La montagne comme vous ne l'avez jamais vue
Ici, on voit très distinctement l'action du vent sur la neige
Clairières enneigées, courbes, arêtes tourmentées, brouillard et tempêtes.
L'hiver sauvage, le calme avant la tempête.
A travers les pins parasols du Cap Camarat, la chaîne du Mercantour surgit, encore très blanche, au-dessus du bleu intense de la Méditerranée
Cette congère d'1,20 m de hauteur sur un talus au bord de la route, au soleil couchant. Le vent a accumulé, compacté puis ciselé la masse dense de neige éolisée. Mont Revard
Cristaux, givres et glace.
Une éclaircie matinale très fugitive balaie d'une franche lumière jaune les pentes de la Tournette, en Haute-Savoie.
Le Fenil.
Sur une pente, un panneau de neige peut tenir grâce à ses ancrages : amont, latéraux, aval ou internes. Ici, seul l'ancrage aval a subsisté, ce qui explique cette accumulation particulière, en forme d'arbalète.
Les anciens les appelaient les avalanches de poussière. Aujourd'hui, nous les nommons avalanches de neige pulvérulente ou avalanches de poudreuse.
A gauche, le Piz Bernina, qui culmine à m avec la Crast'Alva, ou Biancograt. A droite, le Pic Morteratsch.
Dans une pente, la couverture nivale subit, à cause de la gravité, une lente déformation, elle glisse vers l'aval en un mouvement lent, mais puissant : la reptation de la neige. La Duche, Le Grand Bornand, Haute-Savoie
Col des Montets
Stalactites, val de Thônes
Le vent change la structure des cristaux en les brisant, déplace la neige et en modifie la répartition spatiale.
Ces reliefs et ces jeux d'ombres et de lumières ont été tracés par le travail du vent. L'hiver montre ici d'autres facettes, sensuelles et esthétiques.
© Richard Lambert / "Lumières de Neige", Editions Guérin
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