AVEC MARIJO

AU NORD DE LA THAÏLANDE LA VIE RURALE

Les villages du nord sont bien différents de ceux du reste de la Thaïlande, plus distants les uns des autres, noyés dans la verdure et parfois nichés sur des montagnes enrobées de brume. C’est une région faite de collines, de montagnes élancées, de rivières fougueuses et de hautes forêts. Elle a été colonisée peu à peu par diverses tribus ethniques venues majoritairement de la Chine via la Birmanie et le Laos. C’est ainsi qu’on y retrouve les Méos aux grands turbans noirs, les Yaos aux vêtements brodés, les Lahus, chasseurs émérites, les Lisos d’origine tibéto-birmane, les Karens dont beaucoup ont adopté le catholicisme et sont divisés en sous- groupes reconnaissables à la couleur de leurs vêtements, etc. Souvent, les villages sont peu accessibles. Certaines tribus ne s’installent pas en-dessous de 1000 m d’altitude! Chaque tribu possède une langue, des traditions et une organisation sociale qui lui est propre. Nous ne visiterons que des Akhas, majoritairement installés autour de Chiang Raï. C’est surtout en plaine que l’on retrouve les vastes rizières mais aussi quelques terres au pied des villages.

On trouve autour de Chiang Raï, une importante production de fruits : lychees, ananas et fraises. Les plantations d’ananas sont impressionnantes, le fruit est si beau, émergeant de sa corolle piquante! Les bananiers, eux, offrent un cadre verdoyant aux petits villages.

L’accueil dans un petit village Akha est facilité par le fait que le guide y aide une famille qu’il a pris sous sa protection. Il n’y arrive pas les mains vides : il a fait ses provisions avant le départ. Il est donc accueilli à bras ouverts et la maison est accessible à ceux qui l’accompagnent…

Avant d’accéder au village, ce pont semblable à ce que l’on trouve souvent en Asie du Sud-est… Il faut bien viser avant d’engager les roues!

Une petite église catholique dans ce village…

Construction sur pilotis

Les toitures nécessitent un remplacement fréquent!

Ceci est destiné à la réalisation des balais pratiques pour nettoyer le sol autour de l’habitation, mais aussi utilisés à l’intérieur!

Accueil par celle qui ouvre son habitation aux visiteurs.

Dans la zone de repos, l’électricité permet horloge murale et ventilateur.

Le coin cuisine…

Même si l’on vit de façon fruste, la civilisation a suffisamment pénétré pour permettre de bénéficier d’une télévision et d’un magnétoscope!

Les enfants semblent heureux et même se montrent facétieux!

Des gallinacés envahissants…

Les femmes sont très adroites pour les travaux de broderie. Ils sont vendus aux touristes, mais elles décorent aussi jupes et chapeaux noirs traditionnels.

Elle accourt au devant des visiteurs, espérant sans doute bonbons ou babioles qui constitueront la base d’un petit trésor!

Mae Salong, petit village perché de la province de Chiang Raï, fut créé par et pour les réfugiés du Kuomintang. Il est célèbre pour ses panoramas et ses immenses champs de culture de thé qui ondulent au gré des pentes. Situé à 1350 m d’altitude, Mae Salong est le deuxième plus haut village de la Thaïlande. Pour l’atteindre, il faut suivre une route extrêmement sinueuse, avec des paysages fabuleux et, en fait, c’est cela qui fait la beauté de la visite. Le village, lui, rappelle davantage un village chinois du Yunnan qu’un bourg thaïlandais. On peut y trouver un grand nombre de petits magasins offrant de déguster des thés variés et les amateurs pourront y faire d’amples provisions…

A Mae Salong, on croise des femmes en costume traditionnel.

Le séjour ne serait pas complet sans la descente d’une rivière, en bateau à fond plat,afin d’observer la vie sur ses rives. La rivière Kok, un affluent du Mékong, traverse plusieurs régions tribales ainsi que des camps d’éléphants d’où partent des treks dans la jungle. Au fil de l’eau on peut observer des villages aux maisons sur pilotis, des enfants qui jouent dans l’eau, des femmes qui font le lavage de la vaisselle ou du linge, les pêcheurs au filet… Parfois, les arbres offrent un paysage de jungle bien fait pour rappeler les rêves d’exploration de l’enfance!

Pêcheurs au filet.

Sur ces images, au fil de l’eau,se termine notre incursion dans la campagne du nord de la Thaïlande. Bien sûr, elle ne peut qu’être très limitée car ce n’est pas quatre ou cinq jours qu’il faudrait mais plusieurs semaines pour tenter d’appréhender la richesse culturelle d’une population extrêmement variée.

Musique : Musique thaïe non identifiée. Documentation : Le grand guide de Thaïlande (Gallimart) et divers sites Internet. Photos : Famille Vincent-Fino Conception et réalisation : Marie-Josèphe Farizy-Chaussé Mai 2011

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