Foula de khamsa. Pendentif dit " foula de khamsa "constitué de deux plaques d'argent gravées, ajourées et contrecollées. Cinq verroteries ornent cette pièce dont le verso est également décoré d'éléments géométriques émaillés. La foula de khamsa se portait à la taille, en dessous du fekroun servant de boucle de ceinture. Maroc - 19ème siècle.

Louha Pendentif en forme de porte en argent, ciselé de motifs floraux. Un élément central représentant l'oeil (symbole protecteur) porte une piécette d'argent. La " louha " ( qui tire son nom de sa forme plate était portée par les femmes tant citadines que des tribus du sud Maroc. Elle était utilisée comme pendentif de cou, ou à la ceinture, au milieu de la taille. La louha présentée ici porte les poinçons de marrakech. Marrakech - vers 1920

Boucles de coiffe Paire de boucles de suspension dite «khras lkbach» (boucles de bélier). Exemple typique de la production de l’orfèvrerie tétouanaise du 18ème siècle. Or émaillé, soutenant de lourdes boucles serties d’émeraudes et perles. Ces pièces étaient accrochées sur la coiffe à la hauteur des tempes. Tétouan - 18ème siècle.

Khamsa. Khamsa protectrice Pièce intéressante par le motif central représentant un graphisme rare de la « roue de la vie ». Les doigts sont décorés de symboles solaires et d’arbres de vie. Le pourtour de la roue de la vie est décoré de khamsa stylisées. Au centre un anneau retient une autre khamsa représentant une tortue, animal protecteur. Marrakech - 19ème siècle.

Louha protectrice. Intéressante pièce représentant un marabout (tombeau d’un saint) portée en pendentif. Essaouira – 19ème siècle.

Frontal dit « khayt Errih ». Littéralement : fil du vent, appellation due à la légèreté de la pièce en fin or ajouré et pierres précieuses. Production dans tout le Maroc du Nord. Début du 20ème siècle

Porte manuscrit ( Dalil ) Coffret en argent ciselé servant à recueillir le livre de prières ( dalil ) porté par les cavaliers lors des " fantasias ". De part et d'autre de la pièce, deux pendentifs en corail et motif de tortue servent de symboles protecteurs. Marrakech - Début 20ème siècle.

Couronne de mariage ou « taj », de fabrication classique, utilisée exclusivement pour les cérémonies de présentation de la mariée. Or ajouré, incrusté d’émeraudes, rubis, saphir, aigue-marine et diamants taillés en rose. La décoration du haut du taj est constituée principalement de deux colombes en vis à vis enserrant une couronne. Fès - 19ème siècle