TEMPERATURES SUR LE GLOBE
Ce que disait le GIEC en 2007 Le niveau des mers s’est élevé à un rythme de 1,5 mm par an depuis 1961 et 3,1 mm par an depuis Le phénomène s’explique par la dilatation thermique des eaux, la fonte des glaciers, des couvertures de glace ou des calottes polaires. Les données satellite depuis1978 montrent que les étendues de glace des mers de l’Arctique ont régressé de 2,7% par décennie. Le réchauffement est répandu sur une couche allant de 0 à 700 m de profondeur sur tous les océans du globe (Les mesures de températures océaniques portent sur 7,9 millions de profils verticaux.
AUGMENTATION DU NIVEAU DES MERS Au XXème siècle, le niveau de la mer s'est élevé de 17 cm. La cause principale : dilatation des océans résultant du réchauffement climatique. La fonte des glaciers a également participé, dans une moindre mesure, à cette élévation. Consequences : sur les population et les activités concentrées sur les côtes. L'augmentation des GES entraîne : augmentation de température de l'eau, modification de la chimie de l'océan. Ces changements perturbent la chaîne alimentaire, la distribution et la productivité des écosystèmes entraînant des impacts sur l'ensemble de la vie marine. Source : GIEC 2007 Rapport du groupe 1 & CNRS
PLUS DE ZONES PAUVRES EN OXYGENE : les Zones de Minimum d’Oxygène,(OMZ),des régions tropicales des océans sont en expansion, (de 150 en 2003 à 200 en 2008 ) en raison de la pollution provenant des villes et de l’agriculture. (La corrélation entre la réduction de l’oxygène et le réchauffement de la planète sont encore en suspens) Ces secteurs sont associés à des zones où la remontée des eaux froides profondes, riches en nutriments remontent vers la surface de l’océan. Leur étendue augmente en été pour se réduire en hiver… DES ZONES PLUS GRANDES : Le niveau d’oxygène dans les régions tropicales à une profondeur de 300 à 700 mètres (985 pieds à 2300) a diminué au cours des 50 dernières années,. les OMZ se sont agrandies dans le plan vertical, vers la surface et vers le fond Le maximum de l’appauvrissement atteint 15%, dans l’Atlantique, au nord de l’équateur et à l’ouest de l’Afrique. « Les résultats ont dépassé nos suppositions » _ Janet Sprintall, océanographe de Scripps Institution of Oceanography à l’UC San Diego Cette diminution pourrait avoir des impacts écologiques importants mais aussi des séquences économiques majeures.( limitation des secteurs où les poissons prédateurs peuvent vivre ou se nourrir) L’APPAUVRISSEMENT EN OXYGENE DES OCEANS