenpeace : C’est un acquis énorme en matière de droit international. C’est le seul cadre juridique international contraignant qui fixe des objectifs de réduction des gaz à effet de serre. Cependant, les imperfections du texte sont nombreuses : le système de sanction, est "inefficace", car basé sur le principe de la dénonciation entre États et l'absence de prise en compte des frets aérien et maritime.  http://tempsreel.nouvelobs.com/article/20091113.OBS7733/les-engagements-pris-a-kyoto- ont-ils-ete-respectes.html

4-COPENHAGUE (2009) COP15 Union Européenne : le diligent leader COPENHAGUE : UN SOMMET SEMÉ D’EMBUCHES Union Européenne : le diligent leader Troisième plus important émetteur de GES (11 % de toutes les émissions) - S'engage à réduire de 20% ses émissions sous le niveau de 1990 d'ici 2020, ou de 30% si d'autres émetteurs majeurs se fixent des objectifs élevés. - Veut que les pays riches réduisent leurs émissions de GES de 80% à 95% par rapport aux niveaux de 1990 d'ici 2050. - Demande aux pays en développement de ralentir la croissance de leurs émissions. - Propose un plan d'aide annuel qui pourrait atteindre 160 milliards $ d'ici 2020; entre 35 et 80 milliards seraient alors payés par les pays riches, et le reste, par le privé et les pays en développement. États-Unis : le géant réticent Deuxième plus important émetteur de GES (15,5 %) - Barack Obama vise une réduction de GES d'«environ» 17% d'ici 2020 par rapport au niveau de 2005. - Demandent à la Chine, à l'Inde, au Brésil et à l'Afrique du Sud de s'engager à ralentir la croissance de leurs émissions. - Sont hostiles aux sanctions légales en cas de non-respect de l'accord. Japon : le zélé envers et contre les industriels Sixième plus important émetteur de GES (3,3 %) - Plus ambitieux que son prédécesseur, le premier ministre Yukio Hatoyama veut réduire de 25% ses émissions sous le niveau de 1990 d'ici 2020, si d'autres pays s'y engagent. Le puissant milieu industriel japonais s'y oppose fortement. - L'«initiative Hatoyama» prévoit d'accroître l'aide financière et technique aux pays en développement. - Préfère que chaque pays fixe ses propres objectifs. Chine : le mastodonte exigeant Plus important émetteur de GES (20,7 %) - Refuse de réduire ses émissions de GES de façon absolue, mais s'engage à en ralentir la croissance en diminuant de 40% à 45% d'ici 2020, et par rapport au niveau de 2005, la part de GES qu'elle émet pour chaque unité de PIB qu'elle produit. - Considère que les pays riches sont responsables du réchauffement climatique et demande qu'ils fassent chuter d'ici 2020 leurs émissions de 40% par rapport au niveau de 1990. - Demande que les pays riches consacrent 1% de leur PIB à aider les pays plus pauvres à lutter contre le réchauffement climatique, et qu'ils transfèrent leurs technologies «vertes». Inde : l'éléphant allié du mastodonte Cinquième plus important émetteur de GES (5 %) - Refuse de réduire ses émissions de GES de façon absolue, mais s'engage à en ralentir la croissance en diminuant de 20 % à 25 % d'ici 2020, et par rapport au niveau de 2005, la part de GES qu'elle émet pour chaque unité de PIB qu'elle produit. Elle pourrait mettre la barre plus haute si un accord «équitable» est conclu à Copenhague. - Comme la Chine, l'Inde est contre l'imposition d'objectifs contraignants pour les pays en développement. - Blâme les pays développés pour le réchauffement climatique et réclame une réduction draconienne de leurs émissions de GES. - Demande une aide financière aux pays développés et un transfert de technologies. Canada : l'objecteur Huitième plus important émetteur de GES (1,9 %) - Puissance secondaire dans la diplomatie du climat, le Canada s'attend à essuyer les critiques des autres pays quant à la dérogation qu'il demande pour son industrie pétrolière. - S'en tient pour l'heure à son objectif annoncé en 2007 de réduire ses émissions de GES de 20% d'ici 2020 par rapport au niveau de 2006. - Veut aligner sa cible de réduction des GES sur celle des États-Unis, arguant que les deux pays sont interdépendants sur les plans environnemental, économique et énergétique. Les objectifs annoncés par le président Obama sont très proches de la cible fixée par Ottawa en 2007. - Attend l'après-Copenhague pour adopter un cadre réglementaire contraignant, mais estime que les objectifs canadiens de réduction des GES doivent être moindres que ceux du Japon ou de l'Europe, en raison de l'industrie pétrolière et de la population croissante. - Refuse de signer un accord qui n'imposerait pas d'objectifs chiffrés de réduction des GES à la Chine, à l'Inde et au Brésil.